Jean de Genève (évêque)
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Jean de Genève, mort en 1297, est un prélat issu de la maison de Genève, évêque de Valence et Die du XIIIe siècle.
Jean de Genève
Évêque de Valence et de Die Diocèse de Valence et Die (d) | |
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Prieur Nantua | |
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Décès | |
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Activités | |
Famille | |
Père | |
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Marie de Coligny (d) |
Fratrie |
Biographie
Résumé
Contexte
Origines
Jean est le cinquième fils du comte Rodolphe de Genève et Marie de Coligny, dame de Varey en Bugey, fille d'Albert III, seigneur de la Tour du Pin, et de Béatrix dame de Coligny[ReG 1],[1]. Il a ainsi six frères et sœurs[1].
L'aîné Aymon († ), succède à leur père, ainsi que le quatrième fils Amédée († )[1]. Le second, Guy († 1294), et le troisième, Henri, font une carrière religieuse[1],[2].
Carrière ecclésiastique
Jean est le seizième prieur de Nantua après 1266 et garde la fonction jusqu'à sa mort[3]. En 1280, il est abbé de Saint-Seine[2], dans le diocèse de Langres où son oncle Gui est évêque.
Dans son testament établit le , le comte de Genève Aymon II le désigne comme exécuteur testamentaire, au côté de leur oncle Gui[ReG 2].
En 1283, le siège du diocèse de Valence est vacant[2]. Henri, son frère aîné, se présente et est élu évêque de Valence et Die[2],[1]. L'élection est annulée et cassée par le pape Martin IV[2],[1]. Le pape le nomme à sa place quelque temps après[2],[1], par décret du [ReG 3].
En 1283, il reçoit l'hommage de ses vassaux, notamment de Roger d'Anduze, seigneur de La Voulte[4]. Des tensions, puis une guerre éclate entre les deux hommes[4]. Une trêve est signée en 1294, cependant le fils de Roger Bermond, Bermond, attaquent avec ses hommes et détruisent un château épiscopal[4]. Le roi intervient en condamnant Roger Bermond à le reconstruire et à payer à l'évêque « 2000 marcs d'argent comme dommages et intérêts et 2000 livres tournois au roi à titre d’amende »[4].
Notes et références
Voir aussi
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