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compétition de basket-ball De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Ligue féminine de basket (LFB) est une commission de la Fédération française de basket-ball chargée de promouvoir et d’organiser le basket-ball féminin de haut-niveau.
Sport | basket-ball féminin |
---|---|
Création | 1998 |
Autre(s) nom(s) |
Excellence (1937-1950) Nationale (1951-1973) Nationale féminine 1A (1974-1998) |
Organisateur(s) | FFBB |
Éditions | 75 |
Catégorie | nationale |
Périodicité | annuelle |
Lieu(x) | France |
Participants | 12 |
Statut des participants | professionnel |
Directeur |
Carole Force (présidente) Yannick Souvré (directeur) |
Site web officiel | basketlfb.com |
Hiérarchie | 1re division |
---|---|
Niveau inférieur | Ligue 2 |
Tenant du titre | ESB Villeneuve-d’Ascq LM (2) |
---|---|
Plus titré(s) | Bourges (15) |
Créée en , elle organise le championnat de France de niveau élite de basket-ball féminin, auparavant appelé Nationale féminine 1A. Elle est ainsi l’équivalent féminin de la LNB masculine mais est placée sous l’égide de la Fédération.
Elle est présidée depuis par l’ancienne internationale Carole Force[1]. L’ancienne internationale Yannick Souvré en est, quant à elle, la directrice depuis [2].
Le , les instances de la LFB annoncent que le championnat est renommé « La Boulangère Wonderligue » à compter de [3],[4], et ce pour trois saisons.
Depuis 2005, la première journée, nommée « Open de la Ligue féminine », se joue dans un même lieu pour toutes les équipes, le stade Pierre-de-Coubertin (Paris). La « saison régulière » est toujours sous la forme d’aller-retour.
Elle est créée en 1998, en succession de la Nationale 1 A, afin d’assurer le développement du basket féminin de haut niveau. Elle comprend alors une poule unique de 12 clubs qui, après une « saison régulière » par aller-retour, se continuant par une 2e phase en 3 mini-championnats à 4 : les équipes classées de 1 à 4 pour le titre (avec finale en 3 (ou 5) matches entre les 2 premières de ce 2e tour), les équipes classées de 5 à 8 pour 1 (ou 2) place(s) en Coupe d’Europe, les équipes classées de 9 à 12 pour éviter les 2 relégations en championnat - amateur - de Nationale 1.
À la suite de problèmes de règlements pendant la saison 2004-2005 (les clubs descendants n’étaient pas connus), la fédération a changé le système. Pour 2005-2006, la Ligue est élargie à 14 équipes, avec une formule plus classique : la « saison régulière » est suivie de play-offs, copiés sur ceux de la Pro A masculine, impliquant donc 12 équipes ; seule la 14e et dernière de la saison régulière sera reléguée[réf. nécessaire].
Les groupements no 1, 2, 3 et 4 accèdent directement en quarts de finale. En revanche, les équipes positionnées de 5 à 12 en saison régulière jouent le premier tour (ou pré-quarts de finale) en matches aller-retour. À l'exception de la finale, les playoffs se jouent avec point-average en matches aller-retour avec la rencontre retour jouée chez le mieux classé à l’issue de la saison régulière. Les résultats nuls sont admis sur ces matches. Si, à l’issue des matches retour les équipes sont à égalité de point-average, il sera joué autant de prolongations de cinq minutes pour départager les équipes.
Le champion de France sera désigné au meilleur des trois matches (ou deux manches gagnantes). L’ordre des rencontres sera le suivant : pour la première manche, l’équipe la moins bien classée à l’issue de la saison régulière reçoit la mieux classée. En revanche, elle se déplace lors de la 2e manche, et si nécessaire pour la 3e, chez le groupement sportif le mieux classé en saison régulière.
puis
dans l’hypothèse où il s’agit à chaque fois du club classé premier à l’issue de la première phase du championnat.
Dans le cas où l’un des clubs ne pourrait s’engager en Euroligue la saison suivante ou bien qu’une place supplémentaire soit proposée à la France, cette place sera attribuée selon le classement de la première phase du championnat.
Les équipes classés de 1 à 4 jouent le titre de champion au meilleur des trois matches. Les équipes classées de 5 à 12 (puis seulement de 5 à 8 depuis 2011-2012) disputent le Challenge round, qui oppose en match aller-retour les équipes les mieux classées au moins bien classées. Les deux dernières équipes (une seule en 2014-2015) sont relégués en Nationale 1, renommé Ligue 2 en 2010.
Le nombre de qualifiés en Euroligue va de 2 à 3 selon les saisons et varie concernant l'Eurocoupe.
