Saadia Gaon
rabbin du Xe siècle / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Saadia Gaon (\sɑ.dja ɡa.ɔ̃\[1]) (hébreu : רב סעדיה בן יוסף גאון סורא Rav Saadia ben Yosseph Gaon Soura, arabe : سعيد إبن يوسف الفيّومي Sa`īd ibn Yūsuf al-Fayyūmi), dit le Rassag (רס״ג), est un rabbin du Xe siècle (Égypte, 882 ou 892[Note 1] – Babylonie, 942 EC).
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Ancien cimetière de Safed (en) |
Nom dans la langue maternelle | |
Époque | |
Activités |
Rabbin, philologue, posseq, Gaon, traducteur de la Bible, poète, philosophe, traducteur, érudit |
Maître |
Eli ben Yehudah ha-Nazir (en) |
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Tafsir, Emounot vedeot, Siddur of Saadia Gaon (d), אבלה נפשי וחשך תארי (d) |
Sa vie est une suite de luttes et de batailles pour assurer la survie et la pérennité du judaïsme rabbinique babylonien[2] face à l'assimilation dans la civilisation arabo-musulmane conquérante, aux luttes d'influence entre les académies de la terre d'Israël et de Babylone, à celles opposant l'exilarque (dirigeant des exilés juifs de Babylonie) aux scholarques etc. Il est, surtout, le premier opposant majeur aux Karaïtes, adeptes d'un judaïsme scripturaliste qui rejette la Torah orale des rabbins.
Il répond à ces défis par une œuvre abondante et novatrice, devenant le premier adepte du judaïsme rabbinique à s'intéresser aux sciences profanes de son temps sans délaisser les domaines traditionnels. Ses travaux les plus connus de nos jours sont le Tafsir, premier commentaire rabbinique de la Bible, et le Sefer Emounot veDeot, première tentative majeure de conciliation entre la tradition juive rabbinique et la philosophie grecque.
La vie et l'œuvre de Saadia Gaon en font l'une des plus hautes autorités spirituelles et scientifiques de la période des Gueonim[3],[4]. Ses travaux ont fortement contribué à l'âge d'or de la culture juive en Espagne, lui assurant une place dans le judaïsme arabo-andalou à laquelle seul Moïse Maïmonide a pu prétendre par la suite[5].