Lire des États pontificaux
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La lire est l'ancienne monnaie officielle des États pontificaux de 1866 à 1870, remplacée par la lire italienne, et, plus tard, par la lire vaticane.
Lire des États pontificaux Lira pontificia Ancienne unité monétaire | ||||||||
Pays officiellement utilisateurs |
États pontificaux | |||||||
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Banque centrale | Banco di Santo Spirito | |||||||
Taux de change | parité avec la lire italienne | |||||||
Chronologie | ||||||||
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Le 18 juin 1866, sous la pression du gouvernement du Royaume italien unifié en 1861, le pape Pie IX, assisté de son trésorier, Giacomo Antonelli, abandonne le scudo et commence à faire émettre une nouvelle monnaie, la lire, divisée en 20 soldi (soldo au singulier) ou 100 centesimi (centesimo au singulier). Le taux de conversion est de 5,375 lires pour 1 scudo. Les poids et métaux des types monétaires sont similaires à la lire italienne qui a cours légal dans ces États. De facto, cette monnaie intègre l'Union latine[1]. Fin 1870, du fait de l'écroulement du Second Empire français très attaché à l'indépendance de Rome, le Saint-Siège abandonne ses émissions monétaires : le 20 septembre 1870 a lieu la prise de Rome par les armées de Victor-Emmanuel Ier. Les États pontificaux disparaissent, réduits à la cité du Vatican, laquelle sera officialisée par les accords du Latran en 1929, permettant au pape de recommencer à émettre des monnaies à son image, à parité avec la lire italienne[2].