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artiste lyrique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Joséphine Fodor ( à Paris - à Saint-Genis-Laval), connue également sous le nom de Joséphine Fodor-Mainvielle, est une artiste lyrique (soprano) française[1].
Naissance |
Paris |
---|---|
Décès |
(à 80 ans) Saint-Genis-Laval |
Activité principale | artiste lyrique (soprano) |
Genre musical | opéra |
Années actives | 1810-1828 |
Geneviève Joséphine Fodor, fille du compositeur et violoniste Joseph Fodor (1751-1828) et de Louise Edme Marmet, naît à Paris en 1789 ou 1793[2]. Ses parents quittent la France pour la Russie alors qu'elle n'a que quelques mois[3], émigrant sans doute du fait de la Révolution française. Elle grandit à Saint-Pétersbourg où son père, professeur auprès des enfants impériaux, lui enseigne la harpe et le piano[4].
En 1810, elle débute dans l'opéra La Cantatrice villane de Valentino Fioravanti (1770-1837) à l'Opéra impérial de Saint-Pétersbourg[4],[5], chantant aussi bien en russe qu'en français[6].
Elle épouse en 1812 Jean-Baptiste Tharaud-Mainvielle, acteur du théâtre français de Saint-Pétersbourg[5]. Peu après, le couple fuit Saint-Pétersbourg en proie aux combats de la campagne de Russie et rejoint la France via la Finlande[6].
Elle arrive finalement à Paris et, après quelques représentations à l'Opéra comique, elle s'engage auprès du Théâtre italien et fait ses débuts le dans Griselda[5]. S'ensuivent des représentations à Londres et à Venise, avant son retour au Théâtre italien en 1819[7], pour chanter dans Le Mariage secret, Don Giovanni, Le Barbier de Séville ou encore La Pie voleuse[5].
Malade, elle se rend en Italie pour se rétablir, et effectue une tournée à Naples où elle triomphe dans Otello et Vienne avant de revenir à Paris en 1825, pour s'engager de nouveau auprès du Théâtre italien. Atteinte d'une affection vocale peu après, elle met progressivement fin à sa carrière lyrique[5] et se retire de la scène. Elle demeure un temps à Passy[6],[8] où elle s'occupe d'œuvres de bienfaisance[9], puis à Limoges. Veuve, elle rejoint Lyon où réside son fils Martial Tharaud-Mainvielle[10].
En 1857, elle publie l'ouvrage Réflexions et conseils sur l'art du chant[11].
Elle meurt à Saint-Genis-Laval le , dans la maison de campagne de sa belle-fille[12].
Sa fille Henriette, également cantatrice, est engagée auprès du théâtre de Königstadt de Berlin entre 1846 et 1849[13].
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