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Le 67e Tour d'Espagne se déroule du 18 août au . Il s'agit de la 22e épreuve de l'UCI World Tour 2012.
Course |
67e Tour d'Espagne |
---|---|
Compétition | |
Étapes |
21 |
Date |
18 août – |
Distance |
3 360,2 km |
Pays traversé(s) | |
Lieu de départ | |
Lieu d'arrivée | |
Équipes |
22 |
Coureurs au départ |
198 |
Coureurs à l'arrivée |
175 |
Vitesse moyenne |
39,533 km/h |
Vainqueur | |
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Deuxième | |
Troisième | |
Classement par points | |
Meilleur grimpeur | |
Super-combatif | |
Vainqueur du combiné | |
Meilleure équipe |
Ce Tour d'Espagne a la particularité de se dérouler intégralement dans le nord de l'Espagne. La ville visitée la plus méridionale est Madrid, lieu d'arrivée de la dernière étape[1],[2].
La course débute par un contre-la-montre par équipes de 16,2 km autour de Pampelune. Après une étape de plaine, les coureurs participent à une étape de moyenne montagne arrivant au sommet de la montée d'Arrate, bien connue du Tour du Pays basque, et une étape de montagne avec arrivée au sommet. Puis, sont prévues deux étapes de plaines, entrecoupées d'une étape pour puncheurs, avec un final composé de l'enchaînement de deux côtes de 3e catégorie, dont la deuxième voit l'arrivée jugée à son sommet. S'ensuit une arrivée au col de la Gallina, puis d'une étape pour puncheurs, avec deux fois l'Alto de Montjuïc, classé en 3e catégorie et dont le deuxième passage au sommet (non répertorié) est la ligne d'arrivée.
Après la première journée de repos et une étape de transition, un contre-la-montre de 40 km, vallonné, est programmé, puis c'est au tour d'une arrivée au sommet d'un mur de 3e catégorie et d'une nouvelle étape de transition.
Ensuite, on entre dans la phase décisive de ce Tour d'Espagne, avec trois étapes de montagne ponctuées de surcroit d'arrivées au sommet, au puerto de Ancares, aux lacs de Covadonga et au Cuitu Negro.
Enfin, après le deuxième jour de repos, les coureurs parcourent une étape de moyenne montagne avec arrivée au sommet, deux étapes de plaine, une étape de montagne arrivant au sommet de la Bola del Mundo, juge de paix de l'édition 2010, et le circuit final dans les rues de Madrid[3],[4].
Ainsi, Joaquim Rodríguez pense que ce sera « une des éditions de la Vuelta les plus spectaculaires » et Denis Menchov un Tour d'Espagne « très dur et nerveux »[5]. Pour le tenant du titre Juan José Cobo, « cette Vuelta est super exigeante. Peut-être même trop exigeante pour moi. Je pense que les trois jours dans les Asturies vont être décisifs »[1].
L'organisateur Unipublic a communiqué la liste des équipes invitées le [6]. 22 équipes participent à ce Tour d'Espagne - 18 ProTeams et 4 équipes continentales professionnelles :
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Les favoris à la victoire sont Alberto Contador (Saxo Bank-Tinkoff Bank), qui a repris la compétition durant le mois d'août après une suspension, Joaquim Rodríguez (Katusha), Igor Antón (Euskaltel-Euskadi), le vainqueur sortant Juan José Cobo (Movistar) ainsi que son coéquipier Alejandro Valverde, Christopher Froome (Sky), qui après ses deuxièmes places à la Vuelta 2011 et au Tour de France 2012 veut gagner son premier grand tour. Jurgen Van den Broeck (Lotto-Belisol), Robert Gesink (Rabobank), Thomas De Gendt (Vacansoleil-DCM), Andrew Talansky (Garmin-Sharp) et Nairo Quintana (Movistar), font figure d'outsiders et font partie des coureurs attendus parmi les dix premiers du classement général[7],[8].
Les sprints massifs seront rares lors de l'édition 2012, c'est la raison pour laquelle peu de pur sprinters s'aligneront lors de cette édition[9]. Des puncheurs comme Philippe Gilbert (BMC Racing) auront plus d'opportunités. On peut aussi citer les sprinteurs/puncheurs comme Nacer Bouhanni (FDJ-BigMat), Allan Davis (Orica-GreenEDGE), José Joaquín Rojas (Movistar) et John Degenkolb (Argos-Shimano) comme des candidats sérieux pour les arrivées au sprint ou sprint en côte.
David Moncoutié (Cofidis) prend part à cette Vuelta, qu'il envisage comme sa dernière course, avec l'ambition de gagner un cinquième maillot de meilleur grimpeur pour égaler le record de José Luis Laguía[10],[11] et entrer dans l'histoire du cyclisme en devenant ainsi le premier coureur à terminer cinq fois consécutives meilleur grimpeur d'un Grand Tour.
