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école privée de management fondée en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'Institut européen d'administration des affaires (INSEAD) est une école française privée de management avec trois campus principaux à Fontainebleau, en Seine-et-Marne, à Singapour et à Abou Dabi. L'INSEAD est reconnue pour son programme MBA, classé numéro un en Europe et parmi les premiers au monde par le Financial Times, avec ceux offerts par Harvard Business School, Stanford Graduate School of Business, et The Wharton School of the University of Pennsylvania[2].
Fondation |
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Type |
École de management |
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Fondateur |
Georges Doriot, Claude Janssen et Olivier Giscard d'Estaing |
Président |
Andreas Jacobs |
Devise |
The Business School for the World |
Membre de |
G16+, AMBA |
Site web |
Étudiants |
994[1] |
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Pays | |
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Campus | |
Ville |
Georges Doriot présente en 1955 son idée de création d'une nouvelle école de management et d'administration des affaires à la Chambre de commerce de Paris, chambre dont les présidents, Jean Marcou et Philippe Dennis, deviennent présidents de l'école. L'INSEAD est véritablement créée en 1957 par Georges Doriot, Claude Janssen[3] et Olivier Giscard d'Estaing. Ils s'inspirent de leur passage à l'université américaine Harvard. L'école est entièrement financée par des fonds privés et s'établit dans des locaux du château de Fontainebleau[4][source insuffisante]. La cérémonie d'accueil de la première promotion de MBA au château de Fontainebleau s'est tenue le samedi . Près de 110 candidats avaient déposé leur demande, 62 furent admis et 57 assistèrent au premier cours. L'inauguration officielle a lieu le , toujours au château de Fontainebleau[5][source insuffisante].
En 1971, l'INSEAD crée un cursus de formation continue en alternance pour cadres[6]. Plus tard, la mise en place d'une chaire universitaire d'entreprise est établie avec les professeurs de l'école.
L'INSEAD conclut un partenariat en 2001 avec la Wharton School de l'université de Pennsylvanie[7].
Organisme indépendant depuis l'origine, l'INSEAD est doté d'un Conseil d'administration de 33 membres choisis par cooptation. Il y a eu à ce jour six présidents, depuis l'origine :
L'INSEAD inclut en outre des conseils nationaux.
La direction de l'INSEAD est assurée par un doyen nommé par le conseil d'administration en accord avec le corps professoral. Les doyens sont nommés pour cinq ans. Ils sont principalement issus du monde académique et du corps professoral de l'INSEAD. En 2006, pour la première fois, le doyen vient du monde de l'entreprise[8]. En 2013, la direction de l'INSEAD, jusqu'à présent basée en France, s'installe à Singapour[9].
En 2011, le chiffre d'affaires de l'INSEAD est de 150 millions d'euros, en baisse de 20 % par rapport à 2008[10]. Il est composé à 86 % de recettes issues de la formation continue, c'est-à-dire des frais d'inscription payés par les élèves[11]. En conséquence, le coût d'un MBA et le prix des programmes de perfectionnement sont élevés[Combien ?].
L'INSEAD possède depuis 1998 un fonds de dotation qui constitue une source financière complémentaire[12]. En 2016, le capital de ce fonds s'approche des 200 millions d'euros[13].
Les bâtiments de Fontainebleau et de Singapour ont été financés par emprunt, auprès de banques[14].
INSEAD n'admet pas plus de 12% d'étudiants de la même nationalité[15]. Son programme de MBA a produit le deuxième plus grand nombre de PDG du Fortune 500, derrière la Harvard Business School[16]. Il figure également parmi les 20 plus grands producteurs d'individus ultra-riches[17],[18], et figure parmi les 10 premiers producteurs d'anciens élèves milliardaires parmi les programmes de MBA mondiaux[19].
En matière d'entrepreneuriat, INSEAD estime qu'environ la moitié de ses anciens élèves fondent une entreprise à un moment donné de leur carrière[20]. L'analyse 2023 de Pitchbook a révélé qu'INSEAD était quatrième dans le monde en termes de capitaux levés, de nombre de fondateurs et de nombre d'entreprises (seuls Harvard, Stanford et Wharton la devancent)[21]. En 2022, les diplômés d'INSEAD ont fondé 18 licornes, faisant de l'école l'université produisant le plus de licornes en Europe[22]. Environ 800 anciens élèves de l'école ont fondé plus de 700 entreprises, qui ont au total levé 23 milliards de dollars[21]. En 2023, Harvard University, Stanford University et INSEAD sont les seules trois universités à figurer en tête de la liste des startups les plus financées par des étudiants en MBA de Poets and Quants[23].
En 2016, 2017 et 2021, le programme MBA de l'INSEAD est classé n°1 au niveau mondial par le journal Financial Times[24]. En 2017 et 2018, le programme Executive MBA de l'INSEAD est classé n°3 au niveau mondial par le journal Financial Times. Les programmes de l'INSEAD figurent régulièrement dans le top 5 des classements établis par le journal Financial Times et par le magazine américain Business Week en partenariat avec Bloomberg LP[25].
Palmarès MBA | ||
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Nom | Monde | National |
QS[26] (2020) | 3 | 1 |
The Economist[27] (2019) | 22 | 2 |
Financial Times[28] (2021) | 1 | 1 |
DAUR rankings[29] (2020) | 6 | 1 |
Jusqu'en 1967, l'école n'accepte pas de candidatures féminines. Les dirigeants de l'école avancent que l'investissement n'est pas rentable, les postes de hauts dirigeants dans les sociétés françaises étant fermés aux femmes, et que le risque serait grand qu'elles abandonnent leur carrière pour fonder une famille et rester au foyer[30]. Toutefois, l'époque pré-mai 68 fait la part belle aux revendications féministes du MLF[31]. Dans le même temps, Hélène Ploix, une jeune étudiante formée à Sciences-Po, une des formations alors ouvertes aux femmes dans le domaine économique, postule pour entrer au sein du cabinet McKinsey, qui refuse sa candidature au double motif qu'elle est une femme et que sa formation dans le monde des affaires est insuffisante, lui promettant toutefois de revoir sa position lorsqu'elle aurait effectué un cursus d'un an à l'INSEAD. Comme celle-ci protestait que l'école refusait les femmes, le responsable du recrutement, étonné, appela l'école pour vérifier ce point, et s'entendit répondre que l'INSEAD envisageait d'accepter quelques candidates dans le futur[32]. Après quelques semaines d'attente et de multiples débats, le comité de direction accepta en février 1967 deux candidatures féminines, celles d'Hélène Ploix et de Marie-Solange Perret. Compte tenu de leurs excellents résultats et du fait qu'elles aient réussi à trouver des emplois de bon niveau, quatre autres candidates furent acceptées dans quatre sections différentes l'année suivante[31].
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