série de télévision américaine De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'Incroyable Hulk (The Incredible Hulk) est une série télévisée américaine en 79 épisodes de 47 minutes, plus six téléfilms de 95 minutes, créée en 1977 par Kenneth Johnson. Elle est adaptée de la série de comic-books Hulk publiée par l'éditeur américain Marvel Comics.
Type de série | Série télévisée |
---|---|
Titre original | The Incredible Hulk |
Genre | Fantastique, action, drame |
Création | Kenneth Johnson |
Acteurs principaux |
Bill Bixby Lou Ferrigno Jack Colvin |
Musique | Joe Harnell |
Pays d'origine | États-Unis |
Chaîne d'origine | CBS |
Nb. de saisons | 5 |
Nb. d'épisodes | 82[1] |
Durée | 79 épisodes de 47 minutes (plus 6 téléfilms de 95 minutes) |
Diff. originale | – |
Les deux premiers téléfilms ont précédé la série, qui fut diffusée entre le et le sur le réseau CBS. Le troisième téléfilm (1978) a ensuite été scindé pour constituer l’épisode double lançant la deuxième saison ; après son annulation, la série a été prolongée par trois téléfilms supplémentaires diffusés sur NBC en 1988, 1989 et 1990.
En France, les premier et troisième téléfilms ont bénéficié d'une sortie au cinéma, respectivement les et . Le 2e téléfilm, inédit en France, est disponible en VO dans le coffret DVD de la saison 1. La série a été diffusée à partir du sur TF1 et rediffusée sur M6, dès 1987 jusqu'à fin 1992 puis la série qui diffuse pour La Cinq, dès 1989 puis aussi dès 1993 sur France 3, RTL TV, 13e rue, RTL9, AB1 et NRJ 12, puis sur Paramount Channel France dès le en (version remastérisée HD).
Au Québec, les téléfilms sont aussi sortis au cinéma à partir du [2], et la série a été diffusée à partir du à la Télévision de Radio-Canada[3], puis rediffusée sur la chaîne Prise 2, de 2006 à 2008.
« Le docteur David Banner, médecin et homme de science, cherchant à canaliser les forces occultes que recèle tout être humain, voit un jour la chimie de son organisme modifiée par une émission trop forte de rayons gamma. Depuis, lorsqu’il ressent une offense ou un choc émotionnel, une saisissante métamorphose s’opère. La créature qu’il devient, animée par la rage, soulève l’inlassable curiosité d’un journaliste. La créature est recherchée pour un meurtre qu’elle n’a pas commis. David Banner est officiellement mort et il doit le rester aux yeux de tous jusqu’à ce qu’il arrive à contrôler la fureur dévastatrice qui sommeille en lui[4]. »
— Texte (en version française) de l'accroche du générique, dit en voix-off au début de chaque épisode de la série.
Un médecin et scientifique américain, le docteur David Banner[N 1] qui travaille à l'Institut Culver, est traumatisé par l'accident de voiture qui a tué Laura, son épouse bien-aimée. Lors de l'accident, Banner était arrivé à s'extraire du véhicule en feu mais n'avait pas réussi à libérer son épouse du brasier, n'ayant pas eu assez de force pour soulever la voiture.
Hanté par son incapacité à sauver son épouse, Banner, en partenariat avec le docteur Elaina Harding Marks qui travaille également à l'institut, mène une étude sur des personnes qui, en situation de danger ou de stress extrême, ont développé une force surhumaine pour sauver leurs proches. Après des mois de travail, les deux seuls facteurs communs significatifs qu'ils peuvent trouver entre les sujets sont des engagements émotionnels extrêmes, et un pourcentage anormalement élevé de la combinaison adénine/thymine dans leur ADN — une explication insuffisante, puisque le docteur Banner a des niveaux encore plus élevés d'adénine/thymine que l'un des sujets, mais celui-ci a été incapable de développer la force dont il avait besoin pour sauver Laura lors de l'accident.
En travaillant à son laboratoire tard une nuit, Banner émet l'hypothèse que des niveaux élevés de rayonnement gamma provenant des taches solaires contribuent à l'augmentation de la force des sujets. En étudiant une carte de l'activité gamma, il découvre que tous les sujets ont accompli leurs exploits pendant des périodes de forte activité gamma, tandis que la mort de son épouse s'est produite pendant une période de faible activité gamma.
Impatient de tester sa théorie, Banner mène alors une expérience non supervisée dans le laboratoire, bombardant son propre corps de rayons gamma. Mais, à l'insu de Banner, l'équipement qu'il utilise a été amélioré, ce qui l’amène à s'administrer accidentellement une surdose de rayonnement gamma (près de 2 millions d'unités, au lieu de 300 000). Cependant, Banner ne montre aucun signe d'augmentation immédiate de sa force et, frustré, quitte le laboratoire.
En rentrant chez lui en voiture, un orage éclate. Pendant le trajet, sa frustration culmine lorsqu'il heurte un objet qui lui fait crever un pneu. Se blessant à la main en essayant de changer la roue, la colère et le stress déclenchent chez lui sa transformation en une créature verte à la musculature hypertrophiée, et d'une extrême violence. Dès lors, à chaque fois qu'il est sous le coup de la colère, de la douleur ou d'un stress, Banner devient la créature appelée « Hulk ». Malheureusement, le docteur Banner est incapable de contrôler la violence du monstre qui dort en lui et, lorsqu'il retrouve ses esprits, ne se rappelle pas des actions commises par son double.
