Château de la Mabilière
château, manoir et maison noble de La Mabilière De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Le château fort, manoir et maison noble de La Mabilière date sur les écrits, du XIVe siècle. "La Mabilière" était autrefois un fief du Poitou, relevant de Germiny, à Braye-sous-Faye, et suivant la coutume d’Anjou, elle est maintenant devenue une vieille ferme d'Indre-et-Loire, dans la région Centre-Val de Loire, à Courcoué, près de Richelieu. Ce manoir a un passé médiéval historique digne des plus fabuleux avec des rebondissements des plus cocasses et rocambolesques, animés par les chevaliers de la région. Jehan Poret, vassal de Jehan de Beuil, grand maître des Arbalétriers, son suzerain, qui lui donna son accord, fera fortifier son fief, et restera aux services de Charles VII. Cette maison forte du XVe siècle possédait des murailles et un pont-levis qui ont disparu au début du XIXe siècle. Vers 1945, on pouvait encore voir une tour de défense à demi arasée servant aussi de colombier. Celle-ci s'est écroulée lors de la démolition d’un bâtiment attenant. Désertée et les bâtiments abandonnés, une des trois tours transformée en fuye à toiture à pan coupé existait encore en 1956.
"La Mabilière", ancien fief fortifié, figurant sur la carte de Cassini sous le toponyme : "l’Amabilière"[1], se trouve à mi-chemin entre les bourgs de Chaveignes et de La Tour-Saint-Gelin, sur le territoire de la commune de Courcoué, ou de petites forteresses se sont édifiées sur le plateau de cette dernière.
L'endroit de ces implantations n'est pas anodin, puisque du haut de ce promontoire les habitants pouvaient dominer la vallée richelaise et contrôler au nord la seule voie[2] majeure qui conduisait de Bléré/Sainte-Maure à Chinon via Champigny-sur-Veude et Rivière.
Ces maisons nobles étaient communes à Courcoué, paroisse soumise à la coutume de Faye qui limitait le droit d’aînesse à "La Combe" (situé sur la cote de Courcoué). Entre "La Mabilière" et "La Messardière", on ne compte pas moins de dix maisons nobles[3] : "La Mabilière", "La Girardière", "La Croix-Morin", "Le Puits-Morin", "Beaumené"[4], le fief de "Preugny"[5], le "Château de Courcoué", "La Robinière" et le "Château de Boisé".
Il a été découvert à Courcoué[3], un coup-de-poing en amande largement entamé par des enlèvements gélifs, entre la Rivière-Marteau et la Bonde.
Les recherches[3] qui font l'objet de cette note ont été effectuées en 1945-1946 et 1947[6]. Elles ont porté particulièrement sur les communes de La Tour-Saint-Gelin et Courcoué, dont le territoire a été parcouru pas à pas, à l'occasion des travaux topographiques de révision de leur cadastre[7]. Le docteur Louis Dubreuil-Chambardel[8],[9] signale que « le territoire de Courcoué, surtout la région élevée qui domine la Veude, a livré une quantité inusitée de belles haches polies ».
Deux points de trouvailles :
Le fief de "La Mabilière" relevait de la châtellenie de Faye-la-Vineuse laquelle sous le règne de Charles VII, au XVe siècle, avait pour seigneur et propriétaire un écuyer du nom de Jehan Poret[10]. Au XVIIe siècle, les châteaux forts de la région sont en décadences, le "château de Boisé" est en ruine, le "château de Courcoué" a été reconstruit au XVIe siècle et "La Mabilière" est délaissée[11] pour la maison de "Preugny" (XVIe siècle - XVIIe siècle).
Tableau des propriétaires de La Mabilière |
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Qui voit "La Mabilière" aujourd’hui a bien de la peine à en retrouver les traces de sa splendeur d’antan note André Montoux[13].
Elle apparaît composée de deux bâtiments accolés, dont le plus élevé, avec une avancée au midi, s’appuie à l’est sur un mur d’environ un mètre d’épaisseur, à l’ouest elle est bordée par un mur de deux mètres d’épaisseur, vestige probable de l’édifice médiévale.
Devenue, depuis très longtemps, une simple ferme, "La Mabilière" a perdu peu à peu ses fortifications dont les vestiges disparurent, semble-t-il, au début du XXe siècle. En 1932 on pouvait encore remarquer un très ancien puits à toiture conique au milieu de la cour intérieure et une très belle porte[14].
Le texte faisant description du fief est ici reproduit : Château de La Mabilière.
La ferme de "La Mabilière" (commune de Courcoué) est située entre la Tour Saint-Gelin et Richelieu (Indre-et-Loire). C'est un ancien château qui relevait jadis de la baronnie de Faye-la-Vineuse, et qui, en 1639, possédait trois tours crénelées.[15]
On accède à la cour au midi par une entrée charretière entre deux piliers dont l’un à côté de la porte piétonne est consolidé par un contrefort. Dans la cour à l’ouest, une dépendance s’appuie sur un pan de mur incurvé portant au sommet quatre rangées de six boulins avec cordon d’appui à la base, fragment d’un colombier cylindrique encore visible en 1945.
Ce fragment cylindrique flanquant l'enceinte d'origine et encore garnie de deux meurtrières, transformé en colombier puisqu’il porte à son sommet quatre rangées de six boulins avec leur cordon d’appui (au total, elle devait compter 80 niches. Les propriétaires de terres nobles pouvaient détenir deux boulins par arpent, ce qui conduit à penser que "La Mabilière" possédait environ 168 hectares). De l’extérieur, elle a encore l'apparence de ce qu’elle fut à l'époque l'une des trois tours qui fortifiaient "La Mabilière". Celle-ci s'étant écroulée en 1956 lors du mariage d’une fille Fabre.
Dans une autre pièce de servitude, on remarquera un four à pain, ayant curieusement deux bouches donnant chacune dans un bâtiment différent.
On accède à la cour au midi par une entrée charretière entre deux piliers dont l’un à côté de la porte piétonne est consolidé par un contrefort. Dans l’axe de l’entrée de "La Mabilière", sur le bord du plateau, une guérite servait de poste de surveillance, nommée « la grotte du clos labouré ».
Pourtant, sous son aspect de vieille ferme du terroir, subsistent plusieurs éléments, qui à l’intérieur, en attestent l’ancienneté.
À l’intérieur, une arcature en plein cintre donne accès à un escalier à volées droites inégales puisqu’elles ont respectivement, huit, deux et six marches en tuffeau très usées.
La vaste salle basse du corps de logis adjacent donne à "La Mabilière" tout son caractère et son originalité.
Celle-ci est chauffée par une imposante cheminée du XVIIe siècle avec jambages (ou pieds-droits) en forme de console et hotte droite à corniche. Son trumeau quadrangulaire entouré de moulures en bas-relief, porte en lettres d’or sur fond noir et sur deux colonnes en lettres capitales : "LES DIX COMMANDEMENS DE LA LOI DE DIEV EXODE XX". Le septième commandement relatif à la luxure s’énonce ainsi : "TU NE PAILLARDERAS POINT"[16] L’inscription se termine par : "LE SOMMAIRE DE TOVTE LA LOI. MATTHIEV".
Dans un "Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français"[15], nous trouvons un ancien descriptif du décalogue :
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