Il était une fois la révolution
film de Sergio Leone sorti en 1971 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Il était une fois la révolution (Giù la testa) est un western spaghetti américano-hispano-italien de Sergio Leone sorti en 1971.
Titre original | Giù la testa |
---|---|
Réalisation | Sergio Leone |
Scénario |
Sergio Donati Sergio Leone |
Musique | Ennio Morricone |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Rafran Cinematografica Euro International Films San Miura United Artists |
Pays de production |
Italie Espagne États-Unis |
Genre | Western, guerre |
Durée | 157 minutes |
Sortie | 1971 |
Série Trilogie du temps
Il était une fois dans l'Ouest
(1968) Il était une fois en Amérique
(1984)
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Le film est une fable picaresque qui se déroule dans le contexte de la révolution mexicaine (1910-1920) et se situe par là dans la lignée des westerns zapata initiés par El Chuncho (1966) de Damiano Damiani, El mercenario (1968) de Sergio Corbucci ou Trois pour un massacre (1969) de Giulio Petroni. Dans la filmographie de Léone, Il était une fois la révolution est le second volet de la Trilogie du temps, précédé par Il était une fois dans l'Ouest (1968) et suivi par Il était une fois en Amérique (1984). S'il n'y a pas de lien direct entre les intrigues et les temporalités de ces trois films, ils partagent des thèmes communs. Ainsi, les trois films parlent d'amitié, de trahison, de vengeance et, dans les deux derniers, de pardon. Il est en outre frappant de constater à quel point l'argent et les questions politiques (révolution, lutte des classes, mouvement ouvrier, politiciens corrompus) sont explicitement au centre des deux derniers volets. Sergio Leone y déploie un point de vue critique mais nuancé du romantisme révolutionnaire au profit d'une vision plus anarchisante.
Rassemblant 6 millions de spectateurs en Italie et 4,7 millions en France à sa sortie, le film est un franc succès. Dernier western réalisé par Leone, il est considéré par certains comme l'un de ses films les plus sous-estimés[1].