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Manœuvre sur les arrières
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La manœuvre sur les arrières est une stratégie opérationnelle consistant à surgir dans le dos de l'ennemi pour le forcer à mener une bataille dans une position défavorable (à front renversé), menacer son ravitaillement et couper sa retraite[1] en s'aidant d'un corps secondaire qui fixe l'ennemi et sert de diversion[2],[3],[4]. Cette manœuvre, à l'instar de la manœuvre en position centrale, est théorisée dans la seconde moitié du XIXe siècle par le général Hubert Camon[5].
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Cette manœuvre est utilisé par Napoléon durant la première campagne d'Italie (1796-1797) à la bataille de Lodi et à la fin de la bataille de Castiglione[2],[3] et connut un succès particulier durant la campagne d'Allemagne (1805) à la bataille d'Ulm[6].
Napoléon s'est peut-être inspiré de Turenne qui avait exécuté une manœuvre assez similaire durant la guerre de Hollande[réf. nécessaire]. En effet, en 1674, il avait fait traverser les Vosges à son armée en plein hiver et était tombé par surprise sur les arrières de l'ennemi, remportant les batailles de Mulhouse et de Turckheim[7].