Le leader du classement général, qui porte le maillot rouge, est déterminé par addition des temps individuels réalisés à chaque étape. Des bonifications sont attribuées aux arrivées des étapes individuelles en ligne (20, 12 et 8 secondes aux trois premiers) ainsi que lors des sprints intermédiaires (6, 4 et 2 secondes).
En cas d’égalité les centièmes de secondes enregistrés dans les étapes contre-la-montre individuel sont réincorporés au classement. Si l'égalité persiste (notamment si aucun contre-la-montre individuel n'a encore été disputé) le départage est réalisé par addition des places obtenues dans les étapes et, en dernier ressort, à la place obtenue dans la dernière étape disputée.
À l'issue de chaque étape le leader du classement par points porte le maillot vert. Toutes les étapes individuelles attribuent des points selon le même barème. Aucun point n'est attribué lors du contre-la-montre par équipes.
En cas d'égalité les coureurs sont départagés selon les critères suivants : nombre de victoires d'étape, nombre de victoires dans un sprint intermédiaire et enfin classement général.
Le classement de la montagne, dont le leader porte le maillot blanc à pois bleus, est établi selon le barème suivant :
Le classement combiné, dont le leader porte le maillot blanc, est réalisé par l'addition des places de chaque coureur aux classements général, par points et de la montagne. Ne sont donc classés que les coureurs qui ont marqué des points dans chacun de ce trois classements, sauf si aucun coureur n'est dans ce cas (on considère alors ceux qui figurent dans deux classements). En cas d'égalité, c'est le classement général qui prime.
L'équipe Movistar remporte la 1re étape sous forme de contre-la-montre par équipes au terme de laquelle l'Espagnol Jonathan Castroviejo prend le maillot rouge. La 2e étape est remportée au sprint à Viana par l'Allemand John Degenkolb (Argos-Shimano). Castroviejo conserve le maillot rouge.
L'étape suivante comporte plusieurs ascensions et c'est l'Espagnol Alejandro Valverde (Movistar) qui s'impose à Eibar et prend par la même occasion le maillot rouge. Son coéquipier et vainqueur de l'édition précédente Juan José Cobo est en difficulté dans les ascensions. Lors de la 4e étape, Valverde est victime d'une chute alors que la Sky de Christopher Froome venait d'enclencher un coup de bordure, le maillot rouge tentera de revenir, sans succès, dans la dernière ascension du jour, vers la station de Valdezcaray, et tandis que Simon Clarke, rescapé de l'échappée matinale, gagne l'étape, le maillot de leader échoue finalement sur les épaules de Joaquim Rodríguez. L'ex-leader se trouvant relégué à 36 secondes au général, Christopher Froome est à 1 seconde, Alberto Contador à 5.
L'étape suivante est remportée une nouvelle fois au sprint par John Degenkolb. Lors de la 6e étape, en revanche, le maillot rouge Joaquim Rodríguez s'impose lors d'une arrivée en côte à Jaca, il consolide son avance sur Christopher Froome, 2e de l'étape, Alejandro Valverde mais surtout sur Alberto Contador, pris de crampes. Lors de la 7e étape, John Degenkolb s'impose une nouvelle fois au sprint. Vient alors la huitième étape avec une arrivée au sommet vers le col de la Gallina en Andorre, Alejandro Valverde s'impose au sprint au sommet devant le maillot rouge et Alberto Contador, tandis que Froome perd une vingtaine de secondes. Philippe Gilbert s'impose lors de la 9e étape au sommet de l'Alto de Montjuich, devant Rodríguez qui conforte encore son maillot rouge : il compte désormais presque 1 minute d'avance sur ses poursuivants. Degenkolb l'emporte une nouvelle fois lors de la 10e étape.
La 11e étape, un contre-la-montre de 40 km vallonné, est considéré par de nombreux observateurs comme le réel point de départ de la lutte pour le maillot rouge, et c'est le Suédois Fredrik Kessiakoff qui crée la surprise en s'imposant devant Alberto Contador, 2e à 17 secondes, tandis que le Britannique Christopher Froome, 3e à plus de 40 secondes, déçoit. Joaquim Rodríguez en revanche, surprend en ne concédant qu'une minute à Contador et en conservant le maillot de leader pour une seconde devant ce dernier. Maillot qu'il confortera le lendemain en s'imposant en haut du mur de Ezaro, devant Contador. L'étape suivante, vers Ferrol, ne comprend pas de difficulté majeure mais c'est pourtant un coureur échappée, Steve Cummings qui surprend le peloton en s'imposant.
