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université française situé à Limoges, dans le Limousin créée en 1968 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'université de Limoges est une université nationale française pluridisciplinaire comptant 17 883 étudiants et 2 000 enseignants, chercheurs et enseignants-chercheurs, délivrant notamment des licences, masters et doctorats dans tous les secteurs traditionnels du savoir et dans des filières innovantes. Elle s'est structurée le par le regroupement d'établissements d'enseignement supérieur à Limoges. La plus ancienne continuité historique est celle des facultés de pharmacie et de médecine remontant à .
Fondation |
---|
Type | |
---|---|
Forme juridique |
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d) |
Nom officiel |
Université de Limoges |
Régime linguistique | |
Président |
Isabelle Klock-Fontanille (d) (depuis ) |
Doyen |
Séverine Nadaud (droit et sciences économiques) Dr Pierre-Yves Robert (médecine) Vincent Cousseau (lettres et sciences humaines) Damien Sauveron (sciences et techniques) |
Devise |
Université ouverte, source de réussite |
Membre de | |
Site web |
Étudiants |
17 658 () |
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Enseignants-chercheurs |
1 120 |
Budget |
163,2 millions d’euros () |
Pays | |
---|---|
Campus |
Vanteaux, La Borie, Centre-Ville, Turgot, Forum, Marcland, Ester Technopole, Guéret, Ahun, La Souterraine, Tulle, Brive, Neuvic, Égletons, Meymac |
Elle est l'un des principaux établissements d'enseignement supérieur dans la région Nouvelle-Aquitaine. Elle est une composante de l'université confédérale Léonard de Vinci et du réseau des universités de l'Ouest Atlantique qui regroupe les dix universités présentes en Bretagne, Limousin, Pays de la Loire, Poitou et Charentes. L'établissement accède aux « compétences élargies » des universités (applications de la LRU) en janvier 2009.
De toutes les offres d'enseignement supérieur à Limoges, la formation en médecine est la plus ancienne. Une maîtrise des apothicaires est en effet mise en place dès 1626, dispensée dans une salle du couvent des Jacobins de la ville. Le Collège royal de médecine de Limoges est fondé en 1646[1].
Au XXe siècle, l'École de droit et de notariat, fondée en 1909 avec le soutien de la Ville[1], devient la Faculté libre de droit en 1927. La Faculté de droit et des sciences économiques du XXIe siècle occupe, sur le site de l'ancien Hôtel-Dieu, l'emplacement exact d'un carré de rues de l'antique ville romaine à côté de la présidence de l'université et de la Bibliothèque francophone multimédia de Limoges.
À partir des années 1950, l’enseignement supérieur de type universitaire (c'est-à-dire associé à la recherche, par opposition aux classes préparatoires ou aux écoles supérieures professionnelles) s'organise selon les structures facultaires traditionnelles d'abord sous le patronage de l'université de Poitiers : en 1955, Médecine et Pharmacie ; en 1958, Sciences exactes et naturelles ; en 1966, Droit et Sciences Économiques, en 1966 également, Lettres et sciences humaines (au sein du Collège littéraire universitaire de la rue Albert-Thomas[1]) ; ces établissements sont finalement intégrés en 1968 comme composantes de l'université de Limoges.
Ce nouvel essor est contemporain de la création en 1965 de l'Académie de Limoges (circonscription éducative) démembrée des académies de Poitiers et de Clermont-Ferrand.
Au moment de sa constitution en université le [2] par regroupement des principaux établissements d'enseignement supérieur à vocation de recherche, elle compte 7 000 étudiants et comprend les quatre facultés traditionnelles (droit et sciences économiques, sciences exactes et naturelles, médecine et pharmacie et lettres et sciences humaines) et un institut universitaire de technologie. Les statuts du nouvel ensemble sont adoptés en 1970 par l’Assemblée Constitutive présidée par Robert Savy, professeur à la Faculté de droit et Sciences économiques (ensuite président de l'ancien conseil régional du Limousin). La création d'une université autonome de celle de Poitiers a été notamment soutenue par Jacques Chirac, alors secrétaire d'État et député de Corrèze, et le maire de Limoges Louis Longequeue[1].
