L'Apparition du Christ à Marie Madeleine après la Résurrection
peinture d'Alexandre Ivanov / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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L'Apparition du Christ à Marie Madeleine après la Résurrection (en russe : Явление Христа Марии Магдалине после воскресения) est un tableau du peintre russe Alexandre Ivanov (1806-1858), achevé en 1835. Il est conservé au Musée russe à Saint-Pétersbourg (à l'inventaire sous le no Ж-5263). Ses dimensions sont de 242 × 321 cm[1],[2],[3]. La toile est une composition à deux figures de taille réelle : Marie Madeleine et Jésus Christ. C'est le moment où le Christ prononce, selon l'Évangile selon Jean (Jn 20,17), les mots en grec ancien :Μή μου ἅπτου (Mê mou aptou), traduits en latin par Saint Jérôme : Noli me tangere. Marie Madeleine, apprenant la Résurrection de Jésus, va vers lui, mais ce dernier l'arrête dans son élan en disant : « Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers mon Père[4],[5]. »
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Ivanov a commencé ses esquisses et ses études pour ce tableau en 1833[6]. Sur la grande toile finale, il a travaillé en 1834 et 1835 dans son atelier à Rome[7]. Quand le tableau est terminé, il est exposé à Rome d'abord, où il a eu du succès, puis au milieu de l'année 1836 à Saint-Pétersbourg. L'académie russe des Beaux-Arts attribue à Ivanov le titre d'académicien pour la réalisation de ce tableau. Le succès de cette toile a permis à Ivanov de poursuivre son séjour de pensionnaire boursier en Italie, ce qui fut pour lui une étape préparatoire à la création de l'œuvre de sa vie : L'Apparition du Christ au peuple, sur laquelle il a travaillé de 1837 à 1857[8],[9].
Le peintre et critique Alexandre Benois écrit que « L'Apparition du Christ à Madeleine montrait toute la compétence d'Ivanov dans la représentation de la nudité et du drapé ». En même temps, selon Benois, dans l'image de Madeleine, on perçoit « quelque chose qui montre à quel niveau de compréhension du tragique la peinture est déjà arrivée à l'époque d'Ivanov, comment ce dernier est devenu connaisseur de l'âme humaine, comment il pouvait ressentir jusqu'aux larmes un récit émouvant de l'Évangile »[10]. L'historien d'art russe Mikhaïl Alpatov fait remarquer que la toile est « typique de l'art académique, du classicisme », mais le peintre a réussi à obtenir « une majesté telle que les académistes ne connaissaient pas »[11] : les deux personnages du tableau d'Ivanov « sont enveloppés d'une telle dignité, qu'ils sont plus proches des héros de la tragédie classique que de personnages des récits évangéliques »[12].