La 14e étape marque le vrai début de la haute montagne, avec un enchaînement de cols dans les Asturies et une arrivée au puerto de Ancares. Contador attaque Rodríguez de nombreuses fois mais ce dernier reste impossible à décrocher. Il s'impose même au sommet, en devançant au sprint Contador sur qui, grâce au bonifications, il compte désormais 22 secondes d'avance, tandis que Valverde et Froome, en difficulté, sont à 1 minute 41 secondes. Le lendemain, dans l'ascension qui mène vers les lacs de Covadonga, c'est Antonio Piedra, présent dans l'échappée matinale, qui s'impose. Rodríguez, Valverde et Contador terminent dans le même temps, alors que Froome perd 35 secondes. Même statu quo lors de la seizième étape qui mène pourtant au sommet du terrible Cuitu-Negru : Contador essaye de nombreuses fois de décrocher Rodríguez, mais ce dernier reprend même 6 secondes à Contador au sommet.
Il ne reste alors que très peu d'occasions au double vainqueur du Tour, déjà lauréat de l'épreuve en 2008, de doubler Rodríguez au classement général. Lors de la 17e étape, qui semblait pourtant la moins difficile des 10 arrivées au sommet, Contador fait basculer la course : il attaque à plus de 50 km de l'arrivée, dans le Collado de la Hoz, ce qui surprend Rodríguez, sur lequel il parvient enfin à faire un écart. Il passe au sommet avec 30 secondes d'avance et profitant de la présence d'équipiers dans l'échappée, creuse l'écart dans la vallée, si bien qu'il arrive au pied de la dernière ascension du jour avec plus de 2 minutes d'avance sur le groupe Rodríguez. Ce dernier se voit obligé de faire le rythme derrière et, lorsque Valverde attaque, il perd du terrain. Devant, Contador profite de l'aide de son ancien équipier Paolo Tiralongo pour prendre plus de 2 minutes 30 secondes d'avance. Valverde parvient presque à revenir sur la tête de course mais Contador conserve 6 secondes d'avance sur la ligne d'arrivée pour remporter l'étape et le maillot rouge. Au général, Valverde est 2e à plus de 1 minute 40 secondes, Rodríguez recule à la troisième place, à plus de 2 minutes 30 secondes.
Il ne reste alors que la 20e étape et l'arrivée au sommet de la Bola del Mundo pour tenter de faire des écarts. Entre-temps, Daniele Bennati gagne la 18e étape au sprint, et Philippe Gilbert s'offre le doublé lors la 19e.
Arrive donc la 20e étape et l'arrivée au sommet de la Bola del Mundo. Contador ne semble pas au mieux mais se contente de gérer son avance, il perd 45 secondes sur Rodríguez et 20 secondes sur Valverde, alors que Denis Menchov sauve sa saison en remportant l'étape. La dernière étape se déroule sans encombre pour les favoris et John Degenkolb s'impose une dernière fois au sprint. Contador remporte donc sa 2e Vuelta, ce qui constitue son 5e grand tour, avec 1 minute 16 secondes d'avance sur Valverde et 1 minute 37 secondes sur Rodríguez.
Classement par points
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Classement du meilleur grimpeur
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Classement du combiné
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Classement général par équipes
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Ce Tour d'Espagne attribue des points pour l'UCI World Tour 2012, seulement aux coureurs des équipes ayant un label ProTeam.
Position | 1er | 2e | 3e | 4e | 5e | 6e | 7e | 8e | 9e | 10e | 11e | 12e | 13e | 14e | 15e | 16e | 17e | 18e | 19e | 20e |
Classement général | 170 | 130 | 100 | 90 | 80 | 70 | 60 | 52 | 44 | 38 | 32 | 26 | 22 | 18 | 14 | 10 | 8 | 6 | 4 | 2 |
Par étape | 16 | 8 | 4 | 2 | 1 |
# | Coureur | Équipe | Points |
---|---|---|---|
1 | Alberto Contador | Saxo Bank-Tinkoff Bank | 220 |
2 | Alejandro Valverde | Movistar | 193 |
3 | Joaquim Rodríguez | Katusha | 178 |
4 | Christopher Froome | Sky | 110 |
5 | Daniel Moreno | Katusha | 87 |
6 | Robert Gesink | Rabobank | 72 |
7 | Andrew Talansky | Garmin-Sharp | 60 |
8 | Laurens ten Dam | Rabobank | 52 |
9 | Igor Antón | Euskaltel-Euskadi | 44 |
10 | Beñat Intxausti | Movistar | 39 |
Légende | |||
---|---|---|---|
# | Dossard de départ porté par le coureur sur cette Vuelta | Pos. | Position finale au classement général |
Indique le vainqueur du classement général | Indique le vainqueur du classement de la montagne | ||
Indique le vainqueur du classement par points | Indique le vainqueur du classement du combiné | ||
NP | Indique un coureur qui n'a pas pris le départ d'une étape, suivi du numéro de l'étape où il s'est retiré |
AB | Indique un coureur qui n'a pas terminé une étape, suivi du numéro de l'étape où il s'est retiré |
HD | Indique un coureur qui a terminé hors des délais une étape, suivi du numéro de l'étape |
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