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personnalité politique suisse (PRD/GL) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Peter Hefti, né le à Zurich (originaire de Schwanden) et mort le à Glaris Sud, est une personnalité politique suisse, membre du Parti radical-démocratique.
Peter Hefti | |
Portrait, 1971. | |
Fonctions | |
---|---|
Conseiller aux États Président du conseil en 1980-81[n 1] | |
– | |
Législature | 38e à 43e |
Groupe politique | libéral-radical (RL) |
Successeur | Fritz Schiesser |
Député au Grand Conseil du canton de Glaris | |
– | |
Président du Conseil communal de Schwanden | |
– | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Zurich |
Date de décès | (à 89 ans) |
Lieu de décès | Glaris Sud |
Nationalité | suisse |
Père | Hans Hefti |
Enfants | Thomas Hefti |
Entourage | Peter Hefti (grand-père) |
Profession | Avocat |
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Il est député du canton de Glaris au Conseil des États de à .
Peter Hefti naît le à Zurich. Il est originaire de Schwanden, dans le canton de Glaris[1].
Son père, Hans Hefti[1], est conseiller d'État du canton de Glaris de 1937 à 1950 ; sa mère, née Erika Haab, est la fille du conseiller fédéral Robert Haab[2]. Son grand-père homonyme, Peter Hefti[1], est également conseiller d'État du canton de Glaris, de 1899 à 1906[3].
Il épouse en 1958 Ursula Spoerry[1], juriste[4] et fille d'un économiste[1]. Ils ont deux enfants[4], dont Thomas Hefti, conseiller aux États de 2004 à 2023.
Après avoir obtenu sa maturité gymnasiale à l'École cantonale de Zurich (de), il fait des études de droit à Berne, Zurich, Genève et Bâle, couronnées par un doctorat de l'Université de Berne en 1947[1],[5]. Il accomplit par la suite une formation postgrade aux États-Unis, à l'université du Michigan[1],[5], puis exerce la profession d'avocat à Glaris[1] dans son propre cabinet (brevet d'avocat obtenu à Zurich)[4].
Il a le grade de caporal à l'armée[6].
Il est élu à la Cour pénale du canton de Glaris par la Landsgemeinde en 1952[1] et réélu à deux reprises (en 1956[7] et 1959[8]). Il est ensuite élu président du Tribunal cantonal glaronais par la Landsgemeinde de Glaris en 1963[9] et réélu à huit reprises (1965[10], 1968[11], 1971[12], 1974[13], 1978[14], 1982[15] et 1986[16]). Il ne peut pas se présenter pour un dixième mandat en 1990, la Landsgemeinde glaronaise ayant adopté deux ans plus tôt une disposition constitutionnelle fixant à 65 ans l'âge limite pour l'exercice des fonctions de conseiller d'État, de président de tribunal et de député au Conseil des États[17],[18],[19].
Il meurt le à Glaris Sud[1].
Il est député au Landrat du canton de Glaris de 1953 à 1968[1], puis conseiller aux États radical de à [20]. Il préside la chambre basse du parlement suisse de à [20].
Il est membre de 300 commissions parlementaires, dont celle des affaires militaires, du commerce extérieur et des CFF, et préside la délégation des finances. Il est également délégué auprès de l'Union interparlementaire[1]. Ayant atteint l'âge limite de 65 ans, il ne peut pas se présenter pour un septième mandat en 1990[17],[18].
Il est par ailleurs conseiller communal (exécutif) de Schwanden à partir de 1959, puis président de ladite commune de 1978 à 1986[1].
Il se présente en 1982 à la succession de Fritz Honegger au Conseil fédéral, mais n'obtient qu'une seule voix[17].
Il défend entre autres les intérêts de l'industrie, ceux des régions périphériques et des régions de montagne et ceux de l'économie hydraulique et se profile sur les questions énergétiques[1].
Il est le seul parlementaire à voter contre l'institution d'une commission d'enquête parlementaire en 1989 sur l'affaire Kopp[17], souhaitant attendre le rapport de l'enquête administrative[21].
Il est administrateur de nombreuses sociétés (notamment Vereinigte Webereien Sernftal, usines électriques Sernf-Niederenbach à Schwanden, Zervreila à Vals, AKEB à Lucerne, Therma (de) à Schwanden, assurances Vita et Zurich assurance)[1].
Il est également membre du comité de la Société suisse des constructeurs de machines[1].
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