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série télévisée islandaise De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pour les articles homonymes, voir Trapped.
Trapped (Ófærð) est une série télévisée islandaise créée par Baltasar Kormákur et diffusée depuis le sur RÚV.
Cet article ou cette section contient des informations sur une série télévisée en cours de production, programmée ou prévue.
Le texte est susceptible de contenir des informations spéculatives et son contenu peut être nettement modifié au fur et à mesure de l’avancement de la série et des informations disponibles s’y rapportant.
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| Titre original | Ófærð |
|---|---|
| Genre | Drame, policier, thriller |
| Création | Baltasar Kormákur |
| Production |
Magnús Viðar Sigurðsson Baltasar Kormákur |
| Musique | Jóhann Jóhannsson, Hildur Guðnadóttir, Rutger Hoedemaekers |
| Pays d'origine |
 Islande |
| Chaîne d'origine | RÚV |
| Nb. de saisons | 3 |
| Nb. d'épisodes | 28 (au ) |
| Durée | 52 minutes |
| Diff. originale | – en production |
En France, la première saison du feuilleton est diffusée du 8 au sur France 2[1], dans une version remontée de deux épisodes de 90 minutes et six épisodes de 52 minutes[2]. Elle est aussi disponible sur Netflix, dont la troisième saison est intitulée Entrapped.
À Seyðisfjörður, un village du Nord-Est de l'Islande, un cadavre mutilé est retrouvé dans le port local, juste après l'arrivée d'un ferry international en provenance du Danemark. Andri, le chef de la police locale (lögregla en islandais[3],[4],is:lögregla), commence l'enquête sur ce crime très violent en attendant les renforts de Reykjavik. Mais le blizzard se lève et le village se retrouve coupé du monde. Les habitants et les passagers du ferry sont à la fois suspects et livrés à un mystérieux assassin.
Source et légende : Version française (VF) sur RS Doublage[6]
Baltasar Kormákur a l'idée de créer une série sur « un crime commis dans une petite ville coupée du reste du monde ». Il veut mettre en scène « un homme ordinaire […] confronté à une situation extraordinaire »[7]. Il situe l'histoire dans son pays natal, l'Islande, et décide d'utiliser le climat local, notamment le blizzard[8].
La série est la plus chère jamais produite en Islande : elle a coûté un milliard de couronnes, soit près de 6,5 millions d'euros en 2015, alors que les productions habituelles coûtent entre 100 et 200 millions de couronnes[9],[10].
Le tournage a lieu à l'hiver 2015 dans la capitale islandaise Reykjavik et dans les villages reculés de Seyðisfjörður, lieu de l'action, et Siglufjörður[11],[12].
Les épisodes, sans titres, sont numérotés de un à dix.
En 2019, la chaîne publique RÚV diffuse les dix épisodes de la deuxième saison[18]. France 2 la diffuse à son tour à partir du à 21 h 10.
Les épisodes, sans titres, sont numérotés de un à dix.
La troisième saison de huit épisodes a été diffusée du au . Elle a été remontée en six épisodes pour Netflix.
En Islande, le premier épisode réalise la meilleure audience de la télévision locale : il est suivi par 132 000 téléspectateurs, soit 90 % de part d'audience. Le second épisode attire 141 000 Islandais, soit 91 % de part de marché[19].
En France, le premier épisode attire 5,05 millions de téléspectateurs, soit 18,5 % de part d'audience. Le second épisode diffusé en deuxième partie de soirée est suivi par 3,57 millions de téléspectateurs, soit 21,9 % du public[20]. La semaine suivante, la série perd près d'un million de fidèles. Le troisième épisode est vu par 4,14 millions de téléspectateurs, le quatrième par 3,73 millions et le cinquième par 3,18 millions[21].
Pour la troisième et dernière soirée sur France 2, la série enregistre une audience de près de 3,720 millions de téléspectateurs, soit 13,8 % de part d'audience pour le sixième épisode. Le septième quant à lui enregistre 3,559 millions de téléspectateurs, soit 13,8 % de part d'audience et le huitième et dernier épisode 3,319 millions de téléspectateurs, soit 16,4 % de part d'audience[22].
Pour Télérama, la série est un « Dix Petits Nègres givré, classique et efficace ». Les paysages grandioses « accentuent le caractère dramatique et oppressant » du huis clos. Les personnages gagnent peu à peu en épaisseur, et l'histoire « mêle finement affaire criminelle et déboires intimes »[23].
Pour Pierre Sérisier, du Monde, « la série est entre Wallander et le roman gothique. L'atmosphère exploite l'étrange et le mystère pour mettre le spectateur mal à l'aise et le placer dans une position d'inquiétude. La lenteur permet de bien définir les personnages, d'apprécier les enjeux et d'installer un suspense »[24].
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