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Humour mathématique
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L'humour mathématique rassemble la collection d'effets humoristiques en rapport avec les mathématiques.
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Pour Marc Lapprand, « l'humour trouve une association naturelle avec les mathématiques »[1], en effet, l'humour repose souvent sur la logique, comme les mathématiques, mais une logique biaisée, décalée de la réalité telle qu'elle est habituellement perçue[2].
Paul Renteln et Alan Dundes distinguent ses formes « ésotériques », les plaisanteries à base de concepts mathématiques, accessibles aux seuls initiés qui les connaissent, et ses formes « exotériques », davantage destinées à des publics scientifiques non mathématiciens, où on joue volontiers de parallèles entre les disciplines concurrentes. À les en croire, l'étude d'exemples d'humour mathématique « offre une fenêtre unique sur la culture mathématique en général, voire des pistes pour comprendre la nature même de la pensée mathématique »[3]. Cet aspect est ainsi résumé par le mathématicien John Edensor Littlewood[4] : « Une bonne blague mathématique est meilleure, et donne de meilleures mathématiques, que des douzaines d'articles médiocres. »
L'ouvrage le plus célèbre mêlant humour et logique mathématique étant sans doute Alice au Pays des Merveilles, dont le nonsense est directement issu du formalisme mathématique naissant à son époque[5], par le mathématicien anglais Lewis Carroll, dont l'Encyclopédie Universalis dit que « l'essentiel de sa production marie logique, mathématiques et humour »[6].