Industrie minière au Pérou
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L'industrie minière au Pérou est l'une des principales activités économiques du pays. Elle fournit une source majeure de croissance lui procurant, en 2006, une position de leader mondial dans la production de différents minerais : quatrième pour le trioxyde d'arsenic, troisième pour le bismuth, troisième pour le cuivre, cinquième pour l'or, quatrième pour le plomb, quatrième pour le molybdène, quatrième pour le rhénium, deuxième en argent, troisième pour l'étain, troisième pour le zinc. En Amérique latine, le Pérou est le premier producteur, par ordre de valeur de minerai, pour l'or, l'argent, le zinc, le plomb, l'étain et le tellure et au second rang pour le cuivre, le molybdène et le bismuth[1],[2]. Au fil des ans, entre 1992 et 2017, le pays s'est doté d'une solide législation spécifique afin de favoriser l'expansion de ce secteur stratégique.
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En 2006, l'économie du Pérou a bénéficié des prix élevés des matières premières minérales. A ce jour, le gouvernement a privatisé 220 entreprises d’État par l'intermédiaire de joint-ventures et des consortiums des industries liées aux mines et aux combustibles. Les entreprises du secteur ont généré 9,2 milliards de dollars, ce qui représente 17 % du PIB. Les privatisations et concessions ont généré des investissements de l'ordre de 6,9 milliards de dollars (2006-2010) par des entreprises minières comme Perú Copper Inc. pour le projet de cuivre Toromocho (2,5 milliards $), Xstrata plc. pour la mine de cuivre de Las Bambas (1 milliard $), Phelps Dodge pour l'expansion de la mine de cuivre de Cerro Verde (850 millions d'euros), Monterrico Metals Inc. pour les métaux de base du projet Rio Blanco (800 m$), Rio Tinto Limited pour le projet de cuivre de La Granja (700 millions de dollars), la Société pour l'expansion de l'Oit pour la fonderie Sud de Cuivre (400 millions de dollars), Goldfields Ltd. pour le projet cuivre-or de Cerro Corona (350 millions de dollars), et la Companhia Vale do Rio Doce pour le projet de phosphate Bayovar (300 millions de dollars). Le Ministère de l'énergie et des mines a signalé que pour l'investissement commis en 2006, le Pérou a reçu 1 milliard de dollars pour le gaz et 200 millions de dollars pour le pétrole.
L'entreprise petróleos del Perú (Petroperu S.A.) a été créée le (loi n ° 17753) comme une entité d'Etat, assurant le transport, le raffinage et la commercialisation de produits raffinés et autres dérivés du pétrole. L'agence nationale Perupetro S.A. a été créée le (loi n°26221) afin de promouvoir les investissements pour l'exploration des hydrocarbures et de la production dans le pays. Le , le Congrès Péruvien (loi n°28244) l'exclut du processus de privatisation et autorise sa participation dans l'exploration et la production d'hydrocarbures. Perupetro négocie, signe et administre des contrats d'hydrocarbures, pour lesquels Petropru S.A. doit entrer en concurrence avec des entreprises privées. En 2006, l'entreprise investit 4,5 milliards de dollars dans le secteur des hydrocarbures[3].
D'après l'économiste José Oscatégui : « l’État péruvien est faible, parfois complètement absent de certaines provinces. Le Pérou n'a donc pas la capacité de négocier avec les multinationales et de récupérer les impôts qui pourraient alimenter des programmes sociaux. L'industrie minière, pilier de l'économie, illustre bien cette faiblesse. Malgré leur impact très lourd sur l'environnement et leurs profits records, les grands groupes qui exploitent les métaux péruviens sont taxés à hauteur de 30 % de leur bénéfice, comme toute autre entreprise locale. Mais en pratique, avec les exonérations, c'est encore moins, entre 13 et 14% ». La moitié des opérateurs miniers du pays a obtenu à l'époque du président Alberto Fujimori des contrats de stabilité, c'est-à-dire une garantie contre tout changement de la politique fiscale du pays[4].
L'industrie minière au Pérou a également suscité de nombreuses controverses. Alors qu'elle a stimulé la croissance économique nationale, elle a également généré des changements environnementaux qui ont compromis les conditions de vie des populations rurales du pays[5]. En conséquence, il y a eu une hausse des conflits entre les sociétés responsables de l'extraction minière et les populations rurales qui se sont concrétisés sous forme de manifestations paysannes[6]. Pour la seule année 2022, le Pérou a recensé soixante-douze conflits miniers[7].