Le nom de la sous-famille dérive de celui du genre Polyommatus, qui vient du grec polus, «beaucoup», et ommatos, «œil», en référence aux nombreux ocelles ornant le revers de leurs ailes, analogues aux cent yeux du GéantArgos[1].
De nombreuses espèces de Polyommatinae sont appelées en français des «Azurés» (pour celles qui ont le dessus des ailes bleu) et/ou des «Argus» (pour celles qui ont de nombreux ocelles). En anglais, on les appelle les blues.
Bien que cette sous-famille ait été très étudiée, sa composition et sa phylogénie restent largement énigmatiques. En 1973, John N. Eliot disait: «Je dois admettre mon échec quant à la division de cette grande tribu en plusieurs grands groupes naturels. J’ai dû me résoudre à créer pas moins de trente sections, la plupart d’entre elles étant au niveau de la sous-section ou du genre»[2][réf.souhaitée]. Les progrès de la phylogénétique moléculaire ont récemment permis de mieux comprendre la structure de certains groupes, notamment les genres apparentés au genre type Polyommatus (sous-tribu des Polyommatina)[3].
D'après Tree of Life Web Project(19 mai 2008)[4], avec la mise à jour de Talavera et al. (2013)[3] pour les Polyommatina:
“I have to admit complete failure in my efforts to find a satisfactory basis for subdividing this very large tribe into a few major natural groups. I have therefore fallen back on naming no less than thirty ‘sections’, many of them of no more than subsection or even generic worth.”
(en) Gerard Talavera, Vladimir A. Lukhtanov, Naomi E. Pierce et Roger Vila, «Establishing criteria for higher-level classification using molecular data: the systematics of Polyommatus blue butterflies (Lepidoptera, Lycaenidae)», Cladistics, Londres, Wiley-Blackwell, vol.29, no2, , p.166-192 (DOI10.1111/J.1096-0031.2012.00421.X, lire en ligne)..