Lieutenant général de police
charge de justice dans la France d'Ancien Régime / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Le lieutenant général de police, apparu dans la seconde moitié du XVIIe siècle, est le premier magistrat spécialisé dans l'exercice de la « police », une mission qui était alors beaucoup plus large qu'aujourd'hui. Ainsi, Joseph-Nicolas Guyot définissait la police comme « l'ordre, le règlement établi dans une ville pour tout ce qui regarde la sûreté et la commodité des habitants[1] ». Le mot désigne également « la juridiction établie pour l'exercice de la Police[1] ».
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Le terme de police vient du mot latin politia servant à désigner l'organisation politique, le gouvernement de la cité. Ce mot latin vient du mot grec πολιτεία (politeía) relatif au bon ordre, à la bonne administration de la ville (ville qui se dit πόλις ou polis en grec ancien).
Cette notion, qui rencontre un vif succès institutionnel et doctrinal de la fin du XVIIe au milieu du XVIIIe siècle, a fait l'objet du Traité de la police, ouvrage fondamental du commissaire au Châtelet Nicolas de La Mare, qui attribue aux autorités responsables de la police onze champs de compétence : la religion, les mœurs, la santé, l'approvisionnement et les vivres, la voirie (ex : gestion des boues et immondices), la tranquillité et la sécurité publique (ex : fermeture des portes, allumage des réverbères), les sciences et arts libéraux (ex : police du livre), le commerce (ex : surveillance du prix du pain pour éviter les émeutes), la réglementation concernant les serviteurs, domestiques et manœuvriers, les manufactures et arts mécaniques et la gestion de la pauvreté. Les matières citées correspondent à la notion d'« administration », développée dans la seconde moitié du XVIIIe siècle[2].
Quelques années après son accession au trône et une fois l'ordre rétabli dans les finances du royaume, Louis XIV prend conscience de cette situation et de la nécessité de réformer profondément la police dans ses villes. Le roi, qui désire « l'ordre en toutes matières », est notamment persuadé de l'importance de la police de Paris pour la sûreté du royaume, alors que le Parlement est puissant et la ville capable des plus grands tumultes. Il va tenter de remédier à ces périls en créant une administration rationalisée et efficace. Cette réforme, soutenue par Colbert, est significative des efforts de la royauté pour la mise en place d'un État moderne au XVIIe siècle.