Ces jours complémentaires étaient placés après le dernier mois de l'année, fructidor, afin de faire correspondre le jour de l'an avec le passage de l'équinoxe d'automne au méridien de Paris. Ces 5 ou 6 jours étaient chômés.
Initialement nommés sans-culottides (par référence aux sans-culottes) par le décret du 4 frimairean II, ils furent rapidement rebaptisés jours complémentaires par un nouveau décret du 7 fructidoran III. Mais avant même leur changement de nom, on rencontre des textes, signés ces jours-là, notamment des actes d'état civil de la fin de l'an II et de l'an III, portant la mention «tel jour complémentaire de l'an deuxième (troisième) de la République française».