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architecte et urbaniste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Michel Écochard est un architecte et urbaniste français né le à Paris, où il est mort le [2],[3].
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Michel Marie Léon Écochard |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Archives conservées par |
Institut français d'architecture (061 Ifa, ECOMI)[1] |
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Michel Écochard est élève de l’École nationale supérieure des beaux-arts dans l'atelier Paul Bigot puis de Charles Lemaresquier. Il obtient son diplôme en .
II commence sa carrière à l’étranger au Levant, alors sous mandat français. Il obtient un premier poste en 1932 comme architecte du service des Antiquités en Syrie. Il participe à la restauration de certains monuments dont la porte du temple de Bel à Palmyre. Il étudie l’évolution des bains de Damas du XIe au XXe siècle, et avec Jean Sauvaget celle des monuments ayyoubides de Damas. Ces études archéologiques lui offrent une initiation à l’urbanisme[4].
Il devient architecte-conseil du gouvernement syrien de 1932 à 1939 et directeur du service de l’urbanisme en Syrie de 1940 à 1944. Il établit les plans d’urbanisme des principales villes syriennes et de Beyrouth[5].
Il part ensuite pour le Maroc, alors sous protectorat français, pour occuper de 1946 à 1953 le poste de directeur du service de l’urbanisme[6]. Il travaille en particulier à Casablanca[7]. Il s'implique à cette époque, dans le mouvement moderne et participe aux Congrès internationaux d'architecture moderne.
Enfin à partir de 1955, il ouvre une agence privée à Paris, avec les jeunes architectes Pierre Riboulet, Gérard Thurnauer et Jean Renaudie et poursuit une carrière internationale. Il réalise des plans d’aménagement de Dakar (1963-1967), Damas (1964-1968), Beyrouth (1961-1963), Tabriz (1966-1968), une nouvelle capitale pour le Sultanat d’Oman (1973). Il conçoit également plusieurs musées et de grands équipements scolaires, universitaires et hospitaliers en Afrique (Cameroun, Congo, Côte d'Ivoire) et au Proche-Orient (Iran, Koweït, Liban).
En France, dans les années 1960, Michel Écochard construit la maison de la Culture de Nanterre, l’École de la Sécurité sociale à Lyon, une école primaire à Martigues. Il réalise également l’aménagement de la zone à urbaniser en priorité (ZUP) de Martigues et l’étude d’un centre d’estivage à Cervione en Corse[8].
En 2012, la Ville de Martigues baptise une place située dans le quartier de la ZUP Notre-Dame des Marins du nom de Michel Écochard, en reconnaissance de la qualité du travail architectural pour l'école Di Lorto qu'il a réalisée, et du caractère structurant des options d'aménagement urbain définies dans les années 1960[9],[10].
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