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Société savante de Neuchâtel, en Suisse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Société neuchâteloise des Sciences naturelles est une société savante fondée le en 1832 à Neuchâtel, en Suisse. Elle a pour but l’étude et le développement des sciences naturelles, principalement dans la région de Neuchâtel[1].
Fondation |
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Sigle |
SNSN |
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Bulletin de la Société neuchâteloise des sciences naturelles |
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Site web |
La Société des sciences naturelles de Neuchâtel, qui deviendra la Société neuchâteloise des sciences naturelles en 1893[2], naît en 1832 de l'importance accordée par le jeune Louis Agassiz à l'émulation scientifique. Fraîchement nommé aux Auditoires, il entreprend de fédérer un petit groupe de savants locaux afin d'échanger régulièrement leurs vues ainsi que les résultats de leurs travaux et lectures[3]. Les membres fondateurs sont, outre Louis Agassiz, Henri de Joannis, Henri Ladame, Louis Coulon, Jacques-Louis Borel et Auguste de Montmollin. La Société se choisit comme premier président le négociant Paul-Louis-Auguste Coulon[4].
Le caractère impérieux de la démarche qui anime Louis Agassiz transparaît dans l'"Avant-propos" au premier Mémoire publié par la nouvelle Société : « [...] il fallait se réunir, il fallait une vie scientifique commune, et il importait que les vues particulières se dirigeassent vers un but commun, qui est l'avancement de la science et le développement individuel »[5].
À ses débuts, la Société des sciences naturelles de Neuchâtel ne se cantonne pas aux sciences naturelles par excellence (botanique, géologie, zoologie, etc.) mais intègre des disciplines telles que l'horlogerie, le génie civil, les mathématiques ou la médecine. En ce début de XIXe siècle, l'approche scientifique est encore largement englobante[6].
En 1837, Louis Coulon reprend la présidence de la Société et conserve ce poste jusqu'en 1890[7]. En 1843, le pharmacien et botaniste Célestin Nicolet fonde une section à La Chaux-de-Fonds, dite des "Montagnes", qui maintient ses activités jusqu'en 1966[8].
En 1846, Louis Agassiz quitte, sur mandat du roi de Prusse, qui détient encore le titre de prince de Neuchâtel, l'Europe pour les États-Unis[7]. Avec son départ et celui de ses proches collaborateurs, la Société des sciences naturelles de Neuchâtel perd son principal moteur et animateur. Plus grave, dans le sillage de la révolution neuchâteloise du , l'Académie est supprimée. Le nouveau pouvoir républicain considère alors cette dernière avec hostilité et plusieurs professeurs, parmi lesquels Arnold Henri Guyot, François de Pourtalès ou Charles Léo Lesquereux, quittent Neuchâtel pour les États-Unis[7],[9].
Dans ce contexte, le retour en 1853 d'Édouard Desor, parti avec Agassiz, réanime la Société des sciences naturelles, son réseau intellectuel et les ambitions de ses membres[10]. En effet, en plus d'être pleinement dévoué à ses recherches[11], les nombreux contacts d'Édouard Desor, en Suisse comme à l'étranger, contribuent à abreuver l'assemblée des dernières nouvelles du monde scientifique.
La Société a organisé à plusieurs reprises la session annuelle de la Société helvétique des sciences naturelles : en 1855 à la Chaux-de-Fonds, en 1899[12] et en 1920[13] à Neuchâtel. Elle a aussi notamment participé à la sauvegarde, en 1930, du bois des Lattes[14] et ses tourbières[15],[16].
En 1844, afin de faciliter la circulation du savoir, la Société des sciences naturelles de Neuchâtel entreprend de publier les comptes rendus des débats tenus lors de ses séances dans le Bulletin de la Société des sciences naturelles de Neuchâtel[7]. À partir de 1897, à la suite du changement de nom de la Société, son organe est renommé Bulletin de la Société neuchâteloise des sciences naturelles[17]. Publié une fois par année, le Bulletin propose des articles sur toutes les disciplines dans lesquelles évoluent ses membres[6].
En 1835 paraît le premier Mémoire, publication destinée aux travaux les plus volumineux ou aux recueils d'articles sur un thème donné[7],[18].
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