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homme d'État israélien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Isaac Herzog (en hébreu : יצחק "בוז'י" הרצוג) est un homme d'État israélien, né le à Tel Aviv. Il est président de l'État d'Israël depuis le .
Isaac Herzog יצחק הרצוג | ||
Portrait officiel d'Isaac Herzog (2024). | ||
Fonctions | ||
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Président de l'État d'Israël | ||
En fonction depuis le (3 ans, 4 mois et 8 jours) |
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Élection | 2 juin 2021 | |
Premier ministre | Naftali Bennett Yaïr Lapid Benyamin Netanyahou |
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Prédécesseur | Reuven Rivlin | |
Président du Parti travailliste israélien | ||
– (3 ans, 7 mois et 18 jours) |
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Prédécesseur | Shelly Yachimovich | |
Successeur | Avi Gabbay | |
Ministre de la Protection sociale et des Services sociaux | ||
– (3 ans, 9 mois et 27 jours) |
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Premier ministre | Ehud Olmert Benyamin Netanyahou |
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Gouvernement | Olmert Netanyahou II |
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Prédécesseur | Ehud Olmert | |
Successeur | Moshe Kahlon | |
Ministre de la Diaspora, de la Société et de la Lutte contre l'antisémitisme | ||
– (2 ans et 10 jours) |
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Premier ministre | Ehud Olmert | |
Gouvernement | Olmert | |
Prédécesseur | Natan Sharansky | |
Successeur | Yuli-Yoel Edelstein | |
Ministre du Tourisme | ||
– (10 mois et 17 jours) |
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Premier ministre | Ehud Olmert | |
Gouvernement | Olmert | |
Prédécesseur | Avraham Hirschson | |
Successeur | Yitzhak Aharonovich | |
Ministre de la Construction et du Logement | ||
– (10 mois et 13 jours) |
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Premier ministre | Ariel Sharon | |
Gouvernement | Sharon II | |
Prédécesseur | Tzipi Livni | |
Successeur | Ze`ev Boim | |
Député à la Knesset | ||
– (15 ans, 5 mois et 14 jours) |
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Élection | 28 janvier 2003 | |
Réélection | 28 mars 2006 10 février 2009 22 janvier 2013 17 mars 2015 |
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Législature | 16e, 17e, 18e, 19e et 20e | |
Coalition | Camp sioniste (extrême droite) | |
Successeur | Robert Tiviaev (en) | |
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Tel Aviv (Israël) | |
Nationalité | Israélienne | |
Parti politique | Travailliste (jusqu’en 2018) Indépendant (depuis 2018) |
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Père | Chaim Herzog | |
Conjoint | Michal Afek | |
Diplômé de | Université Cornell Université de New York Université de Tel Aviv |
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Profession | Avocat | |
Religion | Judaïsme | |
Résidence | Beit HaNassi, Jérusalem | |
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Présidents de l'État d'Israël | ||
modifier |
Petit-fils du grand-rabbin ashkénaze Yitzhak HaLevi Herzog et fils de l'homme politique Chaim Herzog, président de l’État d’Israël pendant dix ans, il est élu député à la Knesset en 2003, sous l’étiquette du Parti travailliste israélien.
Entre 2005 et 2011, il est plusieurs fois ministre dans les gouvernements Sharon, Olmert et Netanyahou. Par la suite, il devient président du Parti travailliste et mène la coalition d’opposition de centre-gauche Union sioniste à la Knesset.
Il quitte en 2018 son parti, qui ne l’a pas reconduit à sa tête l’année précédente, pour prendre la présidence de l'Agence juive, organe gouvernemental chargé de l’immigration juive en Israël.
Candidat indépendant, il remporte l’élection présidentielle de 2021 face à Miriam Peretz, issue de la société civile.
Isaac Herzog est le fils de Chaim Herzog, président de l’État d’Israël de 1983 à 1993, et de son épouse Aura. Son grand-père, Yitzhak HaLevi Herzog, était le grand-rabbin ashkénaze de Palestine mandataire puis d'Israël.
Il effectue son service militaire comme officier dans l'unité 8200 du service des renseignements pendant quatre ans, puis est major de réserve. Il étudie ensuite le droit à l'université de Tel Aviv ainsi qu’à l'université Cornell de New York. Il travaille dans le cabinet d'avocats Herzog, Fox & Neemann, dont son père est l'un des fondateurs, avant de créer son propre cabinet.
Il est marié à Michal Afek, avocate de profession avec laquelle il a trois fils.
Isaac Herzog commence sa carrière politique en 1988, comme secrétaire du Conseil économique et social pendant deux ans.
Engagé au sein du Parti travailliste israélien, il est battu aux élections législatives de 1999. Il appartient ensuite au secrétariat du gouvernement d'Ehud Barak jusqu'en 2001. Il est parallèlement président de l'Autorité anti-drogues, entre 2000 et 2003.
Il est finalement élu député à la Knesset lors des élections législatives de 2003.
