Le Port (La Réunion)
commune française du département d'outre-mer de La Réunion De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Le Port est une commune française du département d'outre-mer de La Réunion. Elle tire son nom du port de la Pointe des Galets, seul port industriel de l'île, dont la construction a commencé peu avant la création de la commune.
Le Port | |||
Vue de la commune sur l'Île de la Réunion. | |||
Logo | |||
Administration | |||
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Pays | France | ||
Région | La Réunion | ||
Département | La Réunion | ||
Arrondissement | Saint-Paul | ||
Intercommunalité | Territoire de la Côte Ouest (siège) |
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Maire Mandat |
Olivier Hoarau (DVG) 2020-2026 |
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Code postal | 97420 | ||
Code commune | 97407 | ||
Démographie | |||
Gentilé | Portois | ||
Population municipale |
33 336 hab. (2021 ) | ||
Densité | 2 006 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 20° 56′ 22″ sud, 55° 17′ 14″ est | ||
Altitude | Min. 0 m Max. 110 m |
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Superficie | 16,62 km2 | ||
Type | Commune urbaine et littorale | ||
Unité urbaine | Saint-Paul (banlieue) |
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Aire d'attraction | Le Port (commune-centre) |
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Élections | |||
Départementales | Le Port (bureau centralisateur) |
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Législatives | Deuxième circonscription | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : La Réunion
Géolocalisation sur la carte : La Réunion
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Liens | |||
Site web | ville-port.re | ||
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Ses habitants sont appelés les Portois.
Limitrophe des communes de La Possession et de Saint-Paul.
Située sur un espace d’environ 1 660 hectares, le plus petit de l’île, la ville du Port est atypique dans le paysage urbain de La Réunion. Née de la connexion du port construit à la Pointe des Galets et du chemin de fer de La Réunion, la ville s’est édifiée à la fin du XIXe siècle sur un espace quasi-désertique, occupé par une savane et une végétation à base d’épineux « piquants blancs », jusqu’à accueillir aujourd’hui plus de 400 hectares de zones d’activités économiques et industrielles et 150 hectares d’espaces verts communaux. L’origine du nom de cette cité maritime se trouve dans l’installation portuaire à l’origine de la commune.
Cette vocation maritime est évoquée dans le blason de la ville où figurent un bateau à voile, deux dauphins et une ancre marine. Les paille-en-queues de l’écu figurent le voyage et le tourisme.
Cette commune voit l’aménagement du second port de l’île (après celui de Saint-Pierre) mais concentrera par la modernité de son installation, par son adaptation aux besoins d’une navigation passant de la voile à la vapeur et grâce au chemin de fer, toute l’activité d’import-export de l’île. Géographiquement la ville est encadrée par la commune de Saint-Paul dont elle est séparée par la Rivière des Galets et par la commune de la Possession, elle se situe à 18 km de Saint-Denis et 71 km de Saint-Pierre.
Le Port est la seule commune réunionnaise dont aucune partie du territoire n'est comprise dans le périmètre d'aménagement des Hauts de l'île. Lui sont limitrophes les communes de La Possession, à l'est, et de Saint-Paul, au sud.
La commune héberge l'unique port industriel de l'île : le port de la Pointe des Galets, dont l'exploitation est confiée à la chambre de commerce et d'industrie de La Réunion (CCIR).
Elle est d'ailleurs une des seules communes françaises (avec Lorient et Cherbourg-Octeville) à cumuler les cinq fonctions de gare maritime, port de commerce, base navale (la 3e après Brest et Toulon), port de plaisance et port de pêche.
