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ancien pays De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La république de Nouvelle-Grenade (en espagnol : República de la Nueva Granada) est une ancienne république centralisée formée par la Colombie, le Panama et la Côte des Mosquitos, ce dernier territoire étant intégré aujourd'hui dans le Nicaragua. Elle succède au district de Nouvelle-Grenade, après la dissolution de la Grande Colombie en 1830 et est remplacée par la Confédération grenadine en 1858.
Drapeau |
Armoiries |
Devise | Liberté et ordre |
---|
Statut | République (présidentialisme) |
---|---|
Capitale | Bogota |
Langue(s) | Espagnol |
Religion | Catholicisme |
Monnaie |
Real colombien Peso colombien |
Fuseau horaire | -5 |
Mort de Simón Bolívar | |
1831 | Convention grenadine |
1832 | République unitaire |
1839 | Première guerre civile |
1843 | Régime autoritaire |
Constitution fédérale |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
La république de Nouvelle-Grenade nait de la désagrégation de la Grande Colombie après les indépendances du Venezuela (le ) et de l'Équateur (le ).
Ce qui reste de la Grande Colombie, correspondant au District de Nouvelle-Grenade (regroupant les actuels pays de Colombie, du Panama ainsi que la côte des Mosquitos dans l'actuel Nicaragua) se regroupe le lors de la convention d'Apulo sous la vice-présidence provisoire de Domingo Caicedo.
Le , la Convention grenadine fait du pays une république centralisée avec des tendances fédérales appelée république de Nouvelle-Grenade (espagnol : República de la Nueva Granada). Un régime présidentiel est établi et Francisco de Paula Santander est élu par le Congrès de la république de Colombie pour quatre ans. La nouvelle constitution est adoptée le .
En 1858, un changement constitutionnel transforme le République de Nouvelle-Grenade en un État plus décentralisé nomme Confédération grenadine, amorçant là la période de fédéralisme qu'a connu le pays entre 1858 et 1886.
Selon la constitution[1], le territoire de la république de Nouvelle-Grenade est divisé en provinces. Chaque province se compose d'un ou plusieurs cantons, et chaque canton est divisé en districts paroissiaux.
Les provinces de 1832 sont celles qui participèrent à la Convention grenadine[2] :
En 1843 il y a 20 provinces, 131 cantons, 810 districts paroissiaux, 70 aldeas et 2 territoires nationaux : celui de Caquetá (capitale : Mocoa), au sud-est du pays et comprenand toute la région amazonienne de l'actuelle Colombie, et celui de La Guajira, dans la péninsule homonyme[2].
Ces 20 provinces sont Antioquia, Bogota, Buenaventura, Cartagena, Casanare, Cauca, Chocó, Mariquita, Mompós, Neiva, Pamplona, Panama, Pasto, Popayán, Riohacha, Santa Marta, Socorro, Tunja, Vélez et Veragua[2]. En 1853, les cantons sont abolis.
Entre 1843 et 1848 sont créées les provinces de Barbacoas (qui avait été supprimée) et Túquerres, et entre 1848 et 1856 celle de Azuero, Zipaquirá, Córdoba, Cundinamarca, Chiriquí, Medellín, Ocaña, Santander, Soto, Tequendama, Tundama et Valle de Upar[2],[3].
En 1856, les différents gouvernements, cédant aux fortes tendances régionalistes existantes, ont donc divisé la république de Nouvelle-Grenade en 36 provinces[4],[2] :
La république de Nouvelle-Grenade comprend des territoires situés à la périphérie du pays[2] :
Selon le recensement de 1851, la république de Nouvelle-Grenade compte un total de 2 240 054 habitants, dont 1 086 705 hommes et 1 153 349 femmes.
La répartition par province est la suivante[3] :
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