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architecte français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jacques Ignace Hittorff est un architecte français d'origine allemande, né Jakob Ignaz Hittorff le à Cologne (Saint-Empire) et mort le à Paris 9e.
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Jakob Ignaz Hittorff |
Nationalité | |
Formation |
École des beaux-arts de Paris, atelier Percier |
Activités | |
Conjoint |
Rose Élisabeth Lepère (d) |
Enfant | |
Parentèle |
Jean-Baptiste Lepère (beau-père) |
Membre de | |
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Maîtres | |
Distinction | |
Archives conservées par |
Archives nationales (469AP)[1] |
Jacques Hittorff naît le à Cologne, comme citoyen allemand, dans une famille d'artisans modestes. L'occupation de la ville par les armées révolutionnaires françaises à partir de 1794 et son intégration au sein de la République en 1801 font de ses habitants des citoyens français. Son père le destine à l'architecture et, en plus des mathématiques et du dessin, il fait étudier au jeune homme la maçonnerie et la taille de pierre.
Hittorff se rend à Paris en 1810 pour étudier à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Charles Percier. Il voyage en Europe et se rend notamment en Sicile où, confronté à l'architecture de la Grèce antique, il remet en évidence l'existence de la polychromie qui décorait chaque monument et qui avait été jusque-là niée par une partie des archéologues. Le congrès de Vienne en 1815 ayant ramené la France à ses frontières de 1791, Hittorff redevient allemand. Il épouse la fille de l'architecte Jean-Baptiste Lepère.
Sous le règne de Charles X, il se voit confier l'organisation de fêtes, à commencer par celles du sacre du roi, ou de cérémonies funèbres dont les obsèques de Louis XVIII à Saint-Denis. Il devient architecte en 1818.
Pendant la monarchie de Juillet, à partir de 1830, il travaille à l'église Saint-Vincent-de-Paul conjointement avec son beau-père. En 1830, il est l'un des cofondateurs de la Société libre des beaux-arts de Paris, dont il sera élu président en 1831 et une seconde fois en 1842-1843[2].
En 1834, il s'attache à l'aménagement de la place de la Concorde et de l'avenue des Champs-Élysées : son projet d'aménagement de la place de la Concorde, incluant l'érection de l'obélisque arrivé de Louqsor le , est adopté le par le conseil municipal de Paris[3].
En 1842, il obtient de nouveau la nationalité française par un arrêt du roi des Français Louis-Philippe, condition de sa candidature pour l'Institut de France. Cela ne lui fait pas perdre pour autant le surnom « le Prussien » que lui donnent ses ennemis. Hittorff achève la mairie du 5e arrondissement, place du Panthéon commencée en 1844 par Jean-Baptiste Guenepin.
Après plusieurs tentatives[4], Hittorff est élu membre de l'Académie des beaux-arts au fauteuil laissé vacant par la mort de Jean-Jacques-Marie Huvé, qui avait lui-même succédé à Charles Percier.
Sous le Second Empire, il collabore aux grands travaux du baron Haussmann. Il est à l'origine de plusieurs réalisations à Paris le réaménagement du bois de Boulogne, l'actuel théâtre du Rond-Point des Champs-Élysées, le Cirque d'Hiver, des immeubles rue de Rivoli, la mairie du 1er arrondissement. En outre, il est l'architecte de la gare du Nord, ainsi que de la Fondation Eugène-Napoléon (1856) dans le 12e arrondissement de Paris.
Jacques Ignace Hittorff meurt le au 40, rue Lamartine. Il est enterré à Paris au cimetière de Montmartre dans la quatrième division, où sa tombe est toujours visible.
Dans le dixième arrondissement de Paris, une rue et une cité portent son nom[11].
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