Le centre de détention du Port accueille environ 500 détenus condamnés pour la durée de leur peine[1]. Il est entouré par la centrale photovoltaïque Bardzour mise en service fin 2014 par Akuo Energy[2]. Une centrale solaire photovoltaïque de 1,34 MW avec stockage de 1,33 MWh est par ailleurs ouverte à l'ouest de la commune par Albioma en 2019[3].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 24,6 | 24,9 | 24,2 | 23,3 | 21,7 | 19,9 | 18,9 | 18,9 | 19,4 | 20,4 | 21,7 | 23,5 | 21,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 31,5 | 31,8 | 31,2 | 30,7 | 29,2 | 27,6 | 26,6 | 26,5 | 26,9 | 27,9 | 29,1 | 30,7 | 29,1 |
Ensoleillement (MJ/m²) | 21,83 | 21,16 | 19,12 | 17,24 | 15,22 | 14,08 | 14,39 | 15,73 | 18,13 | 19,05 | 21,19 | 22,09 | 18,27 |
Précipitations (mm) | 123 | 148 | 91 | 46 | 21 | 18 | 7 | 9 | 9 | 10 | 22 | 75 | 579 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
31,5 24,6 123 | 31,8 24,9 148 | 31,2 24,2 91 | 30,7 23,3 46 | 29,2 21,7 21 | 27,6 19,9 18 | 26,6 18,9 7 | 26,5 18,9 9 | 26,9 19,4 9 | 27,9 20,4 10 | 29,1 21,7 22 | 30,7 23,5 75 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Le Port est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Paul, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[7] et 173 821 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Port, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 1 commune, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
La commune, bordée par l'océan Indien à l'ouest et au nord, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[12]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[13],[14].
La création de la ville est la conséquence de la volonté de doter La Réunion d'un port situé à la pointe des Galets. La construction du port de la pointe des Galets dura sept ans, aboutissant à son inauguration en 1886. Elle a attiré sur cette terre désertique une foule d'ouvriers venus des quatre coins de l'île et de toutes les Mascareignes[15]. La réalisation des travaux fut confiée à Alexandre Lavalley, un ingénieur ayant participé à la construction du canal de Suez [16]. La commune a été créée le , elle comptait alors deux mille habitants.
En 1878, une compagnie, le C.P.R., est créée pour exécuter les travaux du port et du chemin de fer qui devait relier Saint-Pierre à Saint-Benoit. Les travaux ont commencé en 1879 et, en , le chemin de fer était achevé, période qui coïncide avec l’achèvement des jetées du port[16].
La compagnie chargée de la construction connait à partir de 1883 de graves difficultés liées à la découverte d’un banc de roches constituant un mur d’une trentaine de mètres d’épaisseur enchâssé dans un terrain très dur et traversant l’avant-port de part en part. Pour faire face à cet imprévu et au surcoût financier des travaux qu'elle engendre, la Compagnie présente au ministère de la Marine et des colonies en 1884 un projet de convention qui permettrait d’injecter de nouveaux fonds dans le projet. Après des discussions longues et difficiles, un nouveau cadre financier est proposé à la Compagnie. Elle réussit, le , à faire entrer un navire de guerre et quatre grands navires dans le bassin intérieur du port.
La compagnie a entamé l’exploitation du port et du chemin de fer, mais les recettes qui s'élevèrent à 1 million de francs en 1887 équilibrèrent les dépenses d’exploitation mais ne permirent pas à la compagnie de payer à l’État la part des recettes brutes qui lui revenait d’après la convention. Le port n’avait reçu alors qu’un quart du trafic de l’île : « On ne change pas en quelques mois des habitudes séculaires, et les Marines, encouragées par la situation précaire de la Compagnie qui était connue, ont essayé de soutenir une lutte que la force des choses condamne à une fin prochaine » dira le directeur dans un rapport en 1887. Ruinée par le coût des travaux et l’absence de bénéfices de fonctionnement, la Compagnie informe alors le ministère qu’il lui sera impossible de continuer l’exploitation au-delà du et par un arrêté ministériel du , il est mis un terme à Compagnie du Chemin de Fer et du Port de La Réunion qui devient alors propriété de l’État de 1888 à 1950.
La construction, puis l'exploitation du port et du chemin de fer a nécessité de très nombreux ouvriers et, à la fin du XIXe siècle, environ 8 000 personnes, Réunionnais, Indiens, Malgaches ou Égyptiens[16] se sont progressivement installées dans des conditions déplorables, dans de véritables bidonvilles faits de cases et de paillotes[17].
