Non-conformité de genre dans l'enfance
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La non-conformité de genre dans l'enfance est un phénomène au cours duquel les enfants pré-pubères ne sont pas conformes aux attentes de genre sociologiques ou psychologiques, ou qu'ils s'identifient comme étant de l'autre sexe[1]. Le rapport annuel sur les droits fondamentaux dans l'Union européenne adopté en 2018 encourage les États membres à « dépathologis[er les] identités transgenres » et à « empêcher que la variance de genre dans l’enfance ne devienne une nouvelle pathologie dans la classification internationale des maladies »[2] dont a été retirée la transidentité.
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Un comportement typique chez ces personnes peut inclure une propension au travestissement (mais non limité à celui-ci), le refus de prendre part à des activités traditionnellement adaptées à leur genre assigné à la naissance, le choix plus ou moins exclusif de camarades de jeux du sexe opposé et des activités sociales et ludiques individuelles et collectives associées. L'« atypicité » de genre peut aussi se présenter à travers le jeu, par exemple des enfants qui joueraient ou qui participeraient à des scénarios de jeux généralement associés au genre opposé ; par exemple, un garçon jouant avec des poupées, et une fille jouant avec des camions. Il y a encore la volonté d'être nommé au féminin, assurer que son sexe n'est pas celui de naissance, pour les petits garçons jouer à la mariée et imposer son désir aux autres petits garçons quand ils ne l'ont pas encore rejeté. Tout cela n'est bien sûr considéré comme « atypique » que dans la mesure où l'on attend des enfants qu'ils se conforment à une norme sexuée, en montrant de l'intérêt pour les jouets sexués qui correspondent à leur sexe assigné[3],[4]. Plusieurs études ont corrélé une non-conformité de genre de l'enfance avec une éventuelle homosexualité ; dans ces études, une majorité de personnes qui s'identifient gays ou lesbiennes s'auto-identifiaient de genre non conforme quand ils ou elles étaient enfants[5],[6],[7].
La communauté thérapeutique est actuellement divisée sur la réponse appropriée à proposer aux enfants de genre non-conforme. Des traitements visant à bloquer la puberté, permettant de laisser le temps aux enfants de se déterminer, sont proposés aux Pays-Bas, États-Unis, Royaume-Uni ou Canada, mais encore rarement en France (en 2015)[8]. La non-conformité de genre n'est pas une maladie mentale mais une variation "maladaptive" des comportements sexués évolués, elle n'est ni engendrée par une mauvaise éducation ou par une faute morale mais par de nombreux phénomènes lors de l'embryogenèse et son rapport aux androgènes prénataux[9]. Au delà de la préférence de jouet atypique, la décision d'une prise en charge médicale de l'enfant et de l'adolescent dysphorique est surtout concentré sur sa détresse (dysphorie physiologique, génitale, sociale etc.) plutôt qu'une tentative de rendre normaux des enfants homosexuels comme nous pouvons l'entendre dans certains mouvements terf identitaires[10].