Irène Martiny
résistante, agent de renseignement belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Anne Marie Irène Martiny, dite Irène, née Tinant le à Houffalize et morte à le en Allemagne, était une agente du renseignement belge et une résistante belge[1]. Elle a été faite chevalier de l'Ordre de Léopold à titre posthume[2].
Naissance | |
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Décès |
(à 51 ans) |
Nom de naissance |
Anne Marie Irène Tinant |
Conjoint |
Distinctions |
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Irène Tinant naît le à Houffalize[3], en Belgique. Elle est la fille de l'instituteur en chef Zéphir Tinant et d'Octavie Halet[2].
Irène épouse Constant Martiny en 1912. Ils ont eu sept enfants, dont Marie-Louise Elias-Martiny[2].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Irène faisait partie du réseau de renseignement Martiny-Daumerie, fondé par son mari et par le colonel Joseph Daumerie[4] (plus tard le réseau Martiny-Daumerie-Cleempoel)[5],[6], actif pendant 1940-1941, et comptant environ 300 agents[7], dont sa fille, Marie-Louise, et son beau-fils, René Elias[7].
Le , Irène est arrêtée avec son mari et son gendre[2]. Elle est incarcérée à la prison de Saint-Gilles, comme son mari (elle dans la cellule no 143, lui dans la no 254). Constant est transféré à la prison de Moabit, à Berlin, le . Avec son gendre et d'autres membres du réseau, il est condamné à mort et exécuté en été 1942[8],[9],[10].
Irène est déportée en Allemagne en octobre 1941. Elle est condamnée aux travaux forcés au camp de Mauthausen pour son rôle dans le réseau de renseignement Martiny-Daumerie[3]. Elle est ensuite transférée au camp de Ravensbrücck, puis au camp de Bergen-Belsen. Elle meurt du typhus le peu après la libération du camp (le 15-)[1],[2].
« Se consacra, sans réserve, au sein d'un service de renseignement et d'action à la lutte opiniâtre contre l'ennemi. Réalisa à l'entière satisfaction de ses chefs les missions dangereuses dont elle fut chargée. Arrêtée et déportée en Allemagne, y mourut à Bergen-Belsen, le . »
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