À l'issue de la saison LFB 2016, trois équipes sont reléguées dans le cadre du passage de la ligue à 12 équipes la saison suivante. Dès la saison 2017, la formule des play-offs devrait passer à huit qualifiés[5].
En 2018, les clubs affichent une moyenne de 1,8 million d’euros de budget, soit une augmentation de 17 % en quatre ans[6].
Année | Vainqueur | Finaliste | Série | 1re manche | 2e manche | 3e manche | 4e manche | 5e manche |
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Sous le nom Nationale féminine 1A (NF1A) | ||||||||
1988 | Mirande | Stade Français Versailles | 2–0 | 44-42 | 82-77 | - | ||
1989 | Mirande | Racing Paris | 2–0 | 87-84 | 81-67 | - | ||
1990 | Mirande | Racing Paris | 2–0 | 73-61 | 69-49 | - | ||
1991 | Challes-les-Eaux | Mirande | 2–1 | 77-80 | 86-85 | 110-77 | ||
1992 | Challes-les-Eaux | Racing Paris | 2–0 | 80-68 | 69-63 | - | ||
1993 | Challes-les-Eaux | Tarbes | 2–1 | 58-66 | 64-60 | 80-75 | ||
1994 | Valenciennes-Orchies | Challes-les-Eaux | 2–0 | 54-52 | 59-38 | - | ||
1995 | Bourges | Tarbes | 2–0 | 58-*56 | *78-69 | - | ||
1996 | Bourges | Valenciennes-Orchies | 2–1 | 73-76 | 63-49 | 79-45 | ||
1997 | Bourges | Valenciennes-Orchies | 2–1 | 65-67 | 76-55 | 71-59 | ||
1998 | Bourges | Valenciennes-Orchies | 2–1 | 50-*58 | *56-46 | *51-38 | ||
Sous le nom Ligue féminine de basket (LFB) | ||||||||
1999 | Bourges | Valenciennes-Orchies | 2–1 | 59-*71 | *54-36 | *87-52 | ||
2000 | Bourges | Valenciennes | 2–0 | *65-60ap | 62-*57 | - | ||
2001 | Valenciennes | Bourges | 2–0 | *63-62 | 81-*71ap | - | ||
2002 | Valenciennes | Bourges | 2–0 | *77-51 | 72-*62 | - | ||
2003 | Valenciennes | Tarbes | 2–0 | *88-59 | 71-*55 | - | ||
2004 | Valenciennes | Bourges | 2–0 | 58-*52 | *79-56 | - | ||
2005 | Valenciennes | Bourges | 3–0 | *63-57 | 54-*47 | 59-*55 | - | - |
2006 | Bourges | Valenciennes | 2–1 | *68-56 | 66-*85 | 71-*58 | ||
2007 | Valenciennes | Bourges | 2–0 | 64-*55 | *70-61 | - | ||
2008 | Bourges | Lattes-Montpellier | 2–0 | 58-*56ap | *52-45 | - | ||
2009 | Bourges | Tarbes | 2–1 | 47-*55 | *78-37 | *72-52 | ||
2010 | Tarbes | Bourges | 2–0 | 76-*73 | *54-40 | - | ||
2011 | Bourges | Tarbes | 2–0 | 71-*53 | *71-59 | - | ||
2012 | Bourges | Lattes-Montpellier | 2–0 | 59-*47 | *53-45 | - | ||
2013 | Bourges | Lattes-Montpellier | 2–1 | *54-62 | 60-*53 | 64-*54 | ||
2014 | Lattes-Montpellier | Bourges | 2–1 | *63-54 | 53-*55 | 50-*44 | ||
2015 | Bourges | Villeneuve-d’Ascq | 2–1 | 51-*61 | *63-55 | *51-49 | ||
2016 | Lattes-Montpellier | Bourges | 2–1 | 49-*54 | *61-51 | *65-63 | ||
2017 | Villeneuve-d’Ascq | Lattes-Montpellier | 3–1 | 79-*64 | 62-*64 | *80-60 | *66-49 | - |
2018 | Bourges | Tarbes | 3–1 | *86-66 | *80-56 | 63-*64ap | 87-*80 | - |
2019 | Lyon | Lattes-Montpellier | 3–2 | *71-60 | *77-69 | 61-*72 | 85-*91 | *75-61 |
2020 | Compétition arrêtée définitivement en raison de la pandémie de Covid-19 en France. | |||||||
2021 | Basket Landes | Lattes-Montpellier | 1–0 | 72–64 | ||||
2022 | Bourges | Lyon | 3–0 | *76–66 | *78–62 | 59–*53 | - | - |
2023 | Lyon | Villeneuve-d’Ascq | 2–1 | 59–*67 | *85–72 | *74–68 | - | - |
2024 | Villeneuve-d’Ascq | Basket Landes | 2–0 | 70–*66 | *114–88 | - | - | - |
Le score de l’équipe jouant à domicile est précédé du signe *. ap signifie « après prolongation(s) ».