Avec l'essor démographique de la ville, celle-ci va être confrontée pendant des décennies à d'importantes difficultés liées au manque d’eau, à un habitat très précaire et l'absence d'équipements publics. En outre, Le Port va subir des épidémies et des cyclones, notamment celui de 1926 qui détruit une partie de la ville ainsi que le pont enjambant la rivière des Galets sur lequel passait le chemin de fer[19]. Un autre cyclone en 1932 endommagea aussi les installations du port[20].
Pour autant, la construction du port a permis non seulement de désenclaver La Réunion en permettant à des navires de fort tonnage d'y accoster, mais de plus elle entraîna le développement sur l'île d'une activité industrielle avec de grands chantiers dans lesquels travaillent de très nombreux ouvriers[16]. L’activité portuaire et ferroviaire reste centrale dans la ville et est, dans l'entre-deux-guerres, gérée par un organisme nommé Chemin de Fer et Port de la Réunion (CPR), sous la tutelle du service des Travaux Publics.
Le Port était donc une ville essentiellement ouvrière dans laquelle sont nés différents mouvements syndicaux, notamment après la Première Guerre mondiale. C'est ainsi qu'en 1936 naît un syndicat des cheminots et dockers du CPR qui devient par la suite la Fédération réunionnaise du travail. C'est d'ailleurs dans la ville qu'est déclenché la première grande grève en 1937 alors qu'en métropole avaient été signés les accords Matignon l'année précédente.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Le Port est, comme le reste de La Réunion, restée fidèle au régime de Pétain. Si la ville n'a pas subi d'attaque, elle va en revanche voir son activité ralentie. En effet, si le port avait à peu près continué à fonctionner normalement au tout début de la guerre, le trafic maritime va se réduire considérablement en 1940 jusqu'à être quasiment nul en 1942, principalement en raison du blocus britannique[21].
Le , le contre-torpilleur Léopard des Forces françaises libres bombarde le quartier de la Butte[22]. Deux jours plus tard, l'île se rallie à la France libre du général de Gaulle ; le trafic ainsi que l'activité économique de la ville reprennent peu à peu. Un odonyme local (« Avenue du 28-Novembre-1942 »20° 55′ 50″ S, 55° 17′ 31″ E) rappelle ces événements.
Après guerre, le , la Réunion devient un département d’outre-mer français. À cette époque, Le Port est toujours une commune à vocation ouvrière qui compte un peu plus de 9 200 habitants.
Dans le même temps, de grosses difficultés de gestion vont conduire à scinder le Chemin de Fer et Port de la Réunion (CPR) après la Seconde Guerre mondiale, la Chambre de commerce se voyant confiée le contrôle du port et le CFR devenant un service public à part sous contrôle de l'administration.
Mais la ville n'évolue guère et Jacques Lougnon rapporte cette image du Port de 1965 : il n’est qu'« un immense bidonville dans un paysage aride ». Le fondateur du Parti communiste réunionnais Paul Vergès est élu maire de la commune en 1971.
Au début des années 1980, l’idée d’une extension du port de la Pointe des Galets commence à faire son chemin car la structure, conçue pour une marine du XIXe siècle, est devenue inadaptée au trafic auquel elle doit faire face et cela malgré les opérations de modernisation entreprises dans les années 1968 à 1971. Plusieurs projets sont alors étudiés, soit une extension du port, soit la construction d'un port nouveau dans baie de La Possession.Un chantier d'extension démarre au mois de juin 1982 mais c'est la solution de la construction d'un nouveau port à La Possession qui est finalement choisie. L'installation des zones d'activités économiques à proximité du nouveau port qui est achevé dans cette phase des travaux en 1986, permet à la ville de rayonner sur les deux structures.
Les grands travaux continuent à la fin des années 1980 jusqu'au début des années 1990 avec deux réalisation majeures. Tout d'abord, fin , le conseil municipal adopte le principe de la mise à enquête publique des projets de plans d’aménagements et Paul Vergès ainsi que Raymond Lauret sont désignés pour siéger au sein de la société d'économie mixte (Semader[23]) qui associera la CCIR et le conseil général. Le Comité de pilotage ainsi formé va créer de nouvelles zones à vocation industrialo-portuaire : la ZAC Belvédère consacrée aux activités portuaires, la ZAC Mascareignes pour les activités industrielles et artisanales, et la ZAC Développement 2000, d'une superficie de 62 hectares, qui a pour vocation d’accueillir industries et sociétés commerciales.