Un homme et sa fille qui campaient en forêt signalent à la police avoir été attaqués par un monstre. Jack McGee, un journaliste du National Register de Chicago, ayant entendu ce récit, décide de mener sa propre enquête. Dans le même temps, le docteur Elaina Marks, chez qui Banner s'est réfugié après sa première métamorphose, est témoin de sa seconde transformations alors qu'il dormait ; elle tente de le guérir. Mais le laboratoire explose accidentellement et Marks meurt dans les bras de Hulk. McGee accuse le monstre vert du meurtre des docteurs Marks et Banner (le corps de ce dernier n'ayant pas été retrouvé après l'incendie) alors que c'est lui qui a accidentellement provoqué l'explosion du laboratoire lorsqu'il a été découvert par Banner alors qu'il espionnait les deux scientifiques.
David Banner décide alors de se faire passer pour mort et parcourt le pays à la recherche d'un remède à la malédiction qui le frappe, aidant au passage des personnes en difficulté. Mais il sera traqué par McGee car celui-ci est persuadé que Hulk est un meurtrier, le journaliste étant bien décidé à capturer le monstre pour obtenir le scoop du siècle.
Se demandant comment un monstre vert de deux mètres de haut peut passer ainsi inaperçu dans la foule, McGee découvre plus tard que celui qu'il a surnommé « Hulk » est en fait un humain qui se transforme, et voudra à tout prix découvrir son identité. Son journal, le National Register, offre une récompense de 10 000 dollars pour toute aide permettant la capture de Hulk.
Source et légende : version québécoise (VQ) sur Doublage.qc.ca[6]
Le journaliste Jack McGee est un personnage récurrent ; il apparaît dans quatre téléfilms entre 1977 et 1988, et dans 44 épisodes sur les 79 que compte la série, entre 1978 et 1982.
Seules les saisons 1 et 2, ainsi que les 8 premiers épisodes de la saison 3, comportent un doublage français tandis que le reste de la série n'a été doublé qu'en version québécoise.
À noter que, dans ces téléfilms, apparaissent notamment les personnages de Thor et Daredevil.
Bill Bixby devait réaliser la suite de La Mort de l’incroyable Hulk en 1993, sous le titre La Résurrection de l'incroyable Hulk, toujours avec Lou Ferrigno et peut-être avec Jack Colvin (qui était malade à l’époque). Le projet fut annulé à la suite du décès de Bill Bixby.[réf. souhaitée]
Le producteur de la série, Kenneth Johnson (il a notamment produit L'Homme qui valait trois milliards et la série V), prit très au sérieux le matériel de base, le personnage de Hulk imaginé en 1963 par Stan Lee et Jack Kirby pour Marvel Comics. Passionné par Les Misérables de Victor Hugo, le projet de Johnson était de greffer des éléments du roman de Hugo au concept de Hulk, avec un David Banner/Hulk ressemblant au personnage de Jean Valjean et le journaliste Jack McGee étant modelé sur l'inspecteur Javert[8].
De fait, la série s'éloigne sensiblement de l'esprit du comic book original, suivant davantage un canevas mélodramatique proche de celui de la série Le Fugitif diffusée à partir de 1963 aux États-Unis, où le héros erre lui aussi de ville en ville sous une fausse identité, rencontrant de nouveaux personnages et enjeux à chaque épisode[8]. Amateur sincère du personnage de Hulk, Kenneth Johnson paradoxalement n'aimait pas la bande dessinée de Marvel et voulait avant tout proposer une histoire « réaliste »[8] .
Étant donné qu'il n'avait que faire du comic book original, Johnson voulut au début faire de Hulk une créature rouge — selon lui une couleur plus appropriée pour illustrer la colère, mais Stan Lee et Universal studios insistèrent pour garder la couleur verte originale, jugée indissociable du personnage[8]. Par ailleurs, à l'écran, et contrairement à la bande dessinée originale, Hulk ne parle pas mais grogne, au désespoir de l'acteur Lou Ferrigno qui l'incarnait, ce dernier suppliant en vain Johnson de lui donner la parole[8] .
Cette formule fut cependant la bonne puisque la série resta sur les ondes de CBS pendant cinq saisons jusqu'en 1982, et restera l'une des seules véritables réussites pour une fiction tirée du catalogue Marvel jusqu'à la sortie du film Blade en 1998[8] .
Édition LCJ éditions et productions : à partir du 2e coffret, les saisons ne sont pas dans leur intégralité dans chaque coffret. Chacun contient entre 13 et 15 épisodes et la série est complète en 6 coffrets, à raison de 5 DVD par volume.
La série complète est remasterisée et la piste son est uniquement en VF (sauf pour « Death in the Family » et « 747 », disponibles en VO dans le coffret 1 car ils étaient inédits en France).
Édition Elephant Films : l'intégrale sort le en 23 DVD, réalisée avec des masters restaurés en haute définition, plus dix heures de bonus, à l'identique de l'édition Blu-ray sortie le même jour en 19 disques Blu-ray chez le même éditeur.
Le , l'éditeur Elephant Films sort en coffret 19 disques Blu-ray l'intégrale de la série en version HD chez Priceminister en édition limitée à 300 exemplaires ainsi que sur le site de l'éditeur[10],[8].
Le , la Fnac sort le coffret intégrale de la série en 19 disques Blu-ray en série limitée à 2000 exemplaires. Elle est réalisée avec les masters restaurés en haute définition, plus dix heures de bonus et un livret collector de 148 pages. Les trois téléfilms faits après la série ne sont pas inclus. (La série en DVD avait l'épisode « 747 » de la saison 1 uniquement en version originale sous-titrée ; sur le Blu-ray, l'épisode est disponible en VF et VOST)[11].
Il existe quatre figurines de Hulk et Banner faites par la société Mego + faite par des fans qui vend les figurines sur Ebay :
Courant novembre ou , sort en France une grande statue de 65 cm de Lou Ferrigno en Hulk.
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