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film réalisé par Maryanne Zéhil, sorti en 2016 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'Autre côté de novembre est un long métrage québécois sorti en 2016, produit, écrit et réalisé par Maryanne Zéhil. Tourné au Québec et au Liban, ce drame met en vedette Arsinée Khanjian, Pascale Bussières, Marc Labrèche, Raïa Haïdar, Béatrice Moukhaiber et une brochette d’acteurs et d’actrices libanais. Le film évoque la thématique de la mémoire qui disparaît avant le temps, les choix qui transforment intégralement une destinée, et les sociétés qui peuvent façonner un être radicalement en lui donnant une vie diamétralement opposée à celle qu’il aurait pu avoir ailleurs[1].
Réalisation | Maryanne Zéhil |
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Scénario | Maryanne Zéhil |
Acteurs principaux |
Arsinée Khanjian |
Sociétés de production | Mia Productions |
Pays de production | Québec, Canada |
Genre | Drame |
Durée | 78 minutes |
Sortie | 2016 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Au cœur du récit on retrouve l’éternelle question : Qui serions-nous aujourd’hui si, il y a quelques années, nous n’avions pas choisi le chemin que nous avons emprunté? Sûrement une autre personne dans une autre vie. Le film tente de donner deux vies à une même femme : Léa (Arsinée Khanjian), neurochirurgienne bourgeoise vivant au Québec, et Layla (Arsinée Khanjian), simple couturière dans un petit village du Liban. Deux cheminements qui mettront au premier plan deux sociétés différentes et l’influence qu’elles ont sur l’accomplissement de soi. La construction globale de L’Autre côté de novembre joue sur le temps et la fragmentation de la mémoire[2],[3].
C’est dans sa propre expérience que la réalisatrice Maryanne Zéhil a puisé l’inspiration de cette histoire. Ayant quitté le Liban en 1995 pour s’installer au Québec, elle constate rapidement que « lorsqu’on quitte son pays, qu’on s’installe dans un autre et qu’on s’y intègre complètement pour y refaire sa vie, il n’y a plus aucune possibilité de retour en arrière ». Elle construit un récit à partir de cette fatalité en s’appuyant sur des thèmes qui lui sont chers : le pays natal, le pays d’accueil, l’humain, la place des femmes dans les sociétés ainsi que l’acquis et l’inné. Maryanne Zéhil se sert de la perte de mémoire - celle qui est délibérée et celle qui est provoquée par la maladie - comme pierre angulaire, pour tenter de départager le libre arbitre de l’existence prédestinée, choix ou destin auquel elle dit ne plus pouvoir échapper[4].
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