À l’exception de la saison 2004-2005 et depuis 2016-2017 où la finale se joua en 3 manches gagnantes, la finale se joue en 2 manches gagnantes.
Les meilleures joueuses du championnat de France sont désignées grâce à un référendum où votent tous les entraîneurs et les capitaines de Ligue féminine, ainsi qu’un panel de journalistes spécialisés. Ils désignent la meilleure Française du championnat, la meilleure étrangère, ainsi que le meilleur espoir[8].
L’entraîneur de l'année de la Ligue féminine est désigné par ses pairs[9]. Depuis l'instauration de cette récompense, Alain Jardel est l'entraîneur le plus récompensé avec trois titres. Pierre Vincent, Laurent Buffard, Abdou N'Diaye et Vadim Kapranov sont les seuls autres entraîneurs à avoir plus d'un titre[réf. nécessaire].
Pour son vingtième anniversaire, la ligue désigne son meilleur cinq française (Céline Dumerc, Audrey Sauret, Cathy Melain, Endy Miyem, Isabelle Yacoubou dirigé par Valéry Demory) et étranger (Kristi Harrower, Ilona Korstine, Allison Feaster, Ann Wauters et Polina Tzekova, dirigé par Laurent Buffard)[10].
Lors de la saison 2006-2007, la LFB innove en proposant des matchs directement sur l'Internet. Les premiers matchs diffusé sont ainsi ceux du tournoi de la fédération[11].
La ligue passe la vitesse supérieure pour la saison suivante. En 2007-2008, la LFB fête ses 10 ans, et, pour marquer le coup, inaugure un nouveau logo et un site Internet indépendant de celui de la fédération. Le rendez-vous LFB TV se multiplie, un match par journée est alors diffusé sur la toile à partir du [11].
Plusieurs rencontres sont diffusées annuellement sur Sport+, chaine qui cesse son activité en [5]. La LFB est ensuite incluse dans un lot conclu pour cinq ans un contrat pour la diffusion de deux rencontres par semaine de Pro A, de rencontres de Pro B et de la Ligue féminine de basket avec Ma Chaîne Sport et pour 12 rencontres par an sur L'Équipe 21[12], pour un montant annuel de 10 millions d'euros supérieurs aux 6 millions du précédent contrat[13].
De 1937 à 1950 « Excellence », de 1951 à 1973 « Nationale », de 1974 à 1998 « Nationale 1 A », et depuis 1999 « Ligue féminine de basket » (LFB). |
Rang | Club | Titres | Années |
---|---|---|---|
1 | Bourges | 15[23] | 1995, 1996, 1997, 1998, 1999, 2000, 2006, 2008, 2009, 2011, 2012, 2013, 2015, 2018, 2022 |
2 | Clermont UC | 13 | 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976, 1977, 1978, 1979, 1981 |
3 | Valenciennes | 7 | 1994, 2001, 2002, 2003, 2004, 2005, 2007 |
Paris UC | 7 | 1954, 1957, 1960, 1961, 1963, 1964, 1965 | |
5 | Stade français Paris–Versailles | 6 | 1980, 1983, 1984, 1985, 1986, 1987 |
6 | Challes-les-Eaux | 3 | 1991, 1992, 1993 |
BAC Mirande | 3 | 1988, 1989, 1990 | |
AS Montferrand | 3 | 1958, 1959, 1962 | |
CS Château-Thierry | 3 | 1950, 1951, 1952 | |
10 | Villeneuve-d’Ascq | 2 | 2017, 2024 |
Lyon | 2 | 2019, 2023 | |
Lattes-Montpellier | 2 | 2014, 2016 | |
Gerbe Montceau-les-Mines | 2 | 1966, 1967 | |
Linnet's Saint-Maur | 2 | 1938, 1944 | |
Nice Sports | 2 | 1939, 1943 | |
16 | Basket Landes | 1 | 2021 |
Tarbes GB | 1 | 2010 | |
Asnières Sports | 1 | 1982 | |
AS Strasbourg | 1 | 1948 | |
US Ivry | 1 | 1956 | |
Stade de l’Est | 1 | 1955 | |
Fémina Sport Montpellier | 1 | 1953 | |
Grenoble OU | 1 | 1949 | |
US Métro Paris | 1 | 1947 | |
Fémina Sport Paris | 1 | 1946 | |
Stade Marseillais UC | 1 | 1945 | |
CO Périgueux-Ouest | 1 | 1942 | |
CA Mulhouse | 1 | 1937 |
Présidents successifs
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Directrices successives
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