Chronologie des attentats commis par Action directe
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Cette liste regroupe l'ensemble des attentats revendiqués par le groupe armé Action directe ou qui lui sont imputés, ainsi que ceux revendiqués sous d'autres noms, mais imputés à la mouvance Action directe.
: attentat à l'explosif (par le noyau autonome de la banlieue Sud[4]) contre les locaux du GIGN, à Maison-Alfort et contre un commissariat de Toulouse.
: attentat à la roquette antichars contre le ministère des transports et bombe contre les bureaux du Service d'information routière du Ministère des Transports à Paris. Revendiqué par Les Moutons enragés et Action directe.
: attaque et occupation de la mairie du 14earrondissement à Paris, vol de tampons officiels, de cartes d'identité et de passeports.
: braquage contre une agence du Crédit lyonnais à Paris, affrontement avec des policiers.
: attaque au pistolet-mitrailleur contre le bâtiment de l'École militaire, à Paris[9]
des attaques contre des ministères, la Sonacotra, des agences immobilières, des bâtiments de l'armée française, des sociétés liées au programme militaire français.
: braquage de la Société Lyonnaise de banque par la branche lyonnaise, le brigadier de police Guy Hubert (d), 46 ans, est tué[12].
: attentats contre un concessionnaire Rolls Royce à l'explosif[13], un restaurant, un magasin de jouets, un magasin de vêtements.
: assassinat de Gabriel Chahine, membre du GARI et indicateur de police qui avait permis la première arrestation de Rouillan et Ménigon en 1980.
: mitraillage de la mission commerciale du ministère israélien de la défense, boulevard Malesherbes à Paris. Revendiqué par Action directe et les FARL.
: attaques contre des bâtiments israéliens (mitraillage de la mission commerciale de l'ambassade d'Israël, attaque à la bombe contre le Citrus Marketing Board of Israel, le 11 août de la même année[14]).
4 juin 1982: mitraillage de l'American School à Saint-Cloud. Ces actions étaient liées à la venue en France du président américain M. Ronald Reagan[15].
: mitraillage de la voiture d'un fonctionnaire de l'ambassade d'Israël[16]
: attentat contre la Citrus Marketing Board of Israël rue de la Baume à Paris, et contre l’hebdomadaire Minute, 1 blessé.
: attentat à la voiture piégée contre un ressortissant américain à Paris. Deux artificiers sont tués. Revendiqué par Action directe puis les Fractions armées révolutionnaires libanaises.
: attentat contre la Marine Nationale: revendiqué par des groupes périphériques à Action Directe[17]
: attentat contre le Cercle Interallié: revendiqué par des groupes périphériques à Action Directe[17]
: attentat contre la voiture du responsable de la sécurité de l’ambassade d’Israël en France, à proximité du lycée Carnot. Revendiqué par l'Unité Combattante Marcel Rayman d’Action Directe et les FARL.
: fusillade avenue Trudaine à Paris, deux policiers, Émile Gondry, 48 ans et Claude Caïola, 28 ans, sont tués et un troisième blessé grièvement[18]. Le Gardien de la Paix Claude Caïola, déjà grièvement blessé et gisant au sol, avait été achevé par des tirs à bout portant.
: braquage d'une agence BNP à Lyon (un homme tente de raisonner les braqueurs, il s'agit du général de gendarmerie Guy Delfosse, 58 ans, qui se fait tiré dessus puis achevé au sol de plusieurs balles dans la tête alors qu'il n'était pas armé).
: attentat contre l'Institut des Affaires Atlantiques. Revendiqué par le commando Ciro Rizzato: l'institut fut totalement détruit par l'explosion d'une bombe de vingt kilos de dynamite[19]
: attentat contre une annexe du Ministère de la Défense, la SIAR (Surveillance Industrielle de l'Armement), ainsi contre des locaux du Ministère de l'Industrie. Revendiqué par l'Unité Combattante Lahouari Benchellal.
: attentat contre une annexe du Ministère de l’Industrie. Revendiqué par l'Unité Combattante Lahouari Benchellal.
: attentat contre l’Agence spatiale européenne. Revendiquée par Action Directe Unité Combattante CIRO, 6 blessés.
: tentative d'attentat à la voiture piégée contre le bâtiment de l’Union de l’Europe occidentale.
: bombe contre le Ministère de la Défense et le siège du Parti socialiste à Paris.
: attentat contre la salle informatique Messier Hispano Bugatti à Montrouge, 3 blessés, revendiqué par l'Unité Combattante Farid Benchellal.
: attentat contre les locaux de Dassault à Saint Cloud. Revendiqué par l'unité Combattante Farid Benchallal.
: attentat contre les sociétés TRT et SAT, 1 blessé.
: tentative d’assassinat, porte des Ternes à Paris, contre le Contrôleur général des armées Henri Blandin. Son chauffeur réussit à échapper aux tireurs[26].
: attaque de la base américaine à Francfort menant à la mort de trois soldats américains. L'action est revendiquée par un commando commun RAF/AD du nom du militant Black PantherGeorge Jackson[27].
: Une double attaque s'est produite dans les bureaux d'Air France, causant d'importants dégâts matériels[31],[32].
: tentative d'assassinat manquée sur Guy Brana (vice-président du Conseil national du patronat français (CNPF), ancêtre du MEDEF) par le commando Christos Kassimis devant son domicile du Vésinet. Son chauffeur est blessé[33].
: attentat (opéré par le commando Kepa-Crespo-Galende) contre le siège mondial d’Interpol, situé à cette époque sur les hauteurs de Saint-Cloud, 1 blessé[34],[35].
: tentative d'assassinat manquée contre Alain Peyrefitte, ancien garde des Sceaux. Un employé municipal de Provins venu examiner sa voiture est tué par l'explosion de celle-ci[40],[41],[42].
: tentative d’assassinat contre Jean-Louis Bruguière, magistrat antiterroriste, au moyen d'un piège à la grenade posé devant son appartement parisien[43].
: attentat, sur un parking de la rue Falguière, 3 blessés.
Interrogé par le juge Marsaud, Jean-Marc Rouillan démentit toute implication dans cette tentative d'attentat. La piste de la "branche lyonnaise" fut envisagée. Cependant le juge Bruguière ne semblait pas convaincu de la responsabilité d'Action directe (Alain Marsaud, Avant de tout oublier, Denoël 2002)