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José Federico de Carvajal Pérez, né le à Malaga et mort le à Madrid, est un homme d'État espagnol membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).
José Federico de Carvajal | |
José Federico de Carvajal, en 1982. | |
Fonctions | |
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Député aux Cortes Generales | |
– (3 ans, 4 mois et 29 jours) |
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Élection | |
Circonscription | Madrid |
Législature | IVe |
Groupe politique | Socialiste |
Président du Sénat d'Espagne | |
– (7 ans et 2 jours) |
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Législature | IIe et IIIe |
Prédécesseur | Cecilio Valverde |
Successeur | Juan José Laborda |
Sénateur aux Cortes Generales | |
– (7 ans et 2 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Madrid |
Législature | IIe et IIIe |
Groupe politique | Socialiste |
Président de la direction provisoire du Parti socialiste ouvrier espagnol | |
– (4 mois et 9 jours) |
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Prédécesseur | Felipe González (secrétaire général) |
Successeur | Felipe González (secrétaire général) |
Sénateur aux Cortes Generales | |
– (1 an, 8 mois et 13 jours) |
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Élection | |
Circonscription | Ávila |
Législature | Constituante |
Groupe politique | Socialiste |
Biographie | |
Nom de naissance | José Federico de Carvajal Pérez |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Malaga (Espagne) |
Date de décès | (à 85 ans) |
Lieu de décès | Madrid (Espagne) |
Nationalité | espagnole |
Parti politique | PSOE |
Diplômé de | université de Madrid |
Profession | avocat |
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Présidents du Sénat d'Espagne | |
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Né en Andalousie, il étudie le droit à Madrid. Il adhère au PSOE, à l'UGT et devient avocat dans les années 1950.
Il est élu pour la première fois au Sénat en , où il coordonne avec succès les travaux sur le projet de nouvelle Constitution. Battu aux élections de , il est nommé deux mois plus tard président de la direction provisoire du Parti socialiste, le XXVIIIe congrès n'ayant pu désigner une nouvelle commission exécutive. Felipe González redevient secrétaire général en suivant.
Après avoir été réélu sénateur en , il est désigné le mois d'après président du Sénat. Il conserve ce poste en mais renonce à la chambre haute au profit du Congrès des députés en . Il met un terme à sa vie politique quatre ans plus tard et retourne à l'exercice du métier d'avocat.
Né en en Andalousie dans une famille aisée[1], il étudie le droit à l'université de Madrid, où il obtient sa licence.
Il adhère en au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), alors dans la clandestinité. En , il devient avocat et fonde deux ans plus tard la Fédération des travailleurs du droit de Madrid au sein de l'Union générale des travailleurs (UGT), syndicat socialiste lui aussi clandestin. Il est régulièrement avocat de la défense devant les conseils de guerre ou le tribunal de l'ordre public (TOP), la juridiction politique du franquisme[2].
Il se présente aux élections sénatoriales constituantes du dans la circonscription d'Ávila. Il rassemble 22 933 voix, réalisant le quatrième score de la province et assurant ainsi son élection au Sénat[3]. Au sein de la chambre haute, il se voit confier des responsabilités de première importance : il est troisième secrétaire du bureau, élu par 72 voix favorables sur 241[4], deuxième vice-président de la députation permanente et président de la commission de la Constitution[5].
C'est au titre de ce dernier poste qu'il s'exprime le lors de la séance plénière de ratification du projet de Constitution, le qualifiant de « Constitution de tous, car elle garantit la liberté de tous et le respect de chacun »[6].
À l'approche des élections sénatoriales du , il est présenté comme un prétendant sérieux à la présidence du Sénat, notamment pour sa conduite des travaux sur le texte constitutionnel[7]. Cependant, il échoue à conserver son siège : avec 19 929 voix, il se classe en cinquième position dans la circonscription, derrière les trois élus de l'UCD et un candidat indépendant[8].
Quelques semaines plus tard se tient le XXVIIIe congrès fédéral du PSOE. Le , José Federico de Carvajal, qui se revendique marxiste alors que l'enjeu du conclave est de renoncer à cette définition idéologique au profit de la social-démocratie, est élu président du congrès sur proposition de la délégation d'Ávila, face à Gregorio Peces-Barba. Sa désignation est davantage perçue comme un rejet envers Peces-Barba qu'un soutien à ses qualités propres[9].
Après que les délégués ont maintenu la référence au marxisme dans la motion politique, le secrétaire général sortant Felipe González renonce à se succéder et aucune candidature alternative ne se présente au vote du congrès[10]. Le conclave socialiste décide lors de sa clôture de scinder sa direction : il donne l'autonomie aux groupes parlementaires pour leur action, González étant le porte-parole du groupe du Congrès, et le parti est placé sous l'autorité d'une direction provisoire (en espagnol : Comisión Gestora) de cinq membres, dont la présidence est confiée à Carvajal et qui a pour mission de convoquer un congrès extraordinaire dans les six mois[11].
González retrouve ses fonctions le à l'occasion du congrès extraordinaire, et constitue une commission exécutive fédérale (CEF) de 24 membres, dont huit secrétaires exécutifs, sans responsabilité, parmi lesquels figure Carvajal[12]. Il n'est toutefois pas confirmé en tant que membre de la direction du parti le , à l'occasion du XXIXe congrès fédéral du PSOE[13].
Il se représente à la chambre haute des Cortes Generales lors des élections sénatoriales anticipées du dans la circonscription de Madrid. Avec 1 358 853 suffrages sur son nom, il est le sénateur le mieux élu du territoire[14]. Lors d'une réunion des groupes parlementaires socialistes le suivant, il est proposé comme candidat à la présidence du Sénat, où le PSOE dispose de la majorité absolue des sièges[15].
Le , José Federico de Carvajal est élu à 52 ans président du Sénat par 158 voix pour et 59 bulletins blancs, issus de l'UCD et de l'AP[16].
Lors des élections sénatoriales anticipées du , il est de nouveau le sénateur le mieux élu de Madrid, mais avec un score en nette baisse à 1 001 622 voix[17]. Il est ensuite pressenti pour conserver ses fonctions à la chambre haute, mais le nom du sénateur de Barcelone Joan Reventós est également cité, certains socialistes se montrant critique de la gestion et des actions de Carvajal durant la législature écoulée[18]. Finalement proposé pour se succéder à lui-même au cours d'une réunion de la CEF le [19], il est réélu président du Sénat le par 235 voix favorables et six votes blancs[20].
Il annonce le qu'il renonce à postuler une nouvelle fois au Sénat au cours des élections anticipées du suivant, ajoutant qu'il aimerait continuer comme parlementaire au Congrès des députés[21]. Alors que la Fédération socialiste madrilène-PSOE, à laquelle il appartient, ne l'inclut par sur sa liste de candidats à la chambre basse des Cortes, la direction du parti impose le qu'il occupe la huitième place parmi les candidats du PSOE[22]. Au Congrès, il siège à la commission constitutionnelle et à la commission de la Justice et de l'Intérieur[23].
Il abandonne la vie politique à la fin de la législature en . Il retourne alors à sa profession d'avocat et s'implique dans des cas à forte résonance médiatique dans la décennie qui suit. Il meurt le à Madrid, à l'âge de 85 ans[24].
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