Robert Moses
architecte et urbaniste américain / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Robert Moses, né le à New Haven (Connecticut) et mort le à West Islip, dans l’État de New York, est un urbaniste américain, artisan de la rénovation de New York entre 1930 et 1970. Il est une des figures les plus controversées de l'histoire de l’urbanisme aux États-Unis.
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New York City Commissioner of Parks and Recreation | |
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Newbold Morris (en) | |
Secrétaire d'État de New York | |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nationalité | |
Formation |
Université Yale Université Columbia Wadham College Dwight School (en) |
Activités |
Parti politique | |
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Distinctions | |
Archives conservées par |
Département des manuscrits et des archives de la bibliothèque de l'université Yale (d) |
Robert Moses a été surnommé le « maître de la construction » de la moitié du XXe siècle. Il est l'architecte de la ville de New York, de Long Island, du comté de Rockland et du comté de Westchester.
En tant que concepteur d'une ville moderne, il est souvent comparé au Baron Haussmann du Second Empire à Paris. Ses réalisations en faveur des autoroutes plutôt que des réseaux de transport public ont permis de créer les banlieues modernes de Long Island. Il a influencé des générations d'ingénieurs, d'architectes et d'urbanistes qui ont propagé ses théories à travers le pays. Une de ses contributions majeures sur le plan urbain a été la réalisation d'un immense réseau de grands boulevards à New York.
Moses n'a jamais été élu à une fonction publique. Sa seule tentative a été lorsqu'il s'est porté candidat à la fonction de gouverneur de l'État de New York — en 1934 et en tant que républicain — qui s'est soldée par un échec cuisant face à son adversaire politique. Néanmoins, il est à l'origine de la création et de la gestion de nombreuses organisations publiques lui permettant d'acquérir une autonomie face aux élus et aux organismes publics. Grâce à Moses, l'État de New York, parmi tous les États américains, peut se targuer du plus grand nombre de sociétés vouées à l’aide sociale, ayant besoin de locaux et d’infrastructures à New York, donc de services de maintenance qui représentent 90 % de la dette de l'État.
En étant à la tête d'organisations diverses, il a contrôlé des millions de bénéfices issus de ses projets comme les péages, et il avait le pouvoir d'émettre des obligations pour emprunter de vastes sommes lui permettant d'entreprendre des projets risqués, avec peu ou pas de contributions d'organismes législatifs. Cet avantage lui a permis d'éviter la manipulation et le contrôle d'actions par d'autres personnes, en évitant le risque de retrait intempestif de leurs actions ou la pose de clauses sur l'utilisation des fonds. Cette autonomie lui a permis de ne pas avoir à affronter les critiques possibles émanant de citoyens sur ses projets de travaux publics.
Après la Grande Dépression, les projets de Moses étaient considérés comme indispensables pour favoriser le développement de la région. Il a participé à la réalisation de deux expositions universelles en 1939 et en 1964. Moses est aussi à l'origine de la décision de l'installation du siège social des Nations unies à Manhattan, et non à Philadelphie, en contribuant à réunir l'argent et à trouver les terrains nécessaires à la réalisation de ce projet.