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militaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Claude-Louis de Quélen, comte de Quélen, seigneur de Villechevalier et de Quistillic, né le et mort le [1] à Plouagat, est un officier de marine et aristocrate français du XVIIIe siècle. Il sert dans la Marine royale pendant la guerre de Sept Ans et la guerre d'indépendance des États-Unis et termine sa carrière avec le grade de chef d'escadre (1785). Hostile à la Révolution, il meurt en 1802.
Jean-Claude-Louis de Quélen Comte de Quélen | |
Naissance | |
---|---|
Décès | (à 76 ans) à Plouagat |
Origine | Français |
Allégeance | Royaume de France |
Arme | Marine royale française |
Grade | Chef d'escadre |
Années de service | 1738 – 1785 |
Conflits | Guerre de Sept Ans Guerre d'indépendance des États-Unis |
Distinctions | Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis Commandeur de l'Ordre royal de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem Admis aux honneurs de la Cour |
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Il est le fils de Maurille Louis de Quélen, comte de Quélen, seigneur de Saint-Bihy, La Roche, La Villechevalier et Quistillic (1685-) et de sa femme, Hélène Berthou, dame de Lanrivion (†1758)
Il entre jeune dans la Marine royale, il intègre une compagnie de garde-marine le [2]. Promu enseigne de vaisseau le [2], il est fait chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, commandeur de l'Ordre royal de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem (1763). Il est nommé lieutenant de vaisseau puis capitaine d'une compagnie le [2].
Il est appelé au commandement du vaisseau Le Sphinx, le [2], il reçoit l'ordre de se réunir à l'escadre de M. de Beaussier. Le , les États de la province de Bretagne offrent au Roi, par acclamation unanime des trois ordres, un vaisseau de 100 canons, et nomment le comte de Quélen pour aller vers le Roi[3]. Il est fait Commandeur de l'Ordre de Saint-Lazare de Jérusalem en 1763 [2].
Le , le comte de Quélen est promu au rang de capitaine de frégate[2] ; le , à celui de capitaine de vaisseau. Admis aux honneurs de la Cour le , il est aussi professeur des enfants royaux, les futurs Louis XVI, Louis XVIII et Charles X. Le , il est nommé chef d'escadre[2]. Blessé d'un éclat de bombe au siège de Louisbourg, il est fait prisonnier par les Anglais.
En 1790, il achète à la marquise de La Fayette, épouse du célèbre marquis de Lafayette, le manoir de Kermartin où est né et mort saint Yves[2] ; cette propriété passe ensuite à son fils Mgr Hyacinthe-Louis de Quélen, archevêque de Paris. Comme bon nombre d'aristocrates pendant la Révolution française, le comte de Quélen se fait discret. Ses sentiments envers les idées nouvelles sont néanmoins sans équivoques. Dans une lettre datée du à son ami M. Conen de Saint-Luc, il manifeste des velléités de dérouiller la vieille épée que, depuis quatre ans, il avait mis au croc. S'il la dérouilla, il ne s'en servit pas puis qu'il vit à Paris dans une relative obscurité jusqu'à sa mort en 1802.
Le comte de Quélen épouse, par contrat du , mademoiselle Antoinette-Marie-Adélaïde Hocquart, fille mineure de Louis-Jacques-Charles Hocquart, chevalier, seigneur de Coeuilly et autres lieux, et de Marie-Suzanne-Éléonore Bergert[4]. De cette union naissent :
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