Les implantations de l'université de Limoges couvrent tout le territoire de l'académie. Seule université du Limousin et de l'Académie de Limoges, donc clairement identifiée à son espace naturel, elle n'en possède pas moins un net pouvoir d'attraction à l'extérieur (un centre d'accueil international, avec résidence et services, gérant le rayonnement de l'université, s'est installé en 2008 dans les bâtiments des anciens services de sélection et d'orientation de l'armée de terre, rue Saint-Martial).
L'École nationale supérieure de Céramique industrielle (ENSCI) créée en 1893 à Sèvres près de Paris s'installe à Limoges en 1979, puis intègre l'université de Limoges en 2001[3]. En 1986, l'Institut de préparation à l'administration générale est constitué[1]. L'École nationale supérieure d'ingénieurs de Limoges (ENSIL) est créée en 1991 par l'université de Limoges, soutenue par la région Limousin ; elle devient en 1993 un élément d'Ester Technopole de Limoges dont l'une des fonctions est de servir d'interface entre l'université et l'industrie. Les deux écoles fusionnent en janvier 2017 pour devenir l'ENSIL-ENSCI.
En 2005, l'IUFM (Institut universitaire de formation des maîtres du Limousin), ancienne école normale d'instituteurs devient à son tour une composante de l'université de Limoges. L'Institut d'administration des entreprises est fondé en 2007[1].
Le 3iL (Institut d'ingénierie informatique de Limoges), l'école d'ingénieurs à spécialité informatique, réseaux et systèmes embarqués, de statut consulaire (gérée par la Chambre de commerce et d'industrie du Limousin), obtient pour la recherche son rattachement à l'université de Limoges en 2010.
En 2011, une « Fondation partenariale de l'université de Limoges » a été créée dans le but, entre autres objectifs, de susciter des chaires d’excellence et d'attirer des financements extraordinaires pour de grands projets innovants.
En novembre 2017, l'université invite la militante Houria Bouteldja, porte-parole du Parti des Indigènes de la République (PIR), à l'occasion d'un séminaire d'« études décoloniales ». Le sociologue Stéphane Dorin publie une lettre ouverte pour demander à la présidence de renoncer à cette invitation dans un cadre universitaire afin de ne pas cautionner ce mouvement. La LICRA, le Parti socialiste, SOS Racisme et le MoDem soutiennent l'initiative du professeur, Houria Bouteldja étant régulièrement accusée d'antiféminisme, de racisme, d'antisémitisme et d'homophobie[4],[5]. Dans un premier temps, le président de l'université Alain Célérier assume cette sollicitation, avant de finalement annuler sa venue, évoquant un « risque de trouble à l'ordre public », la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal appelant pour sa part les universités « à la vigilance »[6],[7]. Stéphane Dorin est alors écarté de son laboratoire fin novembre 2018. Il est poursuivi pour diffamation par l'université et auditionné par la police en 2019 pendant que l'université invite pour une conférence un autre membre du Parti des Indigènes de la République, Norman Ajari[8]. Le tribunal administratif de Limoges condamne pour excès de pouvoir l'université de Limoges en 2019[9],[10] en référé, puis en 2021 de manière définitive, en réintégrant Stéphane Dorin dans son laboratoire[11]. Les plaintes pour diffamation déposées par le président Alain Célérier contre Stéphane Dorin et par ce dernier contre l'université sont classées sans suite pour la première et prescrite pour la seconde, les délais de recours étant dépassés. Mais l'université finit par retirer les communiqués diffamatoires publiés à son encontre par le Gresco et la présidence.
