La Porte étroite
roman d'André Gide / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La Porte étroite est une œuvre d'André Gide, publiée en 1909 et considérée par lui non comme un roman, mais comme un récit et un pendant à L'Immoraliste. La Porte étroite est narré par un des principaux protagonistes, Jérôme, « flasque caractère […] impliquant la flasque prose »[1], qui se défend d’ailleurs, dans l’incipit, de faire de la littérature : « D'autres en auraient pu faire un livre ; mais l'histoire que je raconte ici, j'ai mis toute ma force à la vivre et ma vertu s'y est usée. J'écrirai donc très simplement mes souvenirs, et s’ils sont en lambeaux par endroits, je n’aurai recours à aucune invention pour les rapiécer ou les joindre ; l’effort que j’apporterais à leur apprêt gênerait le dernier plaisir que j’espère trouver à les dire. »
Pour les autres significations, voir Porte étroite et Parabole de la porte étroite.
La Porte étroite | ||||||||
Auteur | André Gide | |||||||
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Pays | France | |||||||
Genre | Roman | |||||||
Éditeur | Mercure de France | |||||||
Lieu de parution | Paris | |||||||
Date de parution | 1909 | |||||||
Nombre de pages | 275 p. | |||||||
Chronologie | ||||||||
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Gide introduit la voix de l’autre personnage principal, Alissa, par le biais de lettres et surtout d’un journal intime, pièce essentielle de l’œuvre, qui commande et justifie, aux yeux de l’auteur, l’écriture de tout ce qui précède. Car si Jérôme est le narrateur, c’est autour d’Alissa que gravite le récit. Il s’agit là d’une étude de cas et c’est afin de ne pas perturber le développement de son personnage que Gide a volontairement affadi l’autre figure du récit : « […] sans un tel héros la tragédie n'eût pas été possible, ou du moins serait-il intervenu, lui, dans l'évolution du caractère de la femme – évolution que je voulais très pure »[2].