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L'Athlon 64 est un microprocesseur de neuvième génération à architecture AMD64 produit par Advanced Micro Devices (AMD), sorti le 23 septembre 2003. C'est le troisième processeur à porter le nom d'Athlon et le successeur immédiat de l'Athlon XP. L'Athlon 64 a été le deuxième processeur à mettre en œuvre l'architecture AMD64 (après l'Opteron) et le premier processeur 64 bits destiné au consommateur moyen. Des variantes de l'Athlon 64 ont été produites pour les sockets 754, 939, 940 et AM2. Il s'agissait du premier processeur grand public d'AMD, et il était principalement en concurrence avec le Pentium 4 d'Intel, en particulier avec les révisions des cœurs Prescott et Cedar Mill.
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Production | De 23 septembre 2003 à 2009 |
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Fabricant | AMD |
Fréquence | 1,0 GHz à 3,2 GHz |
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Fréquence du FSB | 800 MT/s à 1 000 MT/s |
Finesse de gravure | 130 nm à 65 nm |
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Cœur | 1 |
Socket(s) |
Architecture | AMD64 |
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Extensions | MMX, SSE, SSE2, SSE3, 3DNow! |
Micro-architecture | K8 |
L'Athlon 64 portait à l'origine le nom de code ClawHammer d'AMD, et était désigné comme tel en interne et dans les communiqués de presse[1]. Le premier Athlon 64 FX était basé sur le premier cœur Opteron, SledgeHammer[2][3]. Les deux cœurs, produits selon un processus de 130 nanomètres, ont été présentés pour la première fois le 23 septembre 2003. Les premiers modèles disponibles étaient le FX-51, compatible avec le socket 940, et le 3200+, compatible avec le socket 754[4][5]. Comme l'Opteron, sur lequel il était basé, l'Athlon FX-51 nécessitait une mémoire vive (RAM) tamponnée, ce qui augmentait le coût final d'une mise à niveau[6][7][8].
La semaine du lancement de l'Athlon 64, Intel a sorti le Pentium 4 Extreme Edition, un processeur conçu pour concurrencer l'Athlon 64 FX[9]. L'Extreme Edition a été largement considérée comme un stratagème marketing visant à détourner la publicité d'AMD et a rapidement été surnommée par certains cercles « Emergency Edition » [10]. Malgré une très forte demande pour la puce, AMD a connu des difficultés de fabrication précoces qui l'ont empêché de livrer des Athlon 64 en quantité[3][11].
Au cours des premiers mois de la durée de vie de l'Athlon 64, AMD ne pouvait produire que 100 000 puces par mois[12]. Cependant, il était très compétitif en termes de performances par rapport au Pentium 4, le magazine PC World le qualifiant de « plus rapide à ce jour »[13]. L'Athlon FX-51 a également surpassé le Pentium 4 3.2C dans Quake III Arena et Unreal Tournament 2003 Benchmark, selon Maximum PC[14]. « Newcastle » est sorti peu après ClawHammer, avec la moitié de la mémoire cache de niveau 2[15].
Tous les processeurs 64 bits vendus par AMD à ce jour sont issus du projet K8 ou Hammer. Le 1er juin 2004, AMD a publié de nouvelles versions des révisions ClawHammer et Newcastle core pour le nouveau socket 939, un socket 940 modifié sans besoin de mémoire tampon[16]. Le socket 939 offrait deux améliorations principales par rapport au socket 754 : le contrôleur de mémoire était modifié avec une architecture à double canal[17], doublant la largeur de bande de mémoire maximale, et le bus HyperTransport passait de 800 MHz à 1000 MHz.
Le socket 939 a également été introduit dans la série FX sous la forme du FX-55[18]. À la même époque, AMD a également commencé à livrer le noyau "Winchester", basé sur un processus de 90 nanomètres.
Les révisions "Venice" et "San Diego" ont remplacé toutes les révisions précédentes, le 15 avril 2005. Venice, la puce bas de gamme, a été produite pour les sockets 754 et 939 et comprenait 512 Ko de cache L2[19]. San Diego, la puce d'entrée de gamme, a été produite uniquement pour le socket 939 et a doublé le cache L2 de Venice pour le porter à 1 Mo[20][21]. Toutes deux ont été produites selon le procédé de fabrication 90 nm [22][23] .Ils prennent également en charge le jeu d'instructions SSE3[21], une nouvelle fonctionnalité qui était incluse dans le Pentium 4 concurrent depuis la sortie du noyau Prescott en février 2004[24]. En outre, AMD a révisé le contrôleur de mémoire pour cette révision, ce qui a permis d'améliorer les performances et de prendre en charge une RAM DDR plus récente[25].
Le 21 avril 2005, moins d'une semaine après la sortie de Venice et San Diego, AMD a annoncé son prochain ajout à la gamme Athlon 64, l'Athlon 64 X2[26], sorti le 31 mai 2005[27], avec deux révisions de cœurs différentes, Manchester et Toledo[21], la seule différence appréciable entre elles étant la quantité de cache L2[28]. Tous deux n'ont été commercialisés que pour le Socket 939[29]. L'Athlon 64 X2 a été très bien accueilli par les critiques et le grand public, et un consensus général s'est dégagé pour dire que l'implémentation multicœur d'AMD était supérieure à celle du Pentium D concurrent[30].
Certains ont d'abord pensé que le X2 créerait une confusion sur le marché en ce qui concerne les prix, étant donné que le nouveau processeur visait le même marché "enthousiaste", de 350 dollars et plus[31], déjà occupé par les Athlon 64 à socket 939 d'AMD[32]. La répartition officielle des puces par AMD plaçait l'Athlon X2 dans un segment appelé "prosommateur", avec les fans de médias numériques[26]. L'Athlon 64 visait le grand public, et l'Athlon FX les gamers.
Le processeur économique Sempron était destiné aux consommateurs soucieux de leur budget[32]. Après le lancement de l'Athlon 64 X2, AMD a dépassé Intel en termes de ventes au détail aux États-Unis pendant un certain temps, bien qu'Intel ait conservé la première place sur le marché en raison de ses relations exclusives avec des vendeurs directs tels que Dell[33].
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