Évêque catholique de Saint-Brieuc en France (à partir de 1906). - Précédemment, prêtre du Diocèse d'Amiens (1873-1890), puis de celui de Saint-Brieuc De Wikipédia, l'encyclopédie libre
À peine devenu évêque, il subit l’expulsion de son palais épiscopal (décembre 1906), puis celle du Grand Séminaire et des petits séminaires de Tréguier et Plouguernével.
Il fait face aux problèmes les plus urgents: il trouve des lieux d’accueil pour les religieuses expulsées; il transfère le petit séminaire de Tréguier à Lannion (1907) et celui de Plouguernével à Campostal-Rostrenen (1910). Les grands séminaristes sont dispersés dans la ville de Saint-Brieuc.
Il assure de nouvelles ressources à l’Église diocésaine par la fondation du Denier de l'Église. Libéré du Concordat, il envisage de nouvelles paroisses (Ste Anne de Robien, 1911 – Sacré-Cœur des Villages, érigée quelques années après sa mort, en 1927). De 1910 à 1914, il suscite 72 missions paroissiales. Et il encourage la Communion des petits enfants.
Lors de la guerre 14-18, parce qu'il est. né dans la Somme, Morelle est particulièrement meurtri par ce conflit qui s’acharne cruellement sur sa terre natale. Il se rend régulièrement à la gare avec les autorités civiles et militaires pour réconforter les soldats partant au front, pour accueillir les réfugiés belges ou français de la région du Nord, et pour l’arrivée des trains de blessés, dirigés vers les hôpitaux de l’arrière
Coupé: au 1 d'azur à l'Esprit-Saint s'essorant sur une mer de sinople, au 2 de gueules au calice d'or à l'hostie issante d'argent, à la bordure d'hermines. L'écu est surmonté de la croix, de la mitre et de la crosse[7].
Ut anima Patris: Comme l'âme du père. Dre nerz ar spered glan: Par la force de l'Esprit pur[7].
Frotier de La Messelière; Henri, Au coeur du Penthièvre: Lamballe, Jugon, Moncontour, Turnegoët, étude historique et archéologique, Saint-Brieuc, Les Presses Bretonnes, , 373p., p.298
André Cosson, Armorial des cardinaux, archevêques et évêques français actuels, résidentiels et titulaires au 1er janvier 1917, Paris, 1917, H. Daragon, éditeur, 288p., p.168Disponible sur Gallica.