Opération Nimrod
siège qui a eu lieu du 30 avril au 5 mai 1980 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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L'opération Nimrod est une opération militaire ayant mené au siège de l'ambassade iranienne de South Kensington, à Londres, du 30 avril au , à la suite de son attaque par un groupe de six hommes armés. Ceux-ci prennent en otages vingt-six personnes, majoritairement des employés de l'ambassade, mais aussi quelques visiteurs et le policier qui gardait l'édifice. Ils sont membres d'un groupe arabo-iranien militant pour l'établissement d'une souveraineté nationale arabe dans la province du Khouzistan, au sud du pays. Ils demandent également la libération des prisonniers arabes de la région ainsi que leur propre sauf-conduit hors du Royaume-Uni[1]. Le gouvernement britannique répond rapidement qu'il ne leur permettra pas de quitter le pays en toute impunité, et lance alors le siège. Dans les jours suivants, les négociateurs de la police réussissent à faire libérer cinq otages en échange de concessions mineures, comme la diffusion des revendications des preneurs d'otages à la télévision britannique.
Date | 30 avril - |
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Lieu | Londres |
Issue |
Réoccupation de l'ambassade, Preneurs d'otages neutralisés, Libération de la plupart des otages |
Royaume-Uni | Front Démocratique Révolutionnaire pour la Libération de l'Arabistan |
• John Dellow (en) • Peter de la Billière • Hugh Michael Rose |
• Oan Ali Mohammed † |
30 à 35 hommes du SAS | 6 hommes |
1 blessé | 5 morts 1 prisonnier |
24 otages délivrés
(dont 2 blessés)
2 otages tués
Coordonnées | 51° 30′ 06″ nord, 0° 10′ 19″ ouest |
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Au soir du sixième jour du siège, le groupe armé, frustré du manque de progrès significatif dans les négociations, tue un otage et jette son corps hors de l'ambassade. Le gouvernement britannique décide alors d'envoyer le Special Air Service (SAS), une unité des forces spéciales de la British Army, afin de le déloger et libérer les otages. Les soldats, arrivés par le toit, forcent l'entrée en passant par les fenêtres. Le raid dure dix-sept minutes, au cours desquels un otage et cinq des six terroristes sont tués. Le SAS fera plus tard l'objet d'accusations de meurtre, la mort de deux des terroristes ayant été jugée inutile, mais l'enquête qui suivra les en blanchira. Le sixième terroriste sera jugé et condamné à vingt-sept années de réclusion dans une prison britannique.
Les preneurs d'otages et leur cause sont largement oubliés après la guerre Iran-Irak, qui débute en septembre de la même année, et la résolution de la crise iranienne des otages débutée l'année précédente. L'opération a néanmoins largement contribué à la renommée du SAS, alors peu connu, et à renforcer la réputation du Premier ministre de l'époque, Margaret Thatcher. Par la suite, le SAS fait rapidement face à une forte hausse des candidatures de personnes inspirées par l'opération, ainsi qu'à des demandes d'expertise de gouvernements étrangers.
Ce n'est qu'en 1993 que le 18 Princess Gate, où était logée l'ambassade et qui avait subi des dégâts importants, accueille à nouveau les diplomates iraniens.