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film américain réalisé par Fritz Lang et sorti en 1956 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'Invraisemblable Vérité (Beyond a Reasonable Doubt) est un film américain réalisé par Fritz Lang, sorti en 1956.
Titre original | Beyond a Reasonable Doubt |
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Réalisation | Fritz Lang |
Scénario | Douglas Morrow |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Bert E. Friedlob Productions |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Film noir |
Durée | 80 minutes |
Sortie | 1956 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Un journaliste et le directeur du journal où il travaille décident de monter un « coup ». Ensemble ils fabriquent de toutes pièces des preuves destinées à faire accuser le journaliste d'un crime qui défraye la chronique. Le journaliste est arrêté, jugé et condamné à mort. Après le verdict, ils sont convenus que le directeur du journal se rende au tribunal et révèle la supercherie en dévoilant différents documents. Ils veulent faire prendre conscience à l'opinion publique qu'un homme peut très facilement se retrouver condamné à mort malgré son innocence. Malheureusement, le directeur du journal meurt accidentellement. Leur plan est bouleversé…
Le film a été tourné en format carré (1:33) mais a été exploité en format large contre la volonté de Fritz Lang. Le réalisateur avait néanmoins anticipé ce qui allait se passer et avait fait attention à ne pas placer d'éléments dans la partie du cadre qui n'apparaît pas en format large. Selon Serge Bozon, le film en format large perd sa « sécheresse anguleuse »[1].
Lors de la sortie du DVD en 2012, Serge Bozon, critique aux Cahiers du cinéma, juge que « L'Invraisemblable Vérité est le seul film dont la beauté soit d'ordre mathématique[1]. » Selon lui, la révélation finale est abstraite au sens où elle ne change pas les sentiments des spectateurs à l'égard du personnage principal : « La révélation ne change rien d'un point de vue humain. Et le choc est d'autant plus vertigineux qu'il est inhumain. Je n'ai jamais ressenti cela devant un autre film[1]. »
Dans « La vérité sur l’œil », le chapitre de son essai L’Œil du prince publié aux éditions Gallimard et entièrement consacré à L’invraisemblable vérité, Thomas A. Ravier estime le film « prophétique ». Il évoque un « complexe de Garret », du nom du héros du film. Selon Ravier, Garret est avant tout « la victime d'une adhésion maladive à la technique » et partant, « l'inventeur du premier selfie ».
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