Salomé (fille d'Hérodiade)
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Salomé, parfois Salomé II (en hébreu : שלומית, Shlomit ; en grec ancien : Σαλώμη, Salṓmē), est une princesse juive du Ier siècle mentionnée chez l'historiographe judéo-romain Flavius Josèphe. Fille d'Hérodiade et d'Hérode « fils d'Hérode », elle épouse en premières noces son oncle (le demi-frère de son père) Philippe II, puis Aristobule de Chalcis, roi d'Arménie Mineure[1].
Reine consort |
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Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle | |
Famille | |
Père | |
Mère | |
Conjoints | |
Enfant |
Aristobule (d) |
Dans le Nouveau Testament, une « fille d'Hérodiade » — habituellement identifiée par la tradition chrétienne à cette Salomé — est protagoniste d'un épisode des évangiles selon Matthieu[2] et selon Marc[3] qui est semblable à un récit vétérotestamentaire et à un autre populaire, profane. Son possible aspect scandaleux le rend peu vraisemblable pour certains historiens[4] : la fille — ou la « fillette »[5] — d'Hérodiade danse devant Hérode Antipas[6] qui est son beau-père, peut-être son père[5]. Charmé, celui-ci lui accorde ce qu'elle veut. Sur le conseil de sa mère, elle réclame alors la tête de Jean Baptiste, qu'Hérode Antipas fait apporter sur un plateau.
L'enfant sans désir propre qui apparaît dans l'épisode néotestamentaire devient un personnage de tentatrice sensuelle qui inspire les artistes, particulièrement aux XIXe et XXe siècles[7].