Les années 1990 verront s'enchaîner une suite de réalisations qui renouvellent complètement le paysage urbain. La ville inaugure ainsi le , le parc Boisé baptisé « Fonkèr -Laurent-Vergès », construit dans une zone de savane. L'année 1992 est marquée par l'inauguration du cimetière paysager, unique en son genre à La Réunion et qui dessine au sol la forme d'un arbre dont les feuilles constituent les espaces réservés aux inhumations. La même année, les travaux d'endiguements de la Rivière des Galets démarrent, permettant de récupérer des portions de berges et de zones instables jusqu'alors à cause des crues de la rivière. Le port de plaisance est étendu et sa modernisation est entamée en 1993 sous l’égide de la CCIR. L'aménagement des zones d'activités économiques continue avec l’aménagement de la Zac Belvédère en 1994 et de la Zac Environnement en 1998.
La commune appartient à l’arrondissement de Saint-Paul et au canton du Port, dont elle est le bureau centralisateur, depuis le redécoupage cantonal de 2014.
Avant 2015, elle était le chef-lieu de deux cantons :
Pour l’élection des députés, Le Port fait partie de la deuxième circonscription de La Réunion, représentée depuis 1997 par Huguette Bello (PLR).
Comme La Possession, Le Port a quitté la communauté de communes préfigurant l'actuelle Communauté intercommunale des Villes solidaires (CIVIS) et rejoint celle préfigurant le Territoire de la Côte Ouest (TCO) avant 2001. Le siège de l'intercommunalité y est d'ailleurs fixé.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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(décès) |
Léon de Lépervanche | CRADS puis PCR |
Député de La Réunion (1945 → 1951) Conseiller général du canton du Port (1955 → 1961) Président de la délégation spéciale | |
Paul Appolinaire Grondin | Président de la délégation spéciale | |||
André Gonthier[26] | DVD | Chirurgien-dentiste Conseiller général du canton du Port (1965 → 1975) | ||
Paul Vergès[27] | PCR | Journaliste, directeur du quotidien Témoignages Député européen (1979 → 1989) Député de La Réunion (1986 → 1987) Conseiller régional de La Réunion (1983 → 2010) Conseiller général du canton de Saint-Pierre (1970 → 1976) | ||
Pierre Vergès | PCR | Conseiller général du canton du Port-1 (1985 → 1998) | ||
Jean-Yves Langenier | PCR | Conseiller général du canton du Port-2 (1992 → 1998) Conseiller général du canton du Port-1 (1998 → 2011) | ||
[28] | en cours | Olivier Hoarau | PLR | Fonctionnaire territorial Suppléant de la députée Huguette Bello (2012 → 2020) |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1961, premier recensement postérieur à la départementalisation de 1946. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[29],[Note 3].
En 2021, la commune comptait 33 336 habitants[Note 4], en évolution de −5,51 % par rapport à 2015 (La Réunion : +2,4 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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33 336 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Au , la ville comptait 40 521 habitants, elle comptait plus que 34 128 habitants en 2017, le Port est l'une des rares communes de la Réunion à connaître un déclin démographique relativement important.
On trouve sur le territoire communal 29 écoles maternelles et élémentaires publiques :
On trouve sur le territoire communal quatre collèges publics :
On y trouve par ailleurs deux lycées publics :
La commune accueille en outre l'École supérieure d'art de la Réunion, la seule école d'architecture mais aussi un Institut de l'image de l'océan Indien qui forme les élèves à la production de dessins animés et de jeux vidéo. Sa politique culturelle est menée entre autres au travers d'une association appelée Village Titan.
La connaissance du Port est marquée par la personnalité de deux auteurs qui participent à rendre positive l’image de la ville et ancrer son histoire : Patrice Treuthardt et Eugène Rousse :
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