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arrestations de Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les Rafles de Périgueux ont lieu à Périgueux (Dordogne) le et le . La rafle de 1942 concerne uniquement les Juifs étrangers et celle de 1944 inclut les Juifs français.
Rafles de Périgueux | |
Type | Rafle (Shoah en France) |
---|---|
Pays | France |
Localisation | Périgueux |
Organisateur | 1942 : Régime de Vichy 1944 : Reich allemand |
Date | |
Participant(s) | police et gendarmerie françaises (1942) Milice (1944) |
Répression | |
Arrestations | 272 (1942) 211 (1944) : Juifs, communistes, francs-maçons, résistants ou simples suspects |
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La rafle du concerne uniquement les Juifs étrangers[1],[2],[3].
272 personnes sont interpellées par la police et la gendarmerie, envoyées à Drancy puis au camp d’Auschwitz[4].
Le Isaac Schneersohn, son fils Michel, était connu pour avoir présidé la cour martiale de Charles Platon, est un des ministres de Philippe Pétain, Isaac réfugié en Dordogne, assiste à l'arrestation de dizaines de familles juives à Périgueux. Il décide de fonder à Grenoble, dans la clandestinité, le Centre de documentation juive contemporaine[5].
La rafle du inclut les Juifs français[1],[6].
Pour préparer la rafle, le , une réunion se tient à Périgueux, au siège de la Milice, 61, rue Victor-Hugo, avec le lieutenant-colonel Hachette, commandant du groupement des forces du maintien de l'ordre œuvrant en Dordogne et de Victor Denoix, chef départemental de la Milice[1].
211 personnes sont arrêtées. Ce sont des juifs, communistes, francs-maçons, Résistants ou simples suspects. Ils sont regroupés au cinéma Le Palace, 15, rue Bodin[7], par la police française du gouvernement de Vichy et la milice, pour être livrés à l'occupant nazi. Une cinquantaine de personnes sont libérées. Les autres sont internés au camp de Saint-Paul-d'Eyjeaux, près de Limoges en Haute-Vienne, ou envoyés dans les chantiers de travaux forcés. Une trentaine de personnes sont déportées vers les camps de concentration ou d'extermination nazis[6].
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