Bien que ne faisant pas partie formellement de l'université, l'Académie de l'Union participe dans le domaine du théâtre à l'offre de formation en Lettres ; c'est l'une des onze écoles supérieures d'Art Dramatique habilitées par le Ministère de la Culture et de la Communication à délivrer le Diplôme national supérieur professionnel de comédien (DNSPC).
Identité | Période | Durée | |
---|---|---|---|
Début | Fin | ||
Bernard Desbals (d)[12] (né en ) | 3 ans | ||
Pierre Fauchais (d)[13] ( - ) | 5 ans | ||
Raymond Julien (d)[14] (né en ) | 7 ans | ||
Pierre Pouthier (d)[15] ( - ) | 5 ans | ||
Jean-Claude Vareille (d)[16] ( - ) | 3 ans | ||
Bernard Vareille (d)[17] (né en ) | 5 ans | ||
Antonin Nouailles (d)[18] (né en ) | 5 ans | ||
Jacques Fontanille[19] (né en ) | 7 ans | ||
Hélène Pauliat (née en ) | 4 ans | ||
Alain Célérier (d)[20] (né en ) | 4 ans | ||
Isabelle Klock-Fontanille (d)[21] (née en ) | En cours | 3 ans |
L’université est structurée en cinq Unité de formation et de recherche (UFR) :
Par ailleurs, l'école d'ingénieurs en informatique 3iL est associée à l'université.
L'université comprend aussi le Centre de droit et d'économie du sport, à la fois centre de formation et laboratoire de recherche, notamment connu pour son diplôme de manager de club sportif professionnel.
L'université de Limoges est répartie sur plusieurs campus dans l'ensemble de l'académie de Limoges : Limoges, Brive-la-Gaillarde, Égletons, Tulle, Guéret, Meymac, Ahun et La Souterraine.
Elle offre des formations en :
Arts, Lettres, Langues (Licence, Licence professionnelle, Master)
Droit, Économie, Gestion (DUT, Licence, Doctorat d'Université, Diplôme Universitaire, Licence professionnelle, Master)
Sciences humaines et sociales (DUT, Licence, Préparation aux concours, Master)
Sciences, Technologie, Santé (DUT, DEUST, Licence, Docteur d'État en médecine, Licence professionnelle, Diplôme Universitaire, Master)
L’université de Limoges entretient des collaborations avec plusieurs universités européennes et à travers le monde.
Elle possède 482 accords coopération actifs :
Elle a accueilli 2 276 étudiants internationaux durant l'année universitaire 2017-2018.
L'université de Limoges a réuni ses laboratoires de recherche en cinq grands instituts[22] :
L'université soutient également les activités de l'ONG Europa, qui siège à Limoges et qui est engagée dans le champ des politiques publiques européennes.
Lettres et sciences humaines 2690
2314
2272
2689
2910 |
Sciences et techniques 2668
2742
2862
3098
3463 |
Droit et sciences économiques 2587
2429
2502
2639
2966 |
IUT 2230
2264
2261
2364
2438 |
Médecine, pharmacie, para-médical[N 1] 2836
3103
3473
3537
4020 |
ENSIL-ENSCI[N 2] 457
454
516
774
844 |
IPAG 88
74
43
34
40 |
IAE 339
441
450
441
520 |
ESPE 288
552
682
665 |
Répartition des étudiants par origine géographique (2010-2011)[51] :
Origine | % |
---|---|
Haute-Vienne | 38.1 |
Corrèze | 14.7 |
Creuse | 6 |
Autres départements | 39.0 |
Autres pays | 2.2 |
Total | 100 |
En 2009, le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a comparé la totalité des quatre-vingt-trois universités françaises (métropole et outre-mer) en fonction du taux de réussite au niveau licence, et suivant trois méthodes différentes[55].
En 2010, l'université de Limoges occupe le 2e rang des universités françaises pour le taux de réussite en licence, et le 7e pour la réussite des étudiants ayant fait tout leur parcours à l'université de Limoges.[réf. nécessaire]
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