Rue Thibaud

La rue Thibaud est une voie du 14^e arrondissement de Paris.

14e arrt Rue Thibaud
Rue Thibaud vue depuis l'avenue du Général-Leclerc.
Situation
Arrondissement	14e
Quartier	Petit-Montrouge
Début	Avenue du Général-Leclerc
Fin	Avenue du Maine
Morphologie
Longueur	210 m
Largeur	12 m
Historique
Création	Vers ?
Géocodification
Ville de Paris	9247
DGI	9268
Géolocalisation sur la carte : Paris Rue Thibaud Géolocalisation sur la carte : 14e arrondissement de Paris Rue Thibaud
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Situation et accès

Cette rue débute avenue du Général-Leclerc pour finir avenue du Maine. Elle traverse ainsi le « triangle » du 14^e délimité par la rue Froidevaux, l’avenue du Maine, et l’avenue du Général-Leclerc.

La rue est accessible par le métro 4 aux stations Mouton-Duvernet et Alésia.

Origine du nom

Son nom provient de l'abbé Thibaud, ancien abbé de Sainte-Geneviève (XII^e siècle).

Historique

Cette ancienne voie du Petit-Montrouge, territoire de la commune de Montrouge, est ouverte sous la dénomination « rue d'Amboise » sur un terrain appartenant alors aux Hospices de Paris, en même temps que la rue Monthyon (actuelle rue Mouton-Duvernet) et la rue Brézin ^[1]. Après l'annexion par Paris du Petit-Montrouge, dont la majeure partie est englobée en 1860 dans le nouveau quartier du Petit-Montrouge du 14^e arrondissement, la voie prend son nom actuel en 1864.

C’est entre l'ancienne rue d'Amboise et le passage Rimbaut que fut construite, le long de la route du Maine, la première église Saint-Pierre de Montrouge. Elle fut inaugurée le 22 décembre 1847^[2].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

• Même si le tiers ouest de la rue est assez régulier, celle-ci dispose d'une certaine diversité architecturale, avec une majorité d'immeubles en pierre de taille ou pierre de taille et brique, ainsi que des immeubles en pierre de Paris. Ces immeubles datent pour la plupart de la seconde moitié du XIX^e siècle, notamment plusieurs de 1895 (dont une réalisation de l'architecte Wallon). On trouve également un immeuble Art déco (architecte Boucher, 1930). Quelques immeubles des années 1970 à 2000 viennent compléter l'ensemble.

• 
  Ouvrage édité en 1840 par J.-P. M. (Jacques-Paul Migne), rue d’Amboise (barrière d’Enfer).

Notes et références

1. Léon Aubert, Le Petit-Montrouge et l’église Saint-Pierre, Mersh & Seitz, 1938, p. 256.
2. « III. Un survol historique de Survol historique de la paroisse Saint-Pierre de Montrouge », sur lavoixdu14e.blogspirit.com (consulté le 28 avril 2021).

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