Isaac Herzog devient ministre de la Construction et du Logement dans le gouvernement d'Ariel Sharon en 2005. Dans les gouvernements Olmert puis Netanyahou, il occupe successivement les fonctions de ministre du Tourisme de 2006 à 2007, de la Diaspora, de la Société et de la Lutte contre l'antisémitisme entre 2007 et 2009 et de la Protection sociale et des Services sociaux de 2007 à 2011.
En , le Parti travailliste quitte la coalition dirigée par Netanyahou, et Herzog abandonne ses fonctions au gouvernement. Réélu député lors des élections législatives de 2013, il est élu le de la même année, président du Parti travailliste en battant la sortante Shelly Yachimovich par 58,5 % des suffrages exprimés[1].
En vue des élections anticipées de 2015, Isaac Herzog invite les partis Hatnuah et Kadima à s’unir avec le Parti travailliste. Le , Herzog et Tzipi Livni, ministre de la Justice du gouvernement sortant, annoncent qu'ils s'allient pour empêcher Benyamin Netanyahou de remporter un quatrième mandat[2]. Cependant, le Likoud de Netanyahou arrive en première position, devant le bloc mené par Herzog.
Lors de la 20e législature, Isaac Herzog affirme que Netanyahou est responsable de la dégradation des relations américano-israéliennes, et critique son refus d'accueillir des réfugiés syriens fuyant la guerre civile syrienne. Un temps pressenti pour rejoindre le gouvernement Netanyahou IV, Isaac Herzog refuse et met en cause le manque de clarté de la ligne politique du Premier ministre, en plus de son implication dans des affaires de corruption.
Candidat à sa réélection à la tête du Parti travailliste en , Isaac Herzog est éliminé dès le premier tour avec 16,7 % des 52 000 votes. Pour le second tour, il apporte son soutien à Amir Peretz, qui est finalement battu par Avi Gabbay[3],[4].
En , Isaac Herzog est nommé à la présidence de l'Agence juive pour un mandat de quatre ans, malgré l'opposition de Netanyahou, qui souhaitait que cette fonction revienne à Yuval Steinitz. Sa nomination devenant effective en août, il quitte son siège de député ainsi que son poste de chef de l'opposition, qui revient à Tzipi Livni[5].
Isaac Herzog se présente comme candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2021 face à Miriam Peretz, qui a les faveurs de l’opinion publique israélienne[6],[7]. Le , il est élu président de l'État d'Israël avec 87 voix de députés contre 26 pour Miriam Peretz[8]. Son élection intervient alors que Yaïr Lapid ne dispose plus que de quelques heures pour former une coalition anti-Netanyahou[9].
Isaac Herzog, francophile et partisan affirmé d'une reprise des négociations sur la résolution du conflit israélo-palestinien, prête serment le et succède à Reuven Rivlin, et indirectement à son père, Chaim Herzog, président de 1983 à 1993, lorsque les lois fondamentales permettaient deux mandats de cinq ans[10],[11]. Il est le premier président de l'État d’Israël à être citoyen depuis sa naissance[12].
Il s'investit sur la scène diplomatique en visitant un certain nombre de pays stratégiques[13]. Il est ainsi le premier chef d’État israélien à se rendre en visite officielle aux Émirats arabes unis le 30 janvier 2022[14]. Le 9 mars suivant, il se rend en Turquie et est reçu par le président turc Recep Tayyip Erdoğan, ce qui n'était pas arrivé depuis quatorze ans[15].
À la suite des élections législatives anticipées de 2022, le , le Likoud et ses alliés d'extrême droite remportent une majorité de 64 sièges à la Knesset[16]. Le 13 novembre suivant, le président Herzog charge Benyamin Netanyahou de former le nouveau gouvernement[17]. Ce gouvernement est considéré comme le plus à droite de l'histoire du pays, intégrant des partis d'extrême droite et les ultraorthodoxes[18]. Alors que le projet de réforme judiciaire (en) du gouvernement, permettant à la Knesset de déroger aux décisions de la Cour suprême, provoque des manifestations, notamment à Tel Aviv, Isaac Herzog s'inquiète d'une possible crise politique majeure[19],[20]. En mars 2023, il s'oppose publiquement au projet de loi controversé en affirmant à la télévision que celui-ci représente une « menace sur les fondements de la démocratie »[21]. Alertant sur le risque d'une guerre civile, sa proposition de compromis sur le projet de loi est rejetée par le gouvernement[22]. Le 26 mars, après le limogeage du ministre de la Défense, Yoav Galant, qui avait critiqué la réforme judiciaire, le président Herzog lance, via Twitter, un appel au gouvernement pour qu'il suspende son projet législatif[23].
Herzog condamne l'attaque terroriste du Hamas d'octobre 2023 en la qualifiant de « pire tragédie jamais vécue dans l'histoire d'Israël »[24]. Il soutient l'offensive terrestre dans la bande de Gaza durant la guerre Israël-Hamas, mais souhaite un cessez-le-feu pour obtenir la libération des otages enlevés durant l'attaque de 2023[25],[26]. Cependant, il condamne également les actions violentes des colons israéliens en Cisjordanie, au cours desquelles plusieurs centaines de palestiniens sont tués, y compris durant des opérations militaires[27]. Il présente également ses excuses pour les humanitaires tués dans la bande de Gaza au cours des bombardements israéliens[28].
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