Il est admis au concours du prix de Rome en mars 1889. Attaché à la mission archéologique de l’Afrique du Nord, il travaille à la Direction des antiquités et des arts de Tunis entre 1890 et 1892.
Il est nommé professeur à l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris en 1898. Il y enseigne le dessin géométrique et de perspective aux jeunes filles jusqu’en 1915, puis le dessin d’architecture aux jeunes gens de 1915 à sa retraite en 1929.
Projet du théâtre municipal de Niort en 1914: adopté le 5 juin par la municipalité, la déclaration de la Première Guerre mondiale le 3 novembre met un terme au projet qui ne verra jamais le jour[17],[18].
Le monument comporte 16 bas-reliefs sculptés en taille directe sur le thème des légendes celtiques. Il remporte le grand prix d'architecture de l'Exposition. Installé à Étampes en 1935, restauré en 1995, classé monument historique en 1998, il se trouve désormais dans le square de la Douce France d'Étampes.
Anatole de Montaiglon, Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie des artistes vivants exposés au Grand palais des Champs-Élysées, Société des artistes français, 1922.
Louis Thérèse David de Penanrun, Edmond Augustin Delaire et F. Roux, Les architectes élèves de l'École des beaux-arts: 1793-1907, Éditions Legare Street Press, 2022.
Véronique David et Jean-Charles Cappronnier, Les pavillons des vitraux aux expositions internationales de Paris en 1925 et 1937, Revue de l'art, numéro 179, 2013.
Abe Kumiko, Lucien-Léon-Henri Woog (1867-1937), architecte, mémoire de maîtrise sous la direction de Bruno Foucart, Université Sorbonne Paris IV, 1998.