Jean-Antoine Neyret
homme politique français (1855-1942) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Jean-Antoine-Marie dit Jean Neyret, né le à Saint-Étienne et mort le dans sa ville natale, est un industriel français qui a été maire de Saint-Étienne à deux reprises entre 1908 et 1919.
Jean Neyret | |
Fonctions | |
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Maire de Saint-Étienne | |
– (1 an) |
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Prédécesseur | Félix Soulenc |
Successeur | Pétrus Faure |
– (8 ans, 11 mois et 25 jours) |
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Réélection | 19 mai 1912 |
Prédécesseur | Pétrus Faure |
Successeur | Louis Soulié |
Biographie | |
Nom de naissance | Jean-Antoine-Marie Neyret |
Surnom | Jean la lampe |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Étienne (Loire) |
Date de décès | (à 86 ans) |
Lieu de décès | Saint-Étienne (Loire) |
Nationalité | Français |
Parti politique | Union républicaine (France) |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur |
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Maires de Saint-Étienne | |
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Jean Neyret est le deuxième fils et l’un des neuf enfants survivants du fabricant de rubans Jean-Baptiste Neyret (Saint-Étienne, - ). Il fait des études secondaires au collège des Maristes de Saint-Chamond et était le seul bachelier de la famille. Il épouse, le , Françoise-Clotilde Philip (Saint-Étienne, – Saint-Étienne, ), fille d’un fabricant de rubans. Quatre enfants sont issus de cette union. Il achète à la fin du XIXe siècle la résidence de Bel-Air où il donne de grandes réceptions et constitue une collection importante de peintures.
Il commence sa carrière professionnelle comme directeur de la papeterie de Rioupéroux (Livet-et-Gavet), établissement fondé en 1870, dans l’Isère par son père sous la raison Jean-Baptiste Neyret. Son père se retire des affaires en 1881 et l’entreprise se transforme en société anonyme des papeteries de Rioupéroux et Pontcharra, d’une durée de 30 années, dont le siège est à Saint-Étienne. La gérance est confiée à Jean et à son frère cadet, Louis. En 1900, les papeteries disparaissent au profit de la S.A. L’Électrique qui prend le nom d’Usines de Rioupéroux, toujours présidé par Jean Neyret.
Il joue également un rôle important, d’une part, comme président du conseil d’administration des Houillères de Saint-Étienne et des Aciéries et Forges de Firminy, et d’autre part comme cofondateur de la société Pathé Frères : il préside, en effet, le conseil d’administration de la Compagnie générale des Phonographes cinématographes et Pellicules (1897-1901) et est administrateur de la Manufacture française d’appareils de précision (1898). Il est, enfin, le précurseur de la sidérurgie littorale par la création de l’aciérie des Dunes à Dunkerque.
Élu au conseil municipal, le , il siège jusqu’en 1919. Maire puis par suite des élections partielles de 1909, il rentre dans la minorité mais après la démission collective de 1910, il reprend le fauteuil de maire jusqu’au . Il a donc siégé 23 ans au conseil, ce qui est rare à Saint-Étienne.
Sous son administration, chacun des 4 cantons est dotée d’un établissement de bains-douches avec salle de gymnastique. Il fait poursuivre de 1914 à 1918 la construction du barrage de Lavalette. Au moment du renouvellement des concessions de gaz et électricité, il impose la construction d’une usine à l’Étivallière et obtient la suppression de celle de la rue de Roanne, au centre de la ville. Il a généralisé la distribution de l’électricité à usage d’éclairage. Il réussit à faire substituer chez les tisseurs de ruban la lampe électrique à la lampe à pétrole. Le petit peuple stéphanois l'a surnommé Jean la lampe. Il se retire de la vie active après le décès de son épouse en 1921, disparition qui l’a beaucoup affecté.
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