![cover image](https://wikiwandv2-19431.kxcdn.com/_next/image?url=https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/df/SubsidedRoad.jpg/640px-SubsidedRoad.jpg&w=640&q=50)
Subsidence (géologie)
lent affaissement de la croûte terrestre / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Subsidence (géologie)?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
Pour les articles homonymes, voir Subsidence.
La subsidence (du latin subsidere, « s'enfoncer ») est un lent « affaissement de la surface de la croûte terrestre sous l'effet d'une charge qui vient s'ajouter soit au-dessus de la croûte (eau, sédiments, volcan, calotte glaciaire, chaîne de montagnes, plaque tectonique…), soit à l'intérieur de celle-ci (changement de phase par métamorphisme), soit au-dessous (matériel mantellique lourd)[1] ». Elle offre ainsi un espace pour l'enfoncement progressif, régulier ou saccadé, pendant une assez longue période, d'un bassin sédimentaire dans lequel les dépôts sédimentaires peuvent acquérir une épaisseur considérable.
![Thumb image](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/cf/Local-regional_isostasy_-_flexure%2C_elastic_thickness.jpg/640px-Local-regional_isostasy_-_flexure%2C_elastic_thickness.jpg)
![Thumb image](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/df/SubsidedRoad.jpg/640px-SubsidedRoad.jpg)
Les géologues distinguent trois grands types de subsidence pour les « grands » bassins sédimentaires (de l'ordre de la centaine de kilomètres) en fonction du contexte géodynamique, chacun de ces types ayant en commun de faire intervenir la compensation isostasique : la subsidence peut être d'origine tectonique (subsidence rapide, due essentiellement à des failles normales dans un contexte d'extension : rift, fossé d'effondrement), thermique (subsidence lente qui se produit durant 200 à 300 Ma, appelée aussi thermosubsidence, elle correspond au refroidissement d'une lithosphère qui augmente sa densité : plancher océanique, marge passive, rift avorté, bassin intracratonique) ou par surcharge (série sédimentaire, grand volcan, calotte glaciaire, chaîne de montagnes, plaque lithosphérique… , d'un empilement de nappe de charriage dans les bassins flexuraux[2] dits aussi bassins molassiques)[3]. Les deux premiers types (parfois regroupés sous le terme de subsidence thermo-mécanique qui fait référence à une subsidence tectonique initiale suivie de la subsidence thermique) constituent la subsidence stricte liée à la dynamique verticale propre à la lithosphère et indépendante de toute surcharge. Cette subsidence vraie « est à l'origine même de la création d'un espace disponible initial pour la sédimentation et demeure nécessaire à son entretien au cours du temps sachant qu'ensuite l’effet gravitaire (isostatique) de la surcharge sédimentaire l’amplifie d’un facteur 3 en général[4] ».
Ce processus peut être mesuré par le taux de subsidence : subsidence faible de l'ordre de 10 m/Ma (c'est-à-dire 0,01 mm/an), moyenne de 100 m/Ma (0,1 mm/an), élevée de 1 km/Ma (1 mm/an)[5].