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L'épreuve du relais 4 × 100 mètres masculin des championnats du monde 2013 s'est déroulée le dans le Stade Loujniki, le stade olympique de Moscou, en Russie. C'est la dernière épreuve de la compétition, ce qui est inhabituel. Ce relais est remporté par l'équipe de Jamaïque (composée dans l'ordre de Nesta Carter, Kemar Bailey-Cole, Nickel Ashmeade et Usain Bolt), ce qui en fait la 5e victoire consécutive majeure de cette nation, Jeux olympiques et Championnats du monde confondus, malgré l'ultérieure disqualification, tardivement décidée, de sa victoire de 2008.
Sport |
Athlétisme Relais 4 × 100 mètres |
---|---|
Lieu(x) | Moscou |
Date | |
Nations | 23 |
Participants | 92 |
Site(s) | Stade Loujniki |
Vainqueur | Jamaïque |
---|---|
Deuxième | États-Unis |
Troisième | Canada |
Les différents records de cette épreuve (ceux du monde, des championnats et ceux de chaque continent) étaient les suivants juste avant les championnats 2013 :
Pour se qualifier pour cette compétition, il fallait avoir réalisé moins de 39 s 20 entre le et le [1], lors de compétitions officielles programmées avec au moins trois sélections nationales au départ.
Uniquement un résultat par équipe nationale.
1 | États-Unis « Red » | 37 s 58 | Monaco | |
2 | Racers Lions Track Club | 37 s 75 | Londres | |
3 | Canada | 38 s 33 | Monaco | |
4 | Royaume-Uni | 38 s 39 | Gateshead | |
5 | Allemagne | 38 s 41[2] | Ratisbonne | |
6 | France | 38 s 45 | Londres | |
7 | Ukraine | 38 s 56 | Kazan | |
8 | Pologne | 38 s 71 | Gateshead | |
9 | Australie | 38 s 71 | Londres | [3] |
10 | Bahamas | 38 s 77A | Morelia | |
11 | Espagne espoirs | 38 s 87 | Tampere | |
12 | Japon | 38 s 90 | Tokyo | [4] |
13 | Hong Kong | 38 s 94 | Pune | |
14 | Trinité-et-Tobago | 39 s 03A | Morelia | |
15 | Italie | 39 s 05 | Gateshead |
Sont également qualifiées les équipes nationales suivantes qui ont réalisé moins de 39 s 20 en 2013 :
Toutes ces 19 équipes ont obtenu un meilleur temps en 2012 (sauf les Bahamas, l'Espagne et l'Ukraine). Ont également obtenu en 2012 un temps inférieur à 39 s 20 : la Russie (nation hôte), le Brésil, Saint-Kitts, la Suisse, Taïwan et le Venezuela. Le Brésil[5], la Suisse et l'Afrique du Sud qui avaient le minima en 2012 n'ont pas sélectionné d'équipe de relais.
Sont donc engagées avec un temps de qualification inférieur à 39 s 20 obtenu en 2012 les équipes suivantes :
Ce qui fait un total de 23 équipes et 131 relayeurs.
Les deux premières équipes de chaque série (Q) ainsi que les deux meilleurs temps (q) sont qualifiés pour la finale.
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Le dernier jour de la compétition, sur deux tours (trois séries qui font fonction de semi-finales), de façon inhabituelle (c'est traditionnellement le relais 4 x 400 m qui conclut les grands championnats), que le dernier podium est attribué, pour couronner en passant Usain Bolt et son huitième titre de champion du monde. Comme aux précédents Jeux (ceux de 2008 et de 2012) et aux précédents Mondiaux (ceux de 2009 et de 2011), le titre allait se jouer entre « son » équipe jamaicaïne, avec sa série de quatre titres majeurs consécutis, et l'équipe américaine, son challenger : il faut remonter à Osaka 2007, pour retrouver les Jamaïcains seconds. Comme pronostiqué, Bolt franchit la ligne d'arrivée en tête en un temps de 37 s 36, meilleur temps de l'année et 6e meilleure marque de tous les temps. Seul Bolt avait battu ce temps quatre fois, avec trois records du monde à la clé (Pékin 2008, Berlin 2009, Daegu 2011 et Londres 2012) avec la seule exception du relais américain capable de frôler l'exploit en 37 s 04 à Londres, record d'Amérique du Nord. Il précède Justin Gatlin de 30/100e, davantage qu'à Londres, mais une victoire nette et sans appel. Pourtant, Bolt accusait plus d'un mètre de retard sur Gatlin lors du dernier échange de témoin. Qui plus est, en se déportant sur sa droite et en marchant en dehors de son couloir, Gatlin gêne ostensiblement Bolt, l'obligeant même à le contourner avant de prendre sa lancée vers la ligne droite d'arrivée. S'il y avait eu réclamation, les Américains risquaient la disqualification qu'ils avaient frôlée lors des séries, Gatlin faisant le geste de « nous l'avons échappé belle » en s'épongeant le front juste après son arrivée.
Pour la troisième marche du podium, le Canada et la Grande-Bretagne rééditent, à front renversé, le scénario des Jeux londoniens, où le Canada avait été disqualifié dans les pleurs après être arrivé troisième en 37 s 80. Cette fois-ci c'est un James Ellington en pleurs, cachant sa déception sous une serviette, alors qu'il s'apprêtait avec ses coéquipiers à assister à la dernière cérémonie protocolaire des championnats. Les Britanniques sont disqualifiés pour la 5e fois consécutive dans un championnat majeur. Le Canada se voit donc classé 3e, à 6/100e du record canadien de 1999. La série obtenue par les autres équipes finalistes est également impressionnante : l'Allemagne, 4e, est à 2/100e du record national, les Pays-Bas, 5e, à 8/100e du leur, deux records obtenus en 2012. Enfin, le Japon 6e n'est qu'à 20/100e de son record asiatique. Seul ce dernier et Trinité-et-Tobago n'améliorent pas en finale leur temps obtenu en séries.
Dans ces séries, seules trois équipes n'établissent pas leur meilleur temps de l'année : Hong Kong, la France et Taïwan. Quatre battent leur record national : l'Espagne, première équipe non-qualifiée, les Bahamas et la Barbade (qui battent leur record obtenu en altitude) et la Corée du Sud. Le bilan 2013 ne laisse que deux équipes dans la liste des dix meilleurs temps de l'année : les États-Unis qui avaient couru en 37 s 58 à Monaco et la France, très loin de son 38 s 45 dans le même meeting.
22 équipes ont franchi la ligne d'arrivée avec le témoin à la main (l'Australie est le seul cas d'une équipe qui ne termine pas sa course). 131 sprinters figuraient dans la liste des relayeurs participants, deux fédérations faisant appel à des spécialistes du 400 m (Alberth Bravo et Matteo Galvan) et les Britanniques au spécialiste du 200 m James Ellington, alors que six autres sprinters britanniques étaient prévus et inscrits. La Jamaïque est la seule à avoir changé deux de ses relayeurs et deux autres, un seul, malgré le temps très court entre les séries et la finale.
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