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chef alaouite du Tafilalet De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Moulay Chérif[N 1] (en arabe : مولاي الشريف), ou Moulay Ali Chérif[N 2], né en 1587 et mort le à Sijilmassa[réf. nécessaire], au Maroc, est un chérif, chef de la famille alaouite et émir du Tafilalet que les habitants proclamèrent souverain en 1631[5] car ils se sentaient menacés par la zaouïa de Dila.
Moulay Chérif مولاي الشريف ⵎⵓⵍⴰⵢ ⵛⵛⵔⵉⴼ | |
Titre | |
---|---|
Émir du Tafilalet | |
– 1636/1640[1] | |
Prédécesseur | Aucun (Poste créé) |
Successeur | Moulay Mohammed |
Biographie | |
Dynastie | Alaouite |
Nom de naissance | Mohammed Chérif[2] ben Ali ben Mohammed[3] al-Alaoui |
Date de naissance | |
Date de décès | |
Lieu de décès | Sijilmassa |
Père | Moulay Ali Chérif[4] |
Enfants | Moulay Mohammed Moulay Rachid Moulay Ismaïl |
Religion | Islam sunnite |
|
|
Monarques du Maroc | |
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Moulay Chérif naît en 1587[4]. Le premier de ses ancêtres — originaire de Yanbu[6], dans le Hedjaz — à s'être installé dans le Tafilalet fut Hassan ben al-Qassim, « dit “al-Dakhil” ou “premier arrivant” »[7], qui s'enracina à Sijilmassa[7], la capitale de la région, au milieu du XIIIe siècle[7],[6].
Ses arrières-arrières-grands-parents sont Youssef fils du saint Ali Chérif[8] et, son épouse, Seyida (Madame) Khalifa Talakakin Sanhaja, une descendante des Almoravides[9]. Youssef fut notamment l'héritier de la zaouia de son père, position qu'il accéda après certaines oppositions en faveur de son grand frère Sidi Mohammed[8]. De Youssef et son épouse Khalifa seraient nés les Alaouites et de son grand-frère Sidi Mohammed fut continuer la lignée Filali[8].
En 1631, les habitants de Tafilalet s'adressent à Moulay Chérif — chef de la famille alaouite[4] — pour faire face à la poussée de la zaouïa de Dila[10]. Devant le refus de soumission de la localité de Tabouâsamt, et l'arrivée imminente des Dilaïtes dans la localité même, il demande l'appui de la Zaouïa d'Illigh dirigée par Ali Bou Hassoun Essemlâli. Celui-ci accepte tout d'abord avant de renoncer. Moulay Chérif repousse les dilaïtes de Muhammad al-Hajj ad-Dila'i, puis signe une paix avec lui en 1634-1635.
Il abdique en 1636/1640[1] laissant le choix aux habitants de Sijilmassa de décider qui sera son successeur. Son fils aîné Mohammed est finalement désigné pour lui succéder.
Moulay Chérif est le père de 208 enfants, dont 84 garçons et 124 filles[11]. Parmi les enfants qu'il eut avec ses épouses et concubines esclaves figurent:
D'une de ses épouses nait:
Une arabe, les détails connus sur cette femme sont qu'elle fut belle et que Moulay Chérif lui prêtait beaucoup d'affection[12]. Leur fils est:
Mubaraka bint Yark (prononcé Mbarka bint Yarg)[15] fut une esclave mulâtre de la tribu des Oulad Yahya ben Diman[15], cités comme étant des M'ghafra de l'Adrar[16],[15], qui fut vendue aux chefs de la tribu des oulad Jerar[15]. Ces derniers la vendirent au chef de la zaouïa d'Illigh Bou Hassoun el-Semlali[15], et lorsque Moulay Chérif fut captif chez ce dernier il lui donna Mubaraka comme esclave concubine[15], et lui offrit cette dernière lors de sa libération en 1636[15]. Selon certaines sources Mubaraka et Moulay Chérif eurent un fils Moulay Ismail pendant sa captivité[16], ce qui explique pourquoi certaines chroniques explique qu'il est né au Souss[15]. Mais des écarts trop étendus sur sa date de naissance rendant cela très improbable. Puisque d'autres chroniques expliquent qu'il est né l'année même de la bataille de la Qa'a[15] soit en 1645. Enfin selon les propres dires de Moulay Ismail les M'grafras sont ses oncles maternels[17], sans plus d'explication sur ce degré de parenté, mais cela implique que sa mère, dans ce cas est une femme née libre musulmane[17]. On attribue à Mubaraka comme fils:
Moulay Ismail eut un frère propre:
Peu d'information parvint sur ses autres enfants, et pas d'autres détails ne subsistent sur ses autres épouses. Parmi ses autres fils figurent:
Moulay Chérif meurt à Sijilmassa le [21]. A sa mort, son fils aîné Moulay Mohammed est réaffirmé souverain[22].
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