Objectifs d'Aichi
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Les « Objectifs d'Aichi » (au nombre de vingt), constituent le nouveau « Plan stratégique pour la diversité biologique 2011-2020 » pour la planète, adopté par les Parties à la Conférence de Nagoya sur la biodiversité (CDB) en octobre 2010[1]. (« Aichi » renvoie au nom de la préfecture d'Aichi, au Japon).
C'est le nouveau « cadre général sur la biodiversité non seulement pour les conventions relatives à la biodiversité, mais pour le système des Nations unies en entier.
Les Parties ont accepté de convertir ce cadre international général en stratégie et plan d’action nationaux pour la biodiversité d’ici deux ans » [1]. Il vise à "Vivre en harmonie avec la nature", avec comme vision à l'horizon 2050 que d'ici là, « la diversité biologique est valorisée, conservée, restaurée et utilisée avec sagesse, en assurant le maintien des services fournis par les écosystèmes, en maintenant la planète en bonne santé et en procurant des avantages essentiels à tous les peuples »[1].
Les parties se sont notamment entendues[1] pour
- réduire au moins de moitié, ou lorsque c’est possible à près de zéro, le taux de perte d’habitats naturels, y compris les forêts ;
- fixer un objectif de sauvegarde de la biodiversité pour 17 % des zones terrestres et des eaux continentales et pour 10 % des zones marines et côtières ;
Les gouvernements s’engagent en outre à restaurer au moins 15 % des zones dégradées et feront un effort spécial pour réduire les pressions affligeant les récifs coralliens.
Aucun objectif d'Aichi n'a été respecté[2]. Le Cadre Mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal succède aux objectifs d'Aichi pour la décennie 2020-2030.