Kim Koo
homme politique sud-coréen / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Dans ce nom coréen, le nom de famille, Kim, précède le nom personnel.
Kim Koo, Kim Ku ou Kim Gu (hangeul : 김구, hanja : 金九, né à Haeju le , mort le ) est un résistant coréen à l'occupation japonaise de la Corée (1910-1945) et un homme politique coréen.
Cet article est une ébauche concernant la Corée.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Kim Koo 김구 - 金九 | |
Fonctions | |
---|---|
Président du gouvernement provisoire de la république de Corée | |
– (8 mois et 5 jours) |
|
Vice-président | Kim Kyu-Sik |
Prédécesseur | Hong Jin |
Successeur | Yi Dongnyeong |
– (8 ans, 4 mois et 11 jours) |
|
Prédécesseur | Yi Dongnyeong |
Successeur | Syngman Rhee (président de la République) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Hwanghae, royaume de Corée |
Date de décès | (à 72 ans) |
Lieu de décès | Séoul, Corée du Sud |
Nationalité | coréenne |
|
|
Présidents du gouvernement provisoire de la république de Corée | |
modifier |
Son nom de naissance est Kim Chang-su (김창수, 金昌洙), et il est largement connu sous le surnom de Paikbum (백범, 白凡)[1]. À dix-huit ans, il est l'un des dirigeants de la révolte du Donghak en 1894, au cours de laquelle il lance une attaque contre les soldats japonais au fort de Haeju[2].
S'engageant dans la lutte antijaponaise, il participe au soulèvement du 1er Mars 1919 avant de s'exiler en Chine et de participer au gouvernement provisoire coréen établi à Shanghai. Il a été le sixième et dernier président du gouvernement provisoire coréen en exil. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il engage aux côtés des Alliés l'armée de libération de Corée[3].
Refusant la division de la Corée après 1945, il tient une conférence pour l'unification à Pyongyang avec le futur président nord-coréen Kim Il-sung. En 1948, il échoue à être élu président de la République contre Syngman Rhee. Kim a été assassiné en 1949 à son bureau par Ahn Doo-hee (en). Ahn Doo-hee a ensuite avoué avoir agi sur ordre de la police secrète sud-coréenne[4]. La Central Intelligence Agency (CIA, États-Unis) aurait aussi été impliquée selon l'historien américain d'origine coréenne Bang Sun-ju, qui se fonde sur un document des services secrets américains déclassifié, sans qu'il soit exclu que le meurtrier ait agi personnellement[5].
Kim Ku est l'un des rares nationalistes coréens respecté tant en Corée du Nord qu'en Corée du Sud[6].