Impératif Coyolxauhqui
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L' impératif Coyolxauhqui est une théorie nommée d'après la déesse aztèque de la lune Coyolxauhqui, pour expliquer un processus continu et permanent de guérison d'événements qui fragmentent, démembrent ou blessent profondément le moi sur le plan spirituel, émotionnel et psychologique. L’ impératif est la nécessité de regarder les blessures, de comprendre comment le soi a été fragmenté, puis de reconstruire ou de refaire le soi d’une nouvelle manière. La mise en œuvre répétée de ce processus s'inscrit dans la recherche de la plénitude ou de l’intégration. Le concept a été développé par la féministe lesbienne Chicana Gloria E. Anzaldúa[2],[3],[4].
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Les chercheurs et chercheuses ont appliqué sa théorie à divers contextes comme par exemple la nécessité pour les établissements d'enseignement de reconnaître leur responsabilité à l'égard des étudiant·es marginalisé·es ; d'examiner les blessures qu'ils ont causées afin qu'ils puissent se restructurer de sorte à permettre une guérison holistique pour les étudiant·es de couleur[5]. La théorie a également été appliquée à l'identité, en révélant des aspects du soi qui ont été enfouis à cause du colonialisme, puis en reconstruisant le soi en examinant la complexité des blessures et en reconnaissant la fluidité et l'interconnexion de l'ensemble[4]. La théorie est reconnue comme l'une des contributions centrales d'Anzaldúa à la théorie féministe Chicana, avec Nepantla, l'activisme spirituel et le nouveau tribalisme[6].