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Rythme circadien dans l'espace
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Les organismes vivants possèdent pour la plupart des rythmes circadiens. Ces rythmes dérivent d’un ensemble d’interactions coordonnées entre molécules. Toutes ces interactions forment l’horloge endogène, elle est régulée par des cycles jour/nuit et des cycles de températures d’une période d’environ 24 heures chez beaucoup d’espèces en conséquence de la rotation de la Terre[1]. Le système circadien endogène des êtres vivants porte un rôle important dans la régulation de la physiologie et du comportement. Il contrôle en effet lui même d’autres horloges de l’organisme (dont les cycles d’ovulation et cycles de digestion par exemple)[réf. nécessaire]. Une désynchronisation de ces rythmes peut donc avoir des effets très néfastes sur la santé de l’organisme[2]. Dans l’espace, ces cycles jour-nuit s’alternent très différemment. Sur la station spatiale internationale, située à 350-400 km en orbite autour de la Terre, les astronautes en mission font face à l’enchaînement de 16 périodes d’obscurité et de jour toutes les 24 heures[3]. Pour ces humains dans l’espace, le manque de sommeil peut se révéler être un vrai danger pour la sécurité et la santé. Il peut affecter la synthèse de neurotransmetteurs, l’activité enzymatique du corps, le maintien d’une bonne température corporelle, la production d’hormones et beaucoup d’autres fonctions